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28/01/2011 16:48

Monde: le gouvernement espagnol relève l'âge de d"part à la retraite et autres infos

Le gouvernement espagnol relève l'âge de d"part à la retraite - Quatre journalistes français arrêtés puis relâchés en Egypte - Neuf morts dont des étrangers dans un attentat à Kaboul - Satisfecit du CICR sur les prisons des forces américaines - Nouvelles manifestations contre le Premier ministre en Jordanie - L'ex-bras droit d'Obama à nouveau en lice pour la mairie de Chicago


Le gouvernement espagnol relève l'âge de d"part à la retraite
Le gouvernement espagnol a décidé vendredi de relever l'âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans et la durée de cotisation pour une retraite à taux plein de 35 à 37 ans, dans le cadre du plan d'austérité mis en place par Madrid pour rassurer les marchés financiers sur les finances publiques espagnoles. La réforme doit encore être approuvée par le Parlement. Elle a été négociée et validée par les syndicats, qui menaçaient d'une deuxième journée de grève générale, après celle de septembre, en cas d'absence d'accord avec le gouvernement. Le texte propose de réformer graduellement le système des retraites à partir de 2013 jusqu'à 2027, année où l'âge légal de départ à la retraite sera relevé à 67 ans. La durée de cotisation passera, elle, de 35 à 37 ans. La réforme modifie également le mode de calcul des pensions de retraite, qui prendra désormais comme base les 25 dernières années travaillées, au lieu des 15 actuellement. En moyenne, les pensions seront donc inférieures à aujourd'hui. Concession aux syndicats, les salariés pourront partir à taux plein à 65 ans s'ils ont cotisé pendant 38,5 ans. Selon les syndicats, ce cas de figure correspond aujourd'hui à environ la moitié des départs en retraite, mais la situation devrait considérablement s'aggraver pour les jeunes générations, le taux de chômage étant actuellement de 40% chez les 16-30 ans en espagne. (AP)

Quatre journalistes français arrêtés puis relâchés en Egypte
Quatre journalistes français couvrant les manifestations au Caire ont été arrêtés par les autorités égyptiennes, avant d'être relâchés, a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères. Les quatre journalistes travaillaient pour "Le Figaro", "Paris Match", le "Journal du dimanche" et l'agence photo Sipa Press, a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valéro. Ils ont tous été relâchés, a indiqué le porte-parole. Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient à nouveau vendredi en Egypte contre le gouvernement et le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans. (AP)

Neuf morts dont des étrangers dans un attentat à Kaboul
Un attentat-suicide a fait neuf morts, dont trois étrangères et un enfant, et six blessés vendredi dans un supermarché fréquenté par une clientèle d'expatriés dans le quartier des ambassades à Kaboul, rapportent les autorités afghanes. L'attentat, revendiqué par les taliban, est le plus sanglant commis contre des civils dans la capitale depuis près d'un an. Il a visé le supermarché "Finest", à quelques centaines de mètres de l'ambassade de Grande-Bretagne, et a provoqué un incendie dans le magasin. Un journaliste de Reuters a vu notamment le corps sans vie d'un enfant retiré du bâtiment par les secours. "Nous revendiquons la responsabilité de cette attaque menée alors que des étrangers faisaient leurs achats, et parmi ces étrangers le chef de la société de sécurité Xe Services", (ex-Blackwater), a dit par téléphone à Reuters un porte-parole des taliban, Zabiullah Mujahid. La police a démenti la présence d'agents de sécurité parmi les morts. Un témoin a raconté que le kamikaze était un homme à la peau sombre, d'une quarantaine d'années, avec une longue barbe. Des coups de feu ont été entendus au début de l'attaque. (Reuters)

Satisfecit du CICR sur les prisons des forces américaines
es Etats-Unis sont devenus plus transparents sur leurs prisonniers en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo après la prise de fonctions de Barack Obama, début 2009, s'est réjoui vendredi le Comité international de la Croix-Rouge. Celui-ci est satisfait de ses contacts confidentiels avec les responsables américains concernant les questions des détentions et des conditions dans lesquelles elles se déroulent, a déclaré Pierre Kraehenbühll, directeur des opérations du CICR. Le CICR est la seule organisation extérieure autorisée à avoir un accès régulier aux personnes détenues pour raison de sécurité dans les centres de détention américains en Irak, en Afghanistan ou sur la base navale de Guantanamo, à Cuba. "Depuis l'été 2009, on nous avise dans un délai maximal de 14 jours de toute personne détenue par les Etats-Unis, le département de la Défense ou qui que ce soit d'autre en Afghanistan ou en Irak", a déclaré à Reuters Kraehenbühl. Cette nouvelle "transparence", qui tranche avec l'attitude de l'ex-administration Bush, est qualifiée de "très positive" par le responsable de la Croix-Rouge, qui se dit "satisfait" de la qualité du dialogue avec le Pentagone sur ces questions. Il a précisé que sa satisfaction concernait aussi les 173 présumés terroristes encore détenus sur la base de Guantanamo, au sujet desquels il a eu des contacts avec l'administration Obama le mois dernier à Washington. (Reuters)

Nouvelles manifestations contre le Premier ministre en Jordanie
Plusieurs milliers de personnes manifestaient de nouveau en Jordanie vendredi pour exiger la démission du Premier ministre et protester contre la situation économique du pays. Environ 3.500 personnes ont manifesté dans les rues de la capitale Amman, à l'appel de mouvements islamistes et d'opposition et des syndicats, pour dénoncer la politique du Premier ministre Samir Rifai face à la hausse des prix et le chômage en Jordanie. Environ 2.000 manifestants se sont également rassemblés dans les villes d'Irbid et de Karak. Vendredi est la troisième journée consécutive de manifestations en Jordanie, inspirées par le mouvement de contestation en Tunisie, qui semble faire tâche d'huile dans la région. (AP)

L'ex-bras droit d'Obama à nouveau en lice pour la mairie de Chicago
L'ancien secrétaire général de Barack Obama, Rahm Emanuel, est revenu en tête de la course pour la mairie de Chicago, la Cour suprême de l'Illinois ayant estimé que son séjour à la Maison Blanche ne l'empêchait pas d'être toujours domicilié dans la ville.  "La bonne nouvelle, c'est que maintenant que nous avons une décision de la Cour suprême, c'est derrière nous. Espérons que ce sera la dernière fois que ce sera soulevé pour nous tous, moi y compris", a réagi l'intéressé mardi soir. Il est retourné serrer des mains dans le centre-ville et a dit avoir reçu un appel de félicitations de son ancien patron.
Il n'a pas vraiment suspendu sa campagne pendant la procédure et se trouve toujours largement en tête des sondages. Il a en outre levé des millions de dollars pour sa campagne. La Cour suprême de l'Illinois a été unanime jeudi à annuler le jugement précédent en premier appel, qui avait abouti lundi à la disqualification de Rahm Emanuel, alors qu'il avait obtenu gain de cause en première instance. L'avocat au centre de la contestation, Burt Odelson, a déclaré qu'il n'irait pas plus loin. Originaire de Chicago comme Barack Obama, Rahm Emanuel a démissionné en octobre dernier de son poste à la Maison Blanche pour briguer la succession de Richard Daley. Maire démocrate de Chicago depuis 22 ans, celui-ci avait créé la surprise en annonçant en septembre dernier qu'il ne se représentait pas pour un septième mandat au scrutin du 22 février prochain. (AP)

Source : Yahoo Actualités



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