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20/12/2010 16:03

Monde: l'annonce du nouveau gouvernement irakien probablement retardée et autres news

L'annonce du nouveau gouvernement irakien probablement retardée - Des oeuvres d'art volées dont des PicassoLa - Belarus: Alexandre Loukachenko officiellement réélu - Le gouvernement roumain survit à une motion de censure - Fin des exercices d'artillerie sur une île sud-coréenne - Mexique: vingt-sept morts dans l'explosion d'un oléoduc - L'ONU condamne les tentatives d'intimidation de son personnel -


L'annonce du nouveau gouvernement irakien probablement retardée
Le nouveau gouvernement irakien du Premier ministre Nouri al-Maliki, très attendue et prévue lundi, devrait être retardée à cause de nouveaux désaccords sur l'attribution des postes ministériels, neuf mois après les législatives. Les députés chiites alliés au Premier ministre Nouri al-Maliki ont expliqué qu'il voulait soumettre les noms des candidats au parlement, pour la quarantaine de postes prévus au sein du gouvernement d'ici à la fin de la journée. Mais le parlement a été ajourné sans avoir reçu la liste, ce qui signifie qu'il y a peu de chance que le gouvernement soit approuvé dans la journée. Après avoir promis de dévoiler son nouveau gouvernement lundi, Nouri al-Maliki a tenté désespérément de sauver la face en voulant présenter plusieurs ministres. Nouri al-Maliki "veut lancer les noms pour qu'il soit enregistré officiellement que (la nomination) a eu lieu aujourd'hui", a commenté le député chiite Abbas al-Bayati. Un autre proche d'Al-Maliki, le député Ali al-Adeeb, a également estimé que certains noms seraient soumis. "Il y a des conflits au sein même des partis pour savoir qui nommer aux ministères ce qui a provoqué des retards". On ignore quand le parlement approuvera le gouvernement, si les députés doivent attendre que tous les ministres soient nommés. (AP)

Des oeuvres d'art volées dont des Picasso
La police espagnole a annoncé lundi avoir retrouvé des oeuvres d'art, notamment de Picasso, de l'artiste colombien Fernando Botero et du sculpteur espagnol Eduardo Chillida, qui avaient été volées le 27 novembre dans un entrepôt de Madrid. Les pièces ont été découvertes samedi dans une zone industrielle de la périphérie sud de Madrid, a précisé Dionisio Martin, un responsable de la police. Elles se trouvaient dans un camion volé. Les oeuvres retrouvées ont une valeur totale de quelque 5 millions d'euros, a précisé M. Martin. Sur les 35 pièces volées, une seule n'a pas retrouvée. Aucun suspect n'a été interpellé jusqu'ici. (AP)

Belarus: Alexandre Loukachenko officiellement réélu
Proclamé vainqueur dès le premier tour de la présidentielle avec près de 80% des voix, le président sortant Alexandre Loukachenko s'est assuré d'un quatrième mandat à la tête du Belarus après un scrutin très critiqué par l'OSCE. La journée électorale de dimanche a été marquée par des manifestations de l'opposition qui dénonce des fraudes généralisées. Des centaines de protestataires, parmi lesquels sept des candidats à l'élection, ont été frappés et arrêtés par les forces de l'ordre. Les Etats-Unis et plusieurs pays d'Europe se sont émus de la violente répression de ces manifestations tandis que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) estimait lundi que le dépouillement s'était déroulé de façon "mauvaise ou très mauvaise" dans la moitié des bureaux de vote. Alexandre Loukachenko dirige l'ancienne république soviétique depuis plus de 16 ans à la tête d'un régime souvent décrit comme "la dernière dictature en Europe". Selon les résultats préliminaires de la Commission électorale centrale, il a cette fois été réélu avec près de 80% des voix.
Des dizaines de milliers de manifestants s'étaient rassemblés dans le centre de Minsk dès la fermeture des votes pour dénoncer une manipulation présumée du scrutin. Des policiers anti-émeutes armés de boucliers et de matraques ont dispersé la foule aux abords du siège du gouvernement environ deux heures plus tard après que des protestataires ont cassé des vitres et fenêtres du bâtiment. (AP)

Le gouvernement roumain survit à une motion de censure
Le gouvernement du Premier ministre roumain Emil Boc a surmonté lundi sa troisième motion de censure depuis le début de l'année, ce qui laisse penser que la fragile coalition au pouvoir sera à même de mener à bien les réformes nécessaires au maintien du plan de renflouement de 20 milliards d'euros du FMI. "Le gouvernement Boc a survécu une fois de plus", a déclaré à Reuters Dumitru Pardau, membre du comité chargé du décompte des voix au parlement. L'opposition a réuni 190 voix, ce qui signifie qu'il lui en a manqué 46 pour atteindre le seuil des 236 à partir duquel le gouvernement Boc aurait pu tomber. (Reuters)

Fin des exercices d'artillerie sur une île sud-coréenne
L'armée sud-coréenne a effectué lundi des exercices d'artillerie à munitions réelles sur une île proche de la ligne de démarcation avec la Corée du Nord, a annoncé un responsable militaire du Sud. Les exercices ont débuté à 14h30 (05h30 GMT) sur l'île de Yeonpyeong, celle-là même qui avait été prise pour cible par l'artillerie nord-coréenne le 23 novembre, faisant alors quatre morts - deux militaires et deux civils. Le ministère sud-coréen de la Défense a rapporté un moment plus tard que les exercices d'artillerie avaient cessé sur Yeonpyeong, ce qu'un correspondant de Reuters présent sur place a confirmé. Selon ce dernier, les tirs d'artillerie ont duré deux heures. Ces exercices, qui auraient dû normalement commencer samedi, ont été retardés par le brouillard, offrant à l'Onu l'occasion d'organiser dimanche une réunion du Conseil de sécurité pour apaiser les tensions entre les deux Etats de la péninsule, car la Corée du Nord a menacé d'une riposte musclée en cas d'exercices sud-coréens dans les parages de Yeonpyeong. Après plus de huit heures de négociations, le Conseil s'est séparé cependant sur un constat d'échec, les cinq membres permanents ne parvenant pas à s'accorder sur une condamnation publique de la Corée du Nord comme responsable de la crise. (Reuters)

Mexique: vingt-sept morts dans l'explosion d'un oléoduc
Vingt-sept personnes ont été tuées dimanche dans l'explosion d'un oléoduc dans le centre du Mexique, et on déplore 51 blessés, ont rapporté les autorités. L'oléoduc de la compagnie pétrolière nationale Pemex a explosé peu avant 06h00 heure locale (12h00 GMT) à San Martin Texmelucan, une petite agglomération de l'Etat de Puebla, à 75 km à l'est de la capitale, Mexico. D'après l'opérateur, l'explosion a pu être provoquée par un prélèvement sauvage sur la canalisation. "Plusieurs rues sont été inondées de carburant. Il a suffi d'une étincelle pour que cela se transforme en rivière de feu", a expliqué Valentin Meneses, ministre de l'Intérieur du Puebla. Il a précisé que 32 maisons avaient été détruites et 70 autres endommagées. Parmi les 27 morts, 12 sont des enfants, ont dit les autorités, et 51 personnes ont été blessées. Des photos et des vidéos montrent des véhicules calcinés et des maisons incendiées. Les autorités fédérales ont indiqué que l'incendie avait été maîtrisé dans la matinée. Pemex a expliqué que, ces dernières années, la compagnie avait subi des vols de combustible représentant plusieurs centaines de millions de dollars. (Reuters)

L'ONU condamne les tentatives d'intimidation de son personnel
Le représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire Choi Young-jin a condamné lundi les tentatives d'intimidation de son personnel en Côte d'Ivoire, précisant que des hommes armés avaient menacé le personnel depuis que les Nations unies ont ignoré l'appel du président sortant Laurent Gbagbo exigeant le départ des milliers de casques bleus déployéss dans le pays. "Des hommes armés sont entrés au domicile des employés de l'ONU, leur demandant de partir et ils ont fouillé leur logement au prétexte de trouver des armes", a déploré Choi Young-jin lors d'une conférence de presse à Abidjan. L'ONU a décidé de poursuivre sa mission malgré l'ordre de Gbagbo, soumis à la pression de la communauté internationale pour ne pas avoir laissé son fauteuil après la présidentielle à son opposant, Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par l'ONU, l'Union africaine et l'Union européenne notamment. Mais ces menaces ont provoqué l'inquiètude dans la communauté étrangère vivant dans la capitale économique du pays. Pendant le week-end, des hommes masqués ont mitraillé la base de l'ONU, mais personne n'a été blessé. Deux observateurs militaires ont été blessés dans une autre attaque. Le Conseil de Sécurité de l'ONU devait se réunir lundi pour évoquer la crise politique dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest et se pencher sur le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui expire à la fin du mois. (AP)

Source : Yahoo Actualités






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