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10/05/2011 09:45

Monde: Le Sénat de l'Oregon approuve une loi contre les "kits de suicide"


Le Sénat de l'Oregon approuve une loi contre les "kits de suicide"; Frappes de l'Otan sur Tripoli; Le régime syrien pense avoir pris le dessus sur la contestation; Le frère et un cousin de Bachar al Assad ciblés par l'UE; Japon: des évacués peuvent rentrer brièvement chez eux



Le Sénat de l'Oregon approuve une loi contre les "kits de suicide"
Les sénateurs de l'Etat américain de l'Oregon ont approuvé lundi une loi interdisant la commercialisation des "kits de suicide", qui contiennent les éléments nécessaires pour permettre à une personne de mettre fin à ses jours.
Le texte a été approuvé à l'unanimité après la mort d'un jeune homme de 29 ans, qui s'est tué avec un "kit de suicide" qu'il avait commandé par mail à une société californienne.
Ces kits coûtent environ 60 dollars (environ 42 euros) et contiennent un sac en plastique qui s'adapte à la tête, accompagné d'un tube pouvant être relié à un réservoir d'hélium. N'importe qui peut se les procurer, sans avoir consulté un médecin.
L'Oregon est l'un des rares Etats américains qui autorisent les médecins à aider des patients en phase terminale à mettre fin à leurs jours dans certaines conditions. Mais les sénateurs ont considéré que les sociétés et les individus fournissant ces kits devaient être poursuivis car ils tirent profit des plus vulnérables.

Frappes de l'Otan sur Tripoli
Des missiles de l'Otan se sont abattus dans la nuit de lundi à mardi sur Tripoli, où les autorités affirment que quatre enfants ont été blessés et où le complexe où vit Mouammar Kadhafi aurait été visé.
Les autorités libyennes ont emmené les journalistes étrangers dans un hôpital aux vitres apparemment soufflées par les explosions.
"Deux enfants sont dans un état grave et sont placés dans une unité de soins intensifs à l'hôpital", a indiqué un responsable. Les victimes, a-t-il ajouté, ont été touchées par des éclats de verre soufflés par les déflagrations.
Les journalistes ont également été transportés vers un bâtiment complètement détruit et qui abritait, selon les autorités, la Haute commission pour l'enfance. Ce bâtiment colonial avait déjà été endommagé fin avril.
Un témoin a déclaré de son côté que le complexe où vit Kadhafi avait pu être touché. "La direction d'au moins une des explosions suggère que le site a été visé", a-t-il dit.

Le régime syrien pense avoir pris le dessus sur la contestation
Le gouvernement syrien a pris l'avantage sur le mouvement de contestation contre Bachar al Assad, qui est sur le point de s'éteindre, a déclaré une conseillère du président syrien dans une interview au New York Times.
"J'espère que nous sommes en train d'assister à la fin de cette histoire", a dit Boussaïna Chaabane. "Je pense que le moment le plus dangereux est désormais derrière nous. Je l'espère, je le pense."
Des manifestations contre le régime de Bachar al Assad, au pouvoir depuis 2000, ont éclaté le 18 mars à Deraa, dans le sud de la Syrie, avant de s'étendre à travers le pays.
Le président syrien a envoyé depuis fin avril l'armée et les forces de sécurité dans plusieurs villes pour éteindre les foyers de contestation.

Le frère et un cousin de Bachar al Assad ciblés par l'UE
Le frère du président syrien Bachar al Assad, Maher, est au nombre des 13 responsables syriens visés par des sanctions européennes dont les noms ont été publiés mardi au journal officiel de l'Union européenne.
Considéré comme la deuxième personnalité la plus influente de Syrie, Maher al Assad commande la garde républicaine de même que la quatrième division mécanisée, qui a été déployée dans Deraa, berceau de la contestation syrienne.
La liste des personnalités visées par l'Union européenne comporte également le nom de Rami Makhlouf.
Ce cousin du président syrien possède notamment Syriatel, la principale société locale de téléphonie mobile, et est également très présent dans le pétrole et les BTP.
Les manifestants le considèrent comme un symbole de la corruption. L'UE écrit dans son journal officiel qu'il "finance le régime, autorisant la violence contre les manifestants".

Japon: des évacués peuvent rentrer brièvement chez eux
Une centaine de personnes évacuées de la zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi ont pu retourner chez elles mardi pour récupérer des affaires.
Il s'agissait du premier retour de ces habitants depuis le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, signe que le gouvernement a suffisamment confiance en la sécurité de la zone pour autoriser les visites de courte durée. Les évacués demandaient depuis plusieurs semaines l'autorisation de rentrer chez eux.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été contraintes de fuir la zone lorsque des éléments radioactifs ont commencé à fuir après la catastrophe du 11 mars. Mardi, une centaine d'entre elles seulement ont pu retourner sur place, à bord d'autocars affrétés par le gouvernement, et pour deux heures.
Elles étaient équipées de vêtements de protection et de masques et ont reçu des sacs en plastique pour mettre leurs biens. Les autorités leur avaient également fourni des dosimètres pour contrôler le niveau de radioactivité et des talkies-walkies.

Source: Yahoo News

Marlène Delcluze



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