Malgré une décision de justice, l'usine reste fermée aux ouvriers depuis les incidents entre les salariés et un cadre américain début août.
"Notre principale revendication est le maintien de notre outil de travail", a expliqué Denis Parise, délégué CGT du comité d'entreprise, au sortir d'une première rencontre de plus de deux heures avec le médiateur à la mairie de Villemur, précisant que "la priorité des priorités pour les salariés est d'entrer immédiatement sur le site". Pour lui, "la balle est dans le camp du gouvernement" et "c'est à lui de faire appliquer les lois françaises".
Pour M. Latarche, ce premier rendez-vous avec les représentants syndicaux s'est "très bien passé". "Nous avons défini notre mission et les limites de nos attributions", a-t-il indiqué en précisant qu'il avait reçu lors de la réunion un appel téléphonique du ministre de l'Industrie Christian Estrosi. Ce dernier "a tenu à rappeler qu'il veillait au maintien de l'activité" et à ce qui "peut être fait avec l'entreprise Molex pour le maintien de l'activité sur le site", selon M. Latarche.
Le médiateur, en charge d'une "mission pas facile" mais "pas figée", a déclaré vouloir "apaiser les uns et les autres" et "renouer le dialogue pour aboutir à des négociations, voire à un accord entre les deux parties". Mais il a exclu l'idée d'associer à la table ronde un éventuel repreneur de l'usine de l'équipementier automobile. "Cette idée ne fait pas partie de ma réflexion pour le moment", a-t-il assuré.
Après les salariés, le médiateur souhaite rencontrer un des responsables de Molex, Eric Doesburg d'ici "deux à trois jours, probablement en Haute-Garonne", puis M. Estrosi à Bercy le 25 août. "Les réunions de négociation pourront débuter en fin de semaine prochaine", a précisé le médiateur.
Le 4 août, des salariés de Molex, en grève depuis le 7 juillet, auraient "bousculé" un représentant américain du groupe, une version que contestent les syndicats, des images montrant surtout des jets d'oeuf. Molex décidera alors de fermer le site pour des raisons de "sécurité". Le 11 août, la justice jugera "illégale" cette fermeture. Si les salariés ont voté la reprise le 6 août, l'usine est toujours fermée. Seule une douzaine de représentants ont pu entrer dans l'usine vendredi dernier.
Molex avait annoncé en octobre 2008 vouloir fermer l'usine pour délocaliser la production en Chine et aux Etats-Unis, entraînant le licenciement de près de 300 personnes à la fin octobre 2009. En avril dernier, les salariés avaient retenu pendant 26 heures le cogérant de la filiale française et la directrice des ressources humaines après avoir découvert que le groupe avait créé une deuxième source de production aux Etats-Unis et un "stock de sécurisation" aux Pays-Bas.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Notre principale revendication est le maintien de notre outil de travail", a expliqué Denis Parise, délégué CGT du comité d'entreprise, au sortir d'une première rencontre de plus de deux heures avec le médiateur à la mairie de Villemur, précisant que "la priorité des priorités pour les salariés est d'entrer immédiatement sur le site". Pour lui, "la balle est dans le camp du gouvernement" et "c'est à lui de faire appliquer les lois françaises".
Pour M. Latarche, ce premier rendez-vous avec les représentants syndicaux s'est "très bien passé". "Nous avons défini notre mission et les limites de nos attributions", a-t-il indiqué en précisant qu'il avait reçu lors de la réunion un appel téléphonique du ministre de l'Industrie Christian Estrosi. Ce dernier "a tenu à rappeler qu'il veillait au maintien de l'activité" et à ce qui "peut être fait avec l'entreprise Molex pour le maintien de l'activité sur le site", selon M. Latarche.
Le médiateur, en charge d'une "mission pas facile" mais "pas figée", a déclaré vouloir "apaiser les uns et les autres" et "renouer le dialogue pour aboutir à des négociations, voire à un accord entre les deux parties". Mais il a exclu l'idée d'associer à la table ronde un éventuel repreneur de l'usine de l'équipementier automobile. "Cette idée ne fait pas partie de ma réflexion pour le moment", a-t-il assuré.
Après les salariés, le médiateur souhaite rencontrer un des responsables de Molex, Eric Doesburg d'ici "deux à trois jours, probablement en Haute-Garonne", puis M. Estrosi à Bercy le 25 août. "Les réunions de négociation pourront débuter en fin de semaine prochaine", a précisé le médiateur.
Le 4 août, des salariés de Molex, en grève depuis le 7 juillet, auraient "bousculé" un représentant américain du groupe, une version que contestent les syndicats, des images montrant surtout des jets d'oeuf. Molex décidera alors de fermer le site pour des raisons de "sécurité". Le 11 août, la justice jugera "illégale" cette fermeture. Si les salariés ont voté la reprise le 6 août, l'usine est toujours fermée. Seule une douzaine de représentants ont pu entrer dans l'usine vendredi dernier.
Molex avait annoncé en octobre 2008 vouloir fermer l'usine pour délocaliser la production en Chine et aux Etats-Unis, entraînant le licenciement de près de 300 personnes à la fin octobre 2009. En avril dernier, les salariés avaient retenu pendant 26 heures le cogérant de la filiale française et la directrice des ressources humaines après avoir découvert que le groupe avait créé une deuxième source de production aux Etats-Unis et un "stock de sécurisation" aux Pays-Bas.
Source: Associated Presse via Yahoo News