Plusieurs milliers de manifestants protestent contre le racisme et les violences policières
Ce Samedi 13 Juin une foule de personnes se sont rassemblées dans toutes les grandes villes de France afin de protester contre le racisme et les violences policières.
À Paris les choses se corsent
D'après les chiffres de la préfecture de police, on estime le nombre de personnes rassemblées à Paris sur la place de la République d'environ 15.000.
Les manifestants se basent sur ce jeune homme noir appelé Adama Traoré, mort en juillet 2016 après avoir été interpellé par des gendarmes en région parisienne.
Il faut noter que ce rassemblement est inférieur à celui qui avait rassemblé 20.000 personnes devant le tribunal judiciaire, le 2 juin dernier.
Les manifestants ont été bloqués à la place de la République, leur point de départ alors qu'ils devraient quitter les lieux à 14h30 pour rejoindre l'opéra. La préfecture justifie ce blocage en prétextant qu'elle était << Non déclarée et interdite, comme tout rassemblement de plus de dix personnes>>.
Après réception de quelques projectiles,les policiers qui empêchaient l'accès a la majorité des voies menant sur la place, ont tiré des gaz lacrymogènes, refluant une partie de la foule. Plusieurs manifestants à la place de la République ont exprimé leur malcompréhension face à cette situation connue comme une << nasse >>.
Le dirigeant de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, trouvant << odieux >> le procédé, demande à ce que l'on <<laisse les gens se déplacer >> depuis la place de la République. Il contesta que << C'est une façon d'entretenir en France un climat très malsain où tout le monde se regarde en biais>>.
Après le déploiement en haut d'un immeuble, douze personnes ont été convoquées à part le rassemblement par des partisans identitaires, gardant une banderole rouge et blanche qui portant l'écriture << Justice pour les victimes du racisme antiblanc >>. Au complet, selon la prefecture, vingt-six personnes ont été appelées.
Rétablissement de la liberté de manifester
Pour répondre à l'argumentaire des autorités pour justifier le blocage des militants parisiens, le conseil d'État lève l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes imposée dans le cadre de lutte contre la pandémie et rétablit la liberté de manifester dans l'observance des <<mesures barrières>> le samedi en fin d'après-midi.
Une interdiction ne pourraient être accordée que << Lorsque ces mesures barrières ne peuvent être respectées ou que l'événement risque de réunir plus de 5000 personnes >>, nombre fixé dans le cadre de l'urgence sanitaire, qui prend fin le 31 août, affirma le juge administratif.
Le fer de lance de la lutte contre les violences policières : Comité Adama Traoré
Assa Traoré, soeur du jeune homme et figure du comité Adama Traoré lance un appel à marcher pour << Dénoncer le deni de justice, pour dénoncer la violence sociale, raciale, policière >>, demandant de ce fait un nouvel examen des gendarmes qui sont impliquées dans l'appel de son frère. Elle déclare que l'Afro-Américain tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc Georges Floyd , faisait écho à la mort de son frère. << C'est la même chose en France >> a-t-elle dit, s'engageant de << continuer le combat >> pour la justice.
Le collectif Adama, après plusieurs années de lutte dans la banlieue, s'est assigné comme le fer de lance et de la lutte contre les violences policières. Il élergit et politise son discours, de la dénonciation de violences policières à un << racisme systémique >>, qui devient puissant après la mort de Georges Floyd, suscitant une grande indignation de la planète.
Manifestation dans les autres villes
D'autres manifestations ont été organisées dans les villes comme Montpellier, place de la Comédie, à Saint-Nazaire, à Bordeaux, place de la Bourse. Un millier de personnes ont marché à Nantes en fin d'après-midi, alors que des cortèges ont défilé à Metz, Nancy et Besançon.
A Marseille, 2000 personnes ont marché en partant de Vieux-Port selon la police alors que les participants disent qu'ils étaient 4000 à 5000. Ils ont d'abord observé une minute de silence,à genou, en la mémoire de Zineb Rédouane, octogénaire tuée en 2018 par un tir de grenade .
A Bordeaux, 500 personnes ont manifesté dans une ambiance sereine. 2000 personnes ont fait un rassemblement pour demander << vérité et justice >> à Lyon, en citant les noms de Mehdi, Bilal ou Wissam, mort dans la région suite à l'interpellation, selon une source. La tension est montée en plein après midi après qu'une partie des manifestants se soient déplacés vers la place Bellecour, centre commercial de la ville au niveau du passage interdit par la préfecture. Les forces de l'ordre ont donc usé les véhicules lanceur d'eau et de gaz lacrymogènes.
Ce Samedi 13 Juin une foule de personnes se sont rassemblées dans toutes les grandes villes de France afin de protester contre le racisme et les violences policières.
À Paris les choses se corsent
D'après les chiffres de la préfecture de police, on estime le nombre de personnes rassemblées à Paris sur la place de la République d'environ 15.000.
Les manifestants se basent sur ce jeune homme noir appelé Adama Traoré, mort en juillet 2016 après avoir été interpellé par des gendarmes en région parisienne.
Il faut noter que ce rassemblement est inférieur à celui qui avait rassemblé 20.000 personnes devant le tribunal judiciaire, le 2 juin dernier.
Les manifestants ont été bloqués à la place de la République, leur point de départ alors qu'ils devraient quitter les lieux à 14h30 pour rejoindre l'opéra. La préfecture justifie ce blocage en prétextant qu'elle était << Non déclarée et interdite, comme tout rassemblement de plus de dix personnes>>.
Après réception de quelques projectiles,les policiers qui empêchaient l'accès a la majorité des voies menant sur la place, ont tiré des gaz lacrymogènes, refluant une partie de la foule. Plusieurs manifestants à la place de la République ont exprimé leur malcompréhension face à cette situation connue comme une << nasse >>.
Le dirigeant de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, trouvant << odieux >> le procédé, demande à ce que l'on <<laisse les gens se déplacer >> depuis la place de la République. Il contesta que << C'est une façon d'entretenir en France un climat très malsain où tout le monde se regarde en biais>>.
Après le déploiement en haut d'un immeuble, douze personnes ont été convoquées à part le rassemblement par des partisans identitaires, gardant une banderole rouge et blanche qui portant l'écriture << Justice pour les victimes du racisme antiblanc >>. Au complet, selon la prefecture, vingt-six personnes ont été appelées.
Rétablissement de la liberté de manifester
Pour répondre à l'argumentaire des autorités pour justifier le blocage des militants parisiens, le conseil d'État lève l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes imposée dans le cadre de lutte contre la pandémie et rétablit la liberté de manifester dans l'observance des <<mesures barrières>> le samedi en fin d'après-midi.
Une interdiction ne pourraient être accordée que << Lorsque ces mesures barrières ne peuvent être respectées ou que l'événement risque de réunir plus de 5000 personnes >>, nombre fixé dans le cadre de l'urgence sanitaire, qui prend fin le 31 août, affirma le juge administratif.
Le fer de lance de la lutte contre les violences policières : Comité Adama Traoré
Assa Traoré, soeur du jeune homme et figure du comité Adama Traoré lance un appel à marcher pour << Dénoncer le deni de justice, pour dénoncer la violence sociale, raciale, policière >>, demandant de ce fait un nouvel examen des gendarmes qui sont impliquées dans l'appel de son frère. Elle déclare que l'Afro-Américain tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc Georges Floyd , faisait écho à la mort de son frère. << C'est la même chose en France >> a-t-elle dit, s'engageant de << continuer le combat >> pour la justice.
Le collectif Adama, après plusieurs années de lutte dans la banlieue, s'est assigné comme le fer de lance et de la lutte contre les violences policières. Il élergit et politise son discours, de la dénonciation de violences policières à un << racisme systémique >>, qui devient puissant après la mort de Georges Floyd, suscitant une grande indignation de la planète.
Manifestation dans les autres villes
D'autres manifestations ont été organisées dans les villes comme Montpellier, place de la Comédie, à Saint-Nazaire, à Bordeaux, place de la Bourse. Un millier de personnes ont marché à Nantes en fin d'après-midi, alors que des cortèges ont défilé à Metz, Nancy et Besançon.
A Marseille, 2000 personnes ont marché en partant de Vieux-Port selon la police alors que les participants disent qu'ils étaient 4000 à 5000. Ils ont d'abord observé une minute de silence,à genou, en la mémoire de Zineb Rédouane, octogénaire tuée en 2018 par un tir de grenade .
A Bordeaux, 500 personnes ont manifesté dans une ambiance sereine. 2000 personnes ont fait un rassemblement pour demander << vérité et justice >> à Lyon, en citant les noms de Mehdi, Bilal ou Wissam, mort dans la région suite à l'interpellation, selon une source. La tension est montée en plein après midi après qu'une partie des manifestants se soient déplacés vers la place Bellecour, centre commercial de la ville au niveau du passage interdit par la préfecture. Les forces de l'ordre ont donc usé les véhicules lanceur d'eau et de gaz lacrymogènes.