Reçu par le président israélien Shimon Peres, l'ex-sénateur démocrate a toutefois déclaré que ces deux exigences, qui ne sont pas reprises à son compte par le nouveau Premier ministre, Benjamin Netanyahu, n'empêchaient pas les Etats-Unis et l'Etat juif de rester amis et alliés.
"Permettez-moi d'être clair. Ce ne sont pas des désaccords entre adversaires. Les Etats-Unis et Israël sont et resteront des alliés et amis proches", a déclaré George Mitchell, artisan des accords de paix de 1998, dits du Vendredi Saint, en Irlande du Nord.
George Mitchell doit rencontrer dans la journée Benjamin Netanyahu, auquel le président Barack Obama a réitéré la veille au téléphone certains éléments du discours qu'il a prononcé jeudi au Caire sur le gel des colonies et l'avènement d'un Etat palestinien, ainsi que "son engagement à garantir la sécurité d'Israël".
A Shimon Peres, co-artisan des accords d'Oslo de 1993, George Mitchell a confié que sa mission était de favoriser "une reprise prompte et une conclusion rapide" des négociations visant à créer un Etat palestinien coexistant "dans la paix et la sécurité avec l'Etat d'Israël".
Peres, dont la fonction est largement protocolaire, a abondé dans son sens. "Il est temps de prendre le taureau par les cornes", a-t-il dit, et de faire aboutir la solution à deux Etats, "un Etat pour nous et un Etat pour les Palestiniens."
Benjamin Netanyahu, qui n'a pu que constater ses divergences avec Barack Obama lors de sa visite à Washington, le mois dernier, a annoncé qu'il prononcerait dimanche un discours "important" visant à présenter "sa vision de la manière de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens et l'ensemble du monde arabe".
"Le président Obama attend ce discours avec intérêt", assure l'entourage du chef du Likoud, revenu au pouvoir en mars grâce à l'alliance passée avec de petits partis encore plus à droite comme le mouvement Yisraël Beïtenu du controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
Entre-temps, le cabinet restreint de sécurité se réunira mercredi pour étudier une autre exigence formulée par Barack Obama : l'allègement du blocus de Gaza afin d'y permettre l'accès de l'aide destinée à reconstruire le territoire dévasté par l'offensive de Tsahal contre le Hamas, en décembre et janvier derniers.
Après avoir rencontré Netanyahu et Lieberman, George Mitchell est attendu mercredi à Ramallah pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui estime inutile de reprendre les pourparlers avec Israël sans gel des colonies et acceptation préalable du principe d'une solution 'à deux Etats'.
Source: Reuters via Yahoo News
"Permettez-moi d'être clair. Ce ne sont pas des désaccords entre adversaires. Les Etats-Unis et Israël sont et resteront des alliés et amis proches", a déclaré George Mitchell, artisan des accords de paix de 1998, dits du Vendredi Saint, en Irlande du Nord.
George Mitchell doit rencontrer dans la journée Benjamin Netanyahu, auquel le président Barack Obama a réitéré la veille au téléphone certains éléments du discours qu'il a prononcé jeudi au Caire sur le gel des colonies et l'avènement d'un Etat palestinien, ainsi que "son engagement à garantir la sécurité d'Israël".
A Shimon Peres, co-artisan des accords d'Oslo de 1993, George Mitchell a confié que sa mission était de favoriser "une reprise prompte et une conclusion rapide" des négociations visant à créer un Etat palestinien coexistant "dans la paix et la sécurité avec l'Etat d'Israël".
Peres, dont la fonction est largement protocolaire, a abondé dans son sens. "Il est temps de prendre le taureau par les cornes", a-t-il dit, et de faire aboutir la solution à deux Etats, "un Etat pour nous et un Etat pour les Palestiniens."
Benjamin Netanyahu, qui n'a pu que constater ses divergences avec Barack Obama lors de sa visite à Washington, le mois dernier, a annoncé qu'il prononcerait dimanche un discours "important" visant à présenter "sa vision de la manière de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens et l'ensemble du monde arabe".
"Le président Obama attend ce discours avec intérêt", assure l'entourage du chef du Likoud, revenu au pouvoir en mars grâce à l'alliance passée avec de petits partis encore plus à droite comme le mouvement Yisraël Beïtenu du controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
Entre-temps, le cabinet restreint de sécurité se réunira mercredi pour étudier une autre exigence formulée par Barack Obama : l'allègement du blocus de Gaza afin d'y permettre l'accès de l'aide destinée à reconstruire le territoire dévasté par l'offensive de Tsahal contre le Hamas, en décembre et janvier derniers.
Après avoir rencontré Netanyahu et Lieberman, George Mitchell est attendu mercredi à Ramallah pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui estime inutile de reprendre les pourparlers avec Israël sans gel des colonies et acceptation préalable du principe d'une solution 'à deux Etats'.
Source: Reuters via Yahoo News