Le géant des logiciels impute ce manqué à la faiblesse du marché des PC et au succès grandissant des netbooks, ces ordinateurs portables de petit format et bon marché.
En conséquence, l'action Microsoft recule fortement en début de matinée à Wall Street, cédant 8,3% à 17,77 dollars.
Par contraste l'action Apple grimpe de 7,5% à 89 dollars, le rival juré de Microsoft ayant publié mercredi soir des résultats trimestriels meilleurs que prévu, ainsi que des prévisions qui ont agréablement surpris les investisseurs.
Microsoft a dégagé un bénéfice de 4,17 milliards de dollars, soit 47 cents par action, sur le deuxième trimestre clos le 31 décembre, contre un bénéfice de 4,71 milliards (50 cents) un an auparavant. Le consensus de Reuters Estimates donnait un BPA de 49 cents.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 2% à 16,63 milliards de dollars, ce qui est là encore inférieur au consensus, qui était de 17,1 milliards.
"Il est évident que les conditions d'activité sont pire qu'on ne le pensait", commente Richard Williams, analyste de Cross Research. "Quant aux pertes d'emploi, c'est du lourd. A ma connaissance, on n'a jamais autant licencié chez Microsoft et cela veut dire que les temps ont vraiment changé".
Microsoft compte comprimer ses effectifs dans la recherche-développement, le marketing, le commercial, les départements financier et juridique, les ressources humaines et l'informatique dans les 18 mois qui viennent; 1.400 postes disparaissent dès jeudi. Les compressions représentent 5% environ de ses effectifs estimés à 95.000 salariés.
Ce faisant, le groupe informatique compte réduire de 1,5 milliard de dollars environ ses charges d'exploitation annualisées et retrancher 700 millions de dollars aux investissements durant l'exercice fiscal 2009.
Microsoft compte également réduire les frais de déplacement de 20%, supprimer les augmentations salariales au mérite en septembre et réduire fortement d'autres dépenses, notamment au niveau commercial, du marketing et de son campus de Puget Sound.
"L'activité économique et les dépenses informatiques ont ralenti au-delà de ce que l'on pensait durant le trimestre", dit le directeur financier Chris Liddell dans un communiqué. "Nous pensons que l'incertitude économique persistera durant le restant de l'exercice fiscal, débouchant avec une quasi certitude sur un chiffre d'affaires et des résultats en baisse au second semestre, par comparaison avec l'année précédente".
Source: Yahoo News
En conséquence, l'action Microsoft recule fortement en début de matinée à Wall Street, cédant 8,3% à 17,77 dollars.
Par contraste l'action Apple grimpe de 7,5% à 89 dollars, le rival juré de Microsoft ayant publié mercredi soir des résultats trimestriels meilleurs que prévu, ainsi que des prévisions qui ont agréablement surpris les investisseurs.
Microsoft a dégagé un bénéfice de 4,17 milliards de dollars, soit 47 cents par action, sur le deuxième trimestre clos le 31 décembre, contre un bénéfice de 4,71 milliards (50 cents) un an auparavant. Le consensus de Reuters Estimates donnait un BPA de 49 cents.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 2% à 16,63 milliards de dollars, ce qui est là encore inférieur au consensus, qui était de 17,1 milliards.
"Il est évident que les conditions d'activité sont pire qu'on ne le pensait", commente Richard Williams, analyste de Cross Research. "Quant aux pertes d'emploi, c'est du lourd. A ma connaissance, on n'a jamais autant licencié chez Microsoft et cela veut dire que les temps ont vraiment changé".
Microsoft compte comprimer ses effectifs dans la recherche-développement, le marketing, le commercial, les départements financier et juridique, les ressources humaines et l'informatique dans les 18 mois qui viennent; 1.400 postes disparaissent dès jeudi. Les compressions représentent 5% environ de ses effectifs estimés à 95.000 salariés.
Ce faisant, le groupe informatique compte réduire de 1,5 milliard de dollars environ ses charges d'exploitation annualisées et retrancher 700 millions de dollars aux investissements durant l'exercice fiscal 2009.
Microsoft compte également réduire les frais de déplacement de 20%, supprimer les augmentations salariales au mérite en septembre et réduire fortement d'autres dépenses, notamment au niveau commercial, du marketing et de son campus de Puget Sound.
"L'activité économique et les dépenses informatiques ont ralenti au-delà de ce que l'on pensait durant le trimestre", dit le directeur financier Chris Liddell dans un communiqué. "Nous pensons que l'incertitude économique persistera durant le restant de l'exercice fiscal, débouchant avec une quasi certitude sur un chiffre d'affaires et des résultats en baisse au second semestre, par comparaison avec l'année précédente".
Source: Yahoo News