Les libéraux démocrates, troisième force politique de Grande-Bretagne, réclament sa démission en raison du scandale des notes de frais. 'J'en suis arrivé à la conclusion que le président doit s'en aller', a déclaré dimanche Nick Clegg, qui dirige les 'Lib Dem'.
'Il a fait la preuve depuis un certain temps maintenant qu'il était un défenseur obstiné du statu quo alors qu'il nous faut de toute urgence au coeur de Westminster quelqu'un qui entreprendra une réforme radicale', a-t-il ajouté.
Ces commentaires inhabituels pour un chef de parti britannique souligne l'ampleur du scandale qui secoue depuis dix jours la classe politique britannique, travaillistes et conservateurs confondus. La porte-parole de Michael Martin a annoncé que ce dernier, qui doit s'adresser lundi aux parlementaires, aborderait cette question à ce moment. Elle n'a pas souhaité faire d'autres déclarations. D'après la presse, la reine Elizabeth elle-même aurait exprimé son inquiétude au premier ministre, Gordon Brown.
En tant que président de la Chambre des communes, chargé d'animer les débats à la Chambre, Michael Martin se retrouve au cœur du scandale des remboursements sur fonds publics de frais engagés à titre privé par des parlementaires. L'affaire a révélé les lacunes du système de contrôle et de vérification des notes de frais présentées par les députés.
Une motion de défiance pourrait être déposée lundi à son encontre. S'il est renversé, il sera le premier président de la Chambre des communes limogé depuis 1695. Selon Nick Clegg, la démission de Martin pourrait ne pas suffire à restaurer la confiance des Britanniques. 'Nous pourrions bien devoir dissoudre le Parlement, a-t-il dit. Je pense que ce Parlement restera dans l'Histoire comme un Parlement pourri. Nous devons le nettoyer de fond en comble, le renouveler et en changer complètement les élus et procédures.'
Source: Le Monde via Yahoo News
'Il a fait la preuve depuis un certain temps maintenant qu'il était un défenseur obstiné du statu quo alors qu'il nous faut de toute urgence au coeur de Westminster quelqu'un qui entreprendra une réforme radicale', a-t-il ajouté.
Ces commentaires inhabituels pour un chef de parti britannique souligne l'ampleur du scandale qui secoue depuis dix jours la classe politique britannique, travaillistes et conservateurs confondus. La porte-parole de Michael Martin a annoncé que ce dernier, qui doit s'adresser lundi aux parlementaires, aborderait cette question à ce moment. Elle n'a pas souhaité faire d'autres déclarations. D'après la presse, la reine Elizabeth elle-même aurait exprimé son inquiétude au premier ministre, Gordon Brown.
En tant que président de la Chambre des communes, chargé d'animer les débats à la Chambre, Michael Martin se retrouve au cœur du scandale des remboursements sur fonds publics de frais engagés à titre privé par des parlementaires. L'affaire a révélé les lacunes du système de contrôle et de vérification des notes de frais présentées par les députés.
Une motion de défiance pourrait être déposée lundi à son encontre. S'il est renversé, il sera le premier président de la Chambre des communes limogé depuis 1695. Selon Nick Clegg, la démission de Martin pourrait ne pas suffire à restaurer la confiance des Britanniques. 'Nous pourrions bien devoir dissoudre le Parlement, a-t-il dit. Je pense que ce Parlement restera dans l'Histoire comme un Parlement pourri. Nous devons le nettoyer de fond en comble, le renouveler et en changer complètement les élus et procédures.'
Source: Le Monde via Yahoo News