"Ce n'est plus une enquête sur la cause de sa mort. Il s'agit de l'élaboration d'une affaire pénale", a déclaré Mark Geragos, l'ancien avocat de la star, qui a ajouté ne pas penser que Michael Jackson se serait suicidé mais plutôt que l'utilisation imprudente d'un médicament ou d'une combinaison de médicaments auraient pu provoquer son décès le 25 juin dernier.
"Ils (les enquêteurs) soupçonnent fortement qu'il (le médecin) pourrait être responsable" de la mort du "roi de la pop", a déclaré Laurie Levenson, professeur de droit à l'Université de Loyola.
Mais les autorités de Los Angeles n'ont pas encore publiquement parlé d'enquête criminelle et continuent d'affirmer que le Dr Murray n'est pas considéré comme un suspect.
Parmi les objets saisis à sa clinique: 27 comprimés pour diminuer l'appétit, du phentermine, un dérivé de l'amphétamine, un comprimé de relaxant musculaire, le clonazepam, préconisé le plus souvent chez les épileptiques, des cartes bleues, des factures, des avis de l'Internal Revenue Service, le fisc américain, et des disques durs.
Le Dr Murray, 51 ans, est devenu le médecin personnel de Michael Jackson peu avant la mort de ce dernier et se trouvait aux côtés de l'artiste le 25 juin au moment du décès.
A l'automne dernier, il devait, après avoir été condamné dans des affaires juridiques, plus de 400.000 dollars (282.000 euros). Il aurait dû suivre Michael Jackson lors de ses 50 concerts à Londres de juillet 2009 à mars 2010 et aurait dû toucher 150.000 dollars par mois, selon les médias.
Le médecin est resté discret depuis la mort de Michael Jackson à l'âge de 50 ans. Il a été interrogé deux fois par la police mais ne s'est pas exprimé publiquement. Son bureau était fermé vendredi et les rideaux tirés.
Le médecin légiste en chef adjoint du comté de Los Angeles, Ed Winter, a déclaré qu'il faudrait attendre au moins jusqu'à la fin de la semaine à venir pour connaître les conclusions des rapports toxicologiques sur la cause de la mort de Jackson.
Il faudrait des éléments de preuve très solides pour que les enquêteurs osent ouvrir des poursuites, non plus pour simple négligence mais pour négligence criminelle, estime Greg Scott, ancien procureur.
Et même s'ils franchissent le pas, la tâche ne sera pas aisée au tribunal, souligne-t-il: "Les affaires visant des médecins sont extrêmement difficiles. On demande au jury de critiquer après coup les décisions d'un professionnel, ce qu'on ne fait pas souvent. Si un médecin nous dit de faire quelque chose, nous le faisons", remarque-t-il. En outre, ajoute Greg Scott, "si la défense trouve ne serait-ce qu'un médecin pour déclarer que c'était le traitement adéquat, on est dans le doute raisonnable" et le suspect ne devrait pas être condamné.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Ils (les enquêteurs) soupçonnent fortement qu'il (le médecin) pourrait être responsable" de la mort du "roi de la pop", a déclaré Laurie Levenson, professeur de droit à l'Université de Loyola.
Mais les autorités de Los Angeles n'ont pas encore publiquement parlé d'enquête criminelle et continuent d'affirmer que le Dr Murray n'est pas considéré comme un suspect.
Parmi les objets saisis à sa clinique: 27 comprimés pour diminuer l'appétit, du phentermine, un dérivé de l'amphétamine, un comprimé de relaxant musculaire, le clonazepam, préconisé le plus souvent chez les épileptiques, des cartes bleues, des factures, des avis de l'Internal Revenue Service, le fisc américain, et des disques durs.
Le Dr Murray, 51 ans, est devenu le médecin personnel de Michael Jackson peu avant la mort de ce dernier et se trouvait aux côtés de l'artiste le 25 juin au moment du décès.
A l'automne dernier, il devait, après avoir été condamné dans des affaires juridiques, plus de 400.000 dollars (282.000 euros). Il aurait dû suivre Michael Jackson lors de ses 50 concerts à Londres de juillet 2009 à mars 2010 et aurait dû toucher 150.000 dollars par mois, selon les médias.
Le médecin est resté discret depuis la mort de Michael Jackson à l'âge de 50 ans. Il a été interrogé deux fois par la police mais ne s'est pas exprimé publiquement. Son bureau était fermé vendredi et les rideaux tirés.
Le médecin légiste en chef adjoint du comté de Los Angeles, Ed Winter, a déclaré qu'il faudrait attendre au moins jusqu'à la fin de la semaine à venir pour connaître les conclusions des rapports toxicologiques sur la cause de la mort de Jackson.
Il faudrait des éléments de preuve très solides pour que les enquêteurs osent ouvrir des poursuites, non plus pour simple négligence mais pour négligence criminelle, estime Greg Scott, ancien procureur.
Et même s'ils franchissent le pas, la tâche ne sera pas aisée au tribunal, souligne-t-il: "Les affaires visant des médecins sont extrêmement difficiles. On demande au jury de critiquer après coup les décisions d'un professionnel, ce qu'on ne fait pas souvent. Si un médecin nous dit de faire quelque chose, nous le faisons", remarque-t-il. En outre, ajoute Greg Scott, "si la défense trouve ne serait-ce qu'un médecin pour déclarer que c'était le traitement adéquat, on est dans le doute raisonnable" et le suspect ne devrait pas être condamné.
Source: Associated Presse via Yahoo News