Florence Cassez a été condamnée pour quatre enlèvements commis en 2005. Lundi, la Cour suprême du Mexique a ramené la condamnation de 96 à 70 ans, en la blanchissant dans une des quatre affaires. Cette décision intervenait à une semaine de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy au Mexique.
Son avocat mexicain, Agustin Acosta, a qualifié le jugement de décevant, et largement symbolique, parce que la durée maximale d'emprisonnement prévue au Mexique est de 60 ans. Il précise que Florence Cassez peut demander à purger sa peine en France, comme le prévoit un accord entre les deux pays. Mais dans ce cas, elle devra renoncer à faire appel du jugement.
D'après Acosta, la Française peut demander à un tribunal fédéral de casser le premier jugement, et attendre l'avis d'un second tribunal. Une procédure qui serait longue et incertaine. "C'est très difficile de choisir, parce que cela suppose qu'elle accepte sa condamnation. En plus, ce ne serait qu'une approbation formelle, puisque Florence continue à clamer son innocence du plus profond de sa conscience", poursuit l'avocat mexicain.
Cassez, âgée de 34 ans, a reconnu qu'elle vivait dans un ranch où trois personnes kidnappées étaient retenues, dont une petite fille de 8 ans. Mais elle affirme qu'elle vivait seulement une romance avec un des Mexicains arrêtés, et ignorait que les personnes en question avaient été enlevées. Toutefois, une des victimes a identifié Florence Cassez comme faisant partie des ravisseurs.
Le gouvernement mexicain a prétendu avoir mené un raid sur le ranch accompagné de caméras de télévision, raid au cours duquel Cassez et son ami mexicain avait été pris, tandis que les otages étaient libérés. Plus tard, le gouvernement mexicain a reconnu que la Française avait en réalité été arrêtée la veille.
Selon Me Acosta, cette mise en scène est symptomatique du comportement douteux de la police dans cette affaire. "L'institution chargée de l'enquête et de découvrir la vérité a enclenché le tout, lancé tout le processus, en mentant au peuple mexicain", selon lui.
Comme l'affaire a eu une forte couverture médiatique en France, Acosta espère que Cassez pourra repartir avec Nicolas Sarkozy, lors de sa visite officielle au Mexique. Mais il juge la perspective d'une amnistie du président mexicain Felipe Calderon improbable.
Source: Yahoo News
Son avocat mexicain, Agustin Acosta, a qualifié le jugement de décevant, et largement symbolique, parce que la durée maximale d'emprisonnement prévue au Mexique est de 60 ans. Il précise que Florence Cassez peut demander à purger sa peine en France, comme le prévoit un accord entre les deux pays. Mais dans ce cas, elle devra renoncer à faire appel du jugement.
D'après Acosta, la Française peut demander à un tribunal fédéral de casser le premier jugement, et attendre l'avis d'un second tribunal. Une procédure qui serait longue et incertaine. "C'est très difficile de choisir, parce que cela suppose qu'elle accepte sa condamnation. En plus, ce ne serait qu'une approbation formelle, puisque Florence continue à clamer son innocence du plus profond de sa conscience", poursuit l'avocat mexicain.
Cassez, âgée de 34 ans, a reconnu qu'elle vivait dans un ranch où trois personnes kidnappées étaient retenues, dont une petite fille de 8 ans. Mais elle affirme qu'elle vivait seulement une romance avec un des Mexicains arrêtés, et ignorait que les personnes en question avaient été enlevées. Toutefois, une des victimes a identifié Florence Cassez comme faisant partie des ravisseurs.
Le gouvernement mexicain a prétendu avoir mené un raid sur le ranch accompagné de caméras de télévision, raid au cours duquel Cassez et son ami mexicain avait été pris, tandis que les otages étaient libérés. Plus tard, le gouvernement mexicain a reconnu que la Française avait en réalité été arrêtée la veille.
Selon Me Acosta, cette mise en scène est symptomatique du comportement douteux de la police dans cette affaire. "L'institution chargée de l'enquête et de découvrir la vérité a enclenché le tout, lancé tout le processus, en mentant au peuple mexicain", selon lui.
Comme l'affaire a eu une forte couverture médiatique en France, Acosta espère que Cassez pourra repartir avec Nicolas Sarkozy, lors de sa visite officielle au Mexique. Mais il juge la perspective d'une amnistie du président mexicain Felipe Calderon improbable.
Source: Yahoo News