Conformément à la pratique, ni les identités des condamnés, ni les crimes qui les ont envoyés au gibet n'ont été officiellement dévoilés. Toutefois, selon Amnesty International et les médias locaux, il s'agit de trois sexagénaires: Hifumi Takezawa, né en 1937, Kozo Segawa, né en 1947, et Yoshio Iwamoto, né en 1945.
Takezawa avait été condamné à mort en 2000 pour trois meurtres commis dans les années 1990. Segawa avait pour sa part été condamné en 2001 pour le meurtre d'un couple lors d'un cambriolage. Quant à Iwamoto, il avait été reconnu coupable en 2001 de deux meurtres lors d'attaques à main armée.
Il est courant au Japon que des condamnés soient pendus juste avant un changement de gouvernement et la nomination d'un nouveau ministre de la Justice. Un remaniement ministériel est attendu lundi.
Ces exécutions portent à six le nombre de condamnés mis à mort depuis le mois de janvier. Trois autres condamnés à mort pour meurtres avaient été pendus le 27 avril. Le 25 décembre 2006, jour de Noël, les autorités japonaises avaient envoyé à la potence quatre condamnés pour meurtres, dont deux septuagénaires.
Ces exécutions avaient mis un terme à un moratoire de facto de plus de quinze mois, en raison des convictions abolitionnistes du ministre de la Justice de l'époque, l'avocat bouddhiste Seiken Sugiura. Il a été remplacé en septembre 2006 par l'actuel ministre, Jinen Nigase, un partisan de la peine capitale.
Le nombre de condamnés attendant dans les couloirs de la mort japonais après avoir épuisé toutes les voies de recours dépasse actuellement la centaine. En 2006, 22 personnes ont été condamnées à mort par la justice nippone.
Réputé pour sa faible criminalité, le Japon est, avec les Etats-Unis, le seul grand pays industrialisé à ne pas avoir aboli la peine capitale.
Le condamné le plus célèbre du pays est Shoko Asahara, gourou fondateur de la secte Aum Vérité Suprême, condamné au gibet en 2004 pour un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (12 morts et 5500 blessés) en 1995 ainsi que pour 15 autres homicides.
Takezawa avait été condamné à mort en 2000 pour trois meurtres commis dans les années 1990. Segawa avait pour sa part été condamné en 2001 pour le meurtre d'un couple lors d'un cambriolage. Quant à Iwamoto, il avait été reconnu coupable en 2001 de deux meurtres lors d'attaques à main armée.
Il est courant au Japon que des condamnés soient pendus juste avant un changement de gouvernement et la nomination d'un nouveau ministre de la Justice. Un remaniement ministériel est attendu lundi.
Ces exécutions portent à six le nombre de condamnés mis à mort depuis le mois de janvier. Trois autres condamnés à mort pour meurtres avaient été pendus le 27 avril. Le 25 décembre 2006, jour de Noël, les autorités japonaises avaient envoyé à la potence quatre condamnés pour meurtres, dont deux septuagénaires.
Ces exécutions avaient mis un terme à un moratoire de facto de plus de quinze mois, en raison des convictions abolitionnistes du ministre de la Justice de l'époque, l'avocat bouddhiste Seiken Sugiura. Il a été remplacé en septembre 2006 par l'actuel ministre, Jinen Nigase, un partisan de la peine capitale.
Le nombre de condamnés attendant dans les couloirs de la mort japonais après avoir épuisé toutes les voies de recours dépasse actuellement la centaine. En 2006, 22 personnes ont été condamnées à mort par la justice nippone.
Réputé pour sa faible criminalité, le Japon est, avec les Etats-Unis, le seul grand pays industrialisé à ne pas avoir aboli la peine capitale.
Le condamné le plus célèbre du pays est Shoko Asahara, gourou fondateur de la secte Aum Vérité Suprême, condamné au gibet en 2004 pour un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (12 morts et 5500 blessés) en 1995 ainsi que pour 15 autres homicides.