Les otages au Niger auraient été victimes d'une "trahison"
Les ravisseurs de sept personnes, dont cinq Français, au Niger visaient initialement un convoi et ont bénéficié d'une "trahison" au sein d'Areva, selon un conseiller sécurité de l'entreprise. L'opération des activistes visait au départ "une mission d'information qui venait de France et de l'étranger" et qui devait arriver à Arlit, dans le nord du Niger, en provenance de Niamey, a expliqué le colonel Jacques Hogard lundi sur RTL. Le convoi serait toutefois parti plus tôt que prévu pour des raisons d'escorte et de météo. "Mais ils avaient cette information pour essayer de les enlever. Ils ont raté en fait la cible initialement prévue", a dit Jacques Hogard, expliquant que les ravisseurs auraient alors choisi de prendre d'autres otages à Arlit. Selon lui, les ravisseurs "ont bénéficié d'une excellente information au sein du groupe Areva". "On peut même appeler ça une trahison", a-t-il assuré. Areva avait auparavant reconnu par la voix de son porte-parole que des défaillances, voire des complicités, avaient pu favoriser l'enlèvement. Le groupe nucléaire français a cependant assuré ne jamais avoir refusé d'aide des autorités nigériennes en matière de sécurité, comme l'avait suggéré un responsable nigérien.(reuters)
Menace terroriste: Cambadélis regrette le manque de «transparence»
La menace terroriste est peut-être «réelle», selon les termes de Brice Hortefeux, elle est également floue, d'après Jean-Christophe Cambadélis. Sur le plateau de Canal , le député socialiste de Paris a regretté le manque d'informations communiquées aux parlementaires et aux leaders de partis politiques, alors que la journée a été dominée par de nombreuses annonces en la matière de la part du gouvernement. «On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de transparence. Il y a beaucoup d'annonces mais la représentation nationale et les principaux leaders des partis politiques ne sont pas informés», a estimé Jean-Christophe Cambadélis. «Il fut un temps où on faisait venir, quand il y avait des menaces, à Matignon ou à l'Elysée l'ensemble des leaders pour les tenir informés du risque», a-t-il rappelé. «Je pense qu'il y a des risques malheureusement». «On nous dit: la menace est là, mais qui, quoi, qui est-ce, comment, on n'en sait rien. On est dans le brouillard pour quelque chose qui touche à la sécurité des Français», a-t-il regretté. Pour autant, le député refuse de polémiquer sur la réalité de la menace terroriste et «ne pense pas» qu'elle soit instrumentalisée par le pouvoir. «Je pense qu'il y a des risques (terroristes), malheureusement», a-t-il reconnu. Ce lundi, les autorités se sont alarmées d'un risque d'attentat accru sur le sol français, sur la base d'un renseignement provenant d'Algérie concernant une menace qui émanerait d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).(20minutes)
Source: Yahoo Actualirés
Les ravisseurs de sept personnes, dont cinq Français, au Niger visaient initialement un convoi et ont bénéficié d'une "trahison" au sein d'Areva, selon un conseiller sécurité de l'entreprise. L'opération des activistes visait au départ "une mission d'information qui venait de France et de l'étranger" et qui devait arriver à Arlit, dans le nord du Niger, en provenance de Niamey, a expliqué le colonel Jacques Hogard lundi sur RTL. Le convoi serait toutefois parti plus tôt que prévu pour des raisons d'escorte et de météo. "Mais ils avaient cette information pour essayer de les enlever. Ils ont raté en fait la cible initialement prévue", a dit Jacques Hogard, expliquant que les ravisseurs auraient alors choisi de prendre d'autres otages à Arlit. Selon lui, les ravisseurs "ont bénéficié d'une excellente information au sein du groupe Areva". "On peut même appeler ça une trahison", a-t-il assuré. Areva avait auparavant reconnu par la voix de son porte-parole que des défaillances, voire des complicités, avaient pu favoriser l'enlèvement. Le groupe nucléaire français a cependant assuré ne jamais avoir refusé d'aide des autorités nigériennes en matière de sécurité, comme l'avait suggéré un responsable nigérien.(reuters)
Menace terroriste: Cambadélis regrette le manque de «transparence»
La menace terroriste est peut-être «réelle», selon les termes de Brice Hortefeux, elle est également floue, d'après Jean-Christophe Cambadélis. Sur le plateau de Canal , le député socialiste de Paris a regretté le manque d'informations communiquées aux parlementaires et aux leaders de partis politiques, alors que la journée a été dominée par de nombreuses annonces en la matière de la part du gouvernement. «On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de transparence. Il y a beaucoup d'annonces mais la représentation nationale et les principaux leaders des partis politiques ne sont pas informés», a estimé Jean-Christophe Cambadélis. «Il fut un temps où on faisait venir, quand il y avait des menaces, à Matignon ou à l'Elysée l'ensemble des leaders pour les tenir informés du risque», a-t-il rappelé. «Je pense qu'il y a des risques malheureusement». «On nous dit: la menace est là, mais qui, quoi, qui est-ce, comment, on n'en sait rien. On est dans le brouillard pour quelque chose qui touche à la sécurité des Français», a-t-il regretté. Pour autant, le député refuse de polémiquer sur la réalité de la menace terroriste et «ne pense pas» qu'elle soit instrumentalisée par le pouvoir. «Je pense qu'il y a des risques (terroristes), malheureusement», a-t-il reconnu. Ce lundi, les autorités se sont alarmées d'un risque d'attentat accru sur le sol français, sur la base d'un renseignement provenant d'Algérie concernant une menace qui émanerait d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).(20minutes)
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