Media training des mineurs chiliens pour affronter la presse
La captivité des 33 mineurs chiliens coincés depuis le 5 août dernier dans la mine de San José entre dans sa « dernière phase ». Pour les préparer à affronter les centaines de journalistes ils bénéficient d'un média training : gerer son stress face à la caméra, faire répeter une question...Les autorités ont annoncé une libération probable des mineurs pour la deuxième quinzaine du mois d'octobre. Plus de 700 personnes sont attendues pour couvrir l'évènement : journalistes locaux et internationaux seront tous là.Pour faire face à la pression médiatique, les mineurs suivent un entraînement délivré par un journaliste de l'Association chilienne de sécurité. Il est notamment chargé de « leur enseigner à exprimer clairement leurs idées » et « de les mettre en situation afin qu'ils puissent gérer leur stress face aux micros et caméras », selon le quotidien vénézuélien ElUniversal.com.Ou encore, faire répéter une question quand on ne l'a pas comprise, ou éconduire poliment un journaliste auquel on ne veut pas répondre.Les familles au cur du show médiatique
A la surface, le nouveau show médiatique chilien bat son plein, selon Emilio Ruchansky, journaliste au quotidien argentin Pagina12. Apparition sur les écrans des familles recevant les premières cartes postales des êtres chers, retransmission en direct du premier plat chaud envoyé aux prisonniers : boulettes de viande et riz à l'heure du déjeuner ; poulet avec pommes de terre pour le dîner.Mais l'heure de gloire possède ses revers. Dans le campement Esperanza, situé au pied de la mine, les « maîtresses » des mineurs ont fait leur apparition. Car l'Etat chilien a promis une indemnisation à chacune des familles. Afin de mettre au claire certaines situations, l'Etat pourrait décider de contacter les mineurs -aujourd'hui non informés- pour leur demander à qui il doit verser l'argent.Afin de gérer leur sortie de la mine, la formation des mineurs en « expression orale et relations publiques » se poursuit. « Les mineurs sont très contents des activités qui se sont déroulées cette semaine », affirme le docteur Alberto Iturra, toujours à l'Universal.com.(Rue89)
Cameron compte réduire les allocations familiales
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a défendu mardi l'idée d'une réduction des allocations familiales aux foyers les plus aisés, avancée la veille à la conférence du Parti conservateur par le chancelier de l'Echiquier, George Osborne.Contraire aux engagements électoraux de David Cameron, la mesure envisagée, qui toucherait plus d'un million de familles, suscite une forte indignation dans les rangs conservateurs, où même certains des plus ardents partisans du Premier ministre la qualifient de brutale et inique.Elle signifie que le noyau dur de l'électoral Tory se sera appauvri à son introduction prévue, en 2013, alors même que l'opposition travailliste est revenue en tête dans les sondages pour la première fois depuis trois ans et que les inquiétudes s'accroissent face à une reprise qui se fait attendre.Une telle réduction des allocations familiales, symbolique des années d'austérité qui s'annoncent, ne permettrait d'économiser qu'un milliard de livres - une goutte d'eau par rapport aux 150 milliards de livres (172 milliards d'euros) du déficit budgétaire record atteint par le Royaume-Uni.En s'attaquant au sacro-saint principe de l'Etat providence, qui veut que les allocations familiales bénéficient à tous les parents indépendamment de leurs niveaux de revenus, David Cameron signifie à la classe moyenne qu'elle devra partager le fardeau de l'austérité à venir.
"J'aurais souhaité ne pas en venir là mais nous devons nous attaquer aux problèmes auxquels nous sommes confrontés et nous devons le faire d'une façon équitable qui épargne les plus pauvres", a déclaré le Premier ministre à la BBC."L'OPTION LA PLUS BRUTALE"En pratique, une famille de trois enfants dont un des parents est au foyer et l'autre gagne au moins 44.000 livres par an (50.000 euros) verra ses revenus annuels fondre de 2.500 livres.Mais ce projet comporte un certain nombre d'imperfections. Ainsi, des parents dont les revenus combinés atteindraient jusqu'à 86.000 livres par an ne seraient pas touchés par la mesure si aucun des deux ne gagne plus de 44.000 livres."Certaines familles considèrent comme injuste la façon dont on va les priver et cela va sérieusement affecter l'incitation au travail pour certaines d'entre elles", jugent les chercheurs de l'Institut d'études fiscales.David Cameron est arrivé au pouvoir en mai, après avoir mis fin à 13 ans ininterrompus de pouvoir travailliste, mais le Parti conservateur n'est pas majoritaire et il a dû nouer avec les libéraux démocrates de Nick Clegg une alliance gouvernementale qui semble tenir bon pour le moment en dépit des prédictions pessimistes de nombre d'observateurs.Mais, à s'en tenir aux sondages, ce pacte n'a pas profité aux "Lib Dems", dont les électeurs ne semblent pas avoir apprécié ce 'mariage de raison' en vue d'une politique d'austérité qui, par essence, ne peut être populaire.Le projet de réduction des allocations familiales, qui risque de rogner un peu plus la popularité des deux partis au pouvoir, était "l'option la plus brutale", écrit le Daily Telegraph, quotidien très lu par les électeurs conservateurs.Autre quotidien à grande audience chez les Tories, le Daily Mail, qui a jusqu'à présent soutenu fermement Cameron, l'avertit mardi que les électeurs ne supporteront pas qu'il bâcle sa réforme de la sécurité sociale.(Reuters)
Source : Yahoo Actualités
La captivité des 33 mineurs chiliens coincés depuis le 5 août dernier dans la mine de San José entre dans sa « dernière phase ». Pour les préparer à affronter les centaines de journalistes ils bénéficient d'un média training : gerer son stress face à la caméra, faire répeter une question...Les autorités ont annoncé une libération probable des mineurs pour la deuxième quinzaine du mois d'octobre. Plus de 700 personnes sont attendues pour couvrir l'évènement : journalistes locaux et internationaux seront tous là.Pour faire face à la pression médiatique, les mineurs suivent un entraînement délivré par un journaliste de l'Association chilienne de sécurité. Il est notamment chargé de « leur enseigner à exprimer clairement leurs idées » et « de les mettre en situation afin qu'ils puissent gérer leur stress face aux micros et caméras », selon le quotidien vénézuélien ElUniversal.com.Ou encore, faire répéter une question quand on ne l'a pas comprise, ou éconduire poliment un journaliste auquel on ne veut pas répondre.Les familles au cur du show médiatique
A la surface, le nouveau show médiatique chilien bat son plein, selon Emilio Ruchansky, journaliste au quotidien argentin Pagina12. Apparition sur les écrans des familles recevant les premières cartes postales des êtres chers, retransmission en direct du premier plat chaud envoyé aux prisonniers : boulettes de viande et riz à l'heure du déjeuner ; poulet avec pommes de terre pour le dîner.Mais l'heure de gloire possède ses revers. Dans le campement Esperanza, situé au pied de la mine, les « maîtresses » des mineurs ont fait leur apparition. Car l'Etat chilien a promis une indemnisation à chacune des familles. Afin de mettre au claire certaines situations, l'Etat pourrait décider de contacter les mineurs -aujourd'hui non informés- pour leur demander à qui il doit verser l'argent.Afin de gérer leur sortie de la mine, la formation des mineurs en « expression orale et relations publiques » se poursuit. « Les mineurs sont très contents des activités qui se sont déroulées cette semaine », affirme le docteur Alberto Iturra, toujours à l'Universal.com.(Rue89)
Cameron compte réduire les allocations familiales
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a défendu mardi l'idée d'une réduction des allocations familiales aux foyers les plus aisés, avancée la veille à la conférence du Parti conservateur par le chancelier de l'Echiquier, George Osborne.Contraire aux engagements électoraux de David Cameron, la mesure envisagée, qui toucherait plus d'un million de familles, suscite une forte indignation dans les rangs conservateurs, où même certains des plus ardents partisans du Premier ministre la qualifient de brutale et inique.Elle signifie que le noyau dur de l'électoral Tory se sera appauvri à son introduction prévue, en 2013, alors même que l'opposition travailliste est revenue en tête dans les sondages pour la première fois depuis trois ans et que les inquiétudes s'accroissent face à une reprise qui se fait attendre.Une telle réduction des allocations familiales, symbolique des années d'austérité qui s'annoncent, ne permettrait d'économiser qu'un milliard de livres - une goutte d'eau par rapport aux 150 milliards de livres (172 milliards d'euros) du déficit budgétaire record atteint par le Royaume-Uni.En s'attaquant au sacro-saint principe de l'Etat providence, qui veut que les allocations familiales bénéficient à tous les parents indépendamment de leurs niveaux de revenus, David Cameron signifie à la classe moyenne qu'elle devra partager le fardeau de l'austérité à venir.
"J'aurais souhaité ne pas en venir là mais nous devons nous attaquer aux problèmes auxquels nous sommes confrontés et nous devons le faire d'une façon équitable qui épargne les plus pauvres", a déclaré le Premier ministre à la BBC."L'OPTION LA PLUS BRUTALE"En pratique, une famille de trois enfants dont un des parents est au foyer et l'autre gagne au moins 44.000 livres par an (50.000 euros) verra ses revenus annuels fondre de 2.500 livres.Mais ce projet comporte un certain nombre d'imperfections. Ainsi, des parents dont les revenus combinés atteindraient jusqu'à 86.000 livres par an ne seraient pas touchés par la mesure si aucun des deux ne gagne plus de 44.000 livres."Certaines familles considèrent comme injuste la façon dont on va les priver et cela va sérieusement affecter l'incitation au travail pour certaines d'entre elles", jugent les chercheurs de l'Institut d'études fiscales.David Cameron est arrivé au pouvoir en mai, après avoir mis fin à 13 ans ininterrompus de pouvoir travailliste, mais le Parti conservateur n'est pas majoritaire et il a dû nouer avec les libéraux démocrates de Nick Clegg une alliance gouvernementale qui semble tenir bon pour le moment en dépit des prédictions pessimistes de nombre d'observateurs.Mais, à s'en tenir aux sondages, ce pacte n'a pas profité aux "Lib Dems", dont les électeurs ne semblent pas avoir apprécié ce 'mariage de raison' en vue d'une politique d'austérité qui, par essence, ne peut être populaire.Le projet de réduction des allocations familiales, qui risque de rogner un peu plus la popularité des deux partis au pouvoir, était "l'option la plus brutale", écrit le Daily Telegraph, quotidien très lu par les électeurs conservateurs.Autre quotidien à grande audience chez les Tories, le Daily Mail, qui a jusqu'à présent soutenu fermement Cameron, l'avertit mardi que les électeurs ne supporteront pas qu'il bâcle sa réforme de la sécurité sociale.(Reuters)
Source : Yahoo Actualités