Sauf accroc, la grève générale "contre la vie chère et pour le pouvoir d'achat" prendra donc officiellement fin après 38 jours d'âpres mais fructueuses négociations.
Une manifestation "festive" devrait accompagner la fin du mouvement social samedi soir à Fort-de-France, a précisé le collectif sur son site qui, d'ici là, appelle "la population à rester mobilisée et à répondre aux mots d'ordre du collectif".
"La phase la plus aiguë de la crise semble passée, mais il reste encore de nombreux points en voie de règlement", a justifié Philippe Pierre-Charles, l'un des chefs de file de l'intersyndicale.
Les différentes parties se sont en effet entendues sur un calendrier de commissions afin d'aborder les questions qui n'ont pas encore abouti, comme le coût des pièces détachées automobiles, du transport de marchandises, des télécommunications, la problématique de l'agriculture et des minimas sociaux. Les discussions devaient débuter ce jeudi après-midi en préfecture et se poursuivre jusqu'au 27 mars.
Depuis le lancement du mouvement social le 5 février en Martinique, les grévistes ont obtenu gain de cause sur leurs deux principales revendications: la baisse de 20% du prix de 400 articles parmi 100 "familles de produit de première nécessité" et l'augmentation de 200 euros net par mois pour les agents territoriaux et les salariés du privé touchant jusqu'à 1,4 SMIC (1.849 euros brut).
En outre, pour le secteur privé, les personnes touchant entre 1,4 et 1,6 SMIC (2.113 euros brut) bénéficieront d'une revalorisation de 4% de leur salaire et, au-delà de ce seuil, une augmentation de 2%. L'accord sur les salaires signé tôt mercredi entre le collectif, le patronat et les collectivités territoriales est rétroactif et prend effet au 1er mars.
Source: Yahoo News
Une manifestation "festive" devrait accompagner la fin du mouvement social samedi soir à Fort-de-France, a précisé le collectif sur son site qui, d'ici là, appelle "la population à rester mobilisée et à répondre aux mots d'ordre du collectif".
"La phase la plus aiguë de la crise semble passée, mais il reste encore de nombreux points en voie de règlement", a justifié Philippe Pierre-Charles, l'un des chefs de file de l'intersyndicale.
Les différentes parties se sont en effet entendues sur un calendrier de commissions afin d'aborder les questions qui n'ont pas encore abouti, comme le coût des pièces détachées automobiles, du transport de marchandises, des télécommunications, la problématique de l'agriculture et des minimas sociaux. Les discussions devaient débuter ce jeudi après-midi en préfecture et se poursuivre jusqu'au 27 mars.
Depuis le lancement du mouvement social le 5 février en Martinique, les grévistes ont obtenu gain de cause sur leurs deux principales revendications: la baisse de 20% du prix de 400 articles parmi 100 "familles de produit de première nécessité" et l'augmentation de 200 euros net par mois pour les agents territoriaux et les salariés du privé touchant jusqu'à 1,4 SMIC (1.849 euros brut).
En outre, pour le secteur privé, les personnes touchant entre 1,4 et 1,6 SMIC (2.113 euros brut) bénéficieront d'une revalorisation de 4% de leur salaire et, au-delà de ce seuil, une augmentation de 2%. L'accord sur les salaires signé tôt mercredi entre le collectif, le patronat et les collectivités territoriales est rétroactif et prend effet au 1er mars.
Source: Yahoo News