"Nicolas Sarkozy n'a pas voulu se donner les moyens de relancer l'économie", a-t-elle lancé sur France-Info, reprochant notamment au président de ne toucher ni au bouclier fiscal ni aux niches fiscales. "Il continue à réduire les crédits en matière de logement, en matière d'emploi, tout ce qui aujourd'hui pourrait relancer en France la croissance et donc l'emploi et le pouvoir d'achat".
Et Martine Aubry d'ironiser: "Nicolas Sarkozy a dit en gros: 'écoutez ce que je dis et surtout ne regardez pas ce que je fais'. Il a attaqué le libéralisme alors que, sans réserve et sans concession, il l'applique en France depuis un an et demi".
"Nous en subissons aujourd'hui les conséquences", a-t-elle analysé, en soulignant le "retournement de tendance énorme" en matière de chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté d'entre 30 et 40.000 au mois d'août. C'est la plus forte hausse des inscriptions à l'ANPE observée depuis mars 1993.
"Alors même qu'il (Nicolas Sarkozy, NDLR) félicite les Etats-Unis de prendre des mesures, de réinjecter de l'argent dans l'économie, on nous annonce hier un budget qui fait tout l'inverse", a encore tancé l'ancienne ministre de l'Emploi de Lionel Jospin.
Selon elle, "l'augmentation du chômage, cet énorme problème du pouvoir d'achat et cette récession, ce sont les conséquences de la politique de Nicolas Sarkozy".
"Il avait dit qu'il serait le président du pouvoir d'achat, il a fait tout l'inverse", a-t-elle sermonné. "Il avait qu'il serait le président de la France des propriétaires, il recule encore aujourd'hui les crédits pour le logement".
"Alors qu'aujourd'hui nous aurions besoin d'argent pour relancer l'économie (...) Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise", a accusé Martine Aubry. "Les beaux discours, c'est bien mais quand on fait l'inverse dans son pays, ça ne fait pas honneur à la politique".
Source: Yahoo News
Et Martine Aubry d'ironiser: "Nicolas Sarkozy a dit en gros: 'écoutez ce que je dis et surtout ne regardez pas ce que je fais'. Il a attaqué le libéralisme alors que, sans réserve et sans concession, il l'applique en France depuis un an et demi".
"Nous en subissons aujourd'hui les conséquences", a-t-elle analysé, en soulignant le "retournement de tendance énorme" en matière de chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté d'entre 30 et 40.000 au mois d'août. C'est la plus forte hausse des inscriptions à l'ANPE observée depuis mars 1993.
"Alors même qu'il (Nicolas Sarkozy, NDLR) félicite les Etats-Unis de prendre des mesures, de réinjecter de l'argent dans l'économie, on nous annonce hier un budget qui fait tout l'inverse", a encore tancé l'ancienne ministre de l'Emploi de Lionel Jospin.
Selon elle, "l'augmentation du chômage, cet énorme problème du pouvoir d'achat et cette récession, ce sont les conséquences de la politique de Nicolas Sarkozy".
"Il avait dit qu'il serait le président du pouvoir d'achat, il a fait tout l'inverse", a-t-elle sermonné. "Il avait qu'il serait le président de la France des propriétaires, il recule encore aujourd'hui les crédits pour le logement".
"Alors qu'aujourd'hui nous aurions besoin d'argent pour relancer l'économie (...) Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise", a accusé Martine Aubry. "Les beaux discours, c'est bien mais quand on fait l'inverse dans son pays, ça ne fait pas honneur à la politique".
Source: Yahoo News