Jean-Noël Guérini, candidat PS à la mairie de Marseille, refuse de griller les étapes. A une dame qui lui donne du "Bonsoir monsieur le maire", mercredi lors d'un meeting itinérant en huit étapes dans la ville, il s'empresse de rétorquer: "Non je ne suis pas encore maire, attendez le 16" mars.
"C'est ensemble que nous gagnerons", répète-t-il, invitant les "Marseillais à aller voter dimanche pour le changement".
Le premier rendez-vous de ce meeting nouveau genre a lieu sur un Vieux-Port balayé par le mistral, dans le premier des huit secteurs marseillais. M. Guérini ne se prive pas de rappeler que c'est le refus "du maire UMP sortant" - sa façon de désigner M. Gaudin - de lui laisser organiser une grande réunion publique sur une place du centre ville qui l'a poussé à choisir cette option.
"Il nous a obligés à innover, il nous permet de montrer de quel côté est la modernité", a-t-il lancé à la foule, avant de détailler sa vision pour Marseille et ses différents projets.
A chaque halte, dans les huit secteurs de la ville qu'il rallie à moto ou en métro, face à chaque fois à une foule de cent à six cents personnes, il détaille l'un de ses projets: améliorer les transports, rendre la ville propre en six mois, créer 3.000 places en crèche, faire diminuer le chômage actuellement de 12,6%...
"Il est urgent de regarder la vérité en face. La vérité d'une ville où 28% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté", clame-t-il lors de sa dernière étape devant le Palais Longchamp, dénonçant "la vitrine fabriquée où il (M. Gaudin, ndlr) jouait Pagnol pour le plus grand plaisir des caméras parisiennes". Marseille "mérite mieux que ses formules usées qui ne font plus rire personne", juge-t-il, ajoutant que "personne n'est propriétaire de l'amour de Marseille".
A chaque étape, M. Guérini s'offre un bain de foule, serrant des mains, embrassant ceux qui veulent l'être, visiblement à l'aise, lui réputé timide.
Vêtu d'un manteau de cuir noir, il a choisi de faire une partie des trajets en moto "pour montrer là où les transports en commun font défaut", suivi d'une vingtaines de motards, supporters et journalistes.
Dans le métro où une partie des sympathisants le suit, c'est la cohue, ambiance colonie de vacances, avec des cris "Guérini à la mairie!". Le candidat échange des accolades avec des passagers. "C'est la galère hein !", demande-t-il à deux étudiantes en médecine qui se plaignent du manque de transports.
Un passager l'interpelle: "Monsieur, Monsieur à combien elle va être la baguette ?" Un jeune: "J'ai un CV d'agent de propreté, est-ce que vous voulez le prendre ?" A chaque station, des jeunes gens le hèlent. Il répond d'un signe de la main. "Que je sois élu ou pas, cette campagne ça va me manquer", dit-il.
Au parc Chanot, dans un secteur en principe acquis à la droite, il est accueilli au son d'une musique Dance. Des militants distribuent des affiches à la sortie du métro: "Allez les jeunes, il faut y aller dimanche, voter contre Sarko, votez contre Gaudin".
yahoo.com
"C'est ensemble que nous gagnerons", répète-t-il, invitant les "Marseillais à aller voter dimanche pour le changement".
Le premier rendez-vous de ce meeting nouveau genre a lieu sur un Vieux-Port balayé par le mistral, dans le premier des huit secteurs marseillais. M. Guérini ne se prive pas de rappeler que c'est le refus "du maire UMP sortant" - sa façon de désigner M. Gaudin - de lui laisser organiser une grande réunion publique sur une place du centre ville qui l'a poussé à choisir cette option.
"Il nous a obligés à innover, il nous permet de montrer de quel côté est la modernité", a-t-il lancé à la foule, avant de détailler sa vision pour Marseille et ses différents projets.
A chaque halte, dans les huit secteurs de la ville qu'il rallie à moto ou en métro, face à chaque fois à une foule de cent à six cents personnes, il détaille l'un de ses projets: améliorer les transports, rendre la ville propre en six mois, créer 3.000 places en crèche, faire diminuer le chômage actuellement de 12,6%...
"Il est urgent de regarder la vérité en face. La vérité d'une ville où 28% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté", clame-t-il lors de sa dernière étape devant le Palais Longchamp, dénonçant "la vitrine fabriquée où il (M. Gaudin, ndlr) jouait Pagnol pour le plus grand plaisir des caméras parisiennes". Marseille "mérite mieux que ses formules usées qui ne font plus rire personne", juge-t-il, ajoutant que "personne n'est propriétaire de l'amour de Marseille".
A chaque étape, M. Guérini s'offre un bain de foule, serrant des mains, embrassant ceux qui veulent l'être, visiblement à l'aise, lui réputé timide.
Vêtu d'un manteau de cuir noir, il a choisi de faire une partie des trajets en moto "pour montrer là où les transports en commun font défaut", suivi d'une vingtaines de motards, supporters et journalistes.
Dans le métro où une partie des sympathisants le suit, c'est la cohue, ambiance colonie de vacances, avec des cris "Guérini à la mairie!". Le candidat échange des accolades avec des passagers. "C'est la galère hein !", demande-t-il à deux étudiantes en médecine qui se plaignent du manque de transports.
Un passager l'interpelle: "Monsieur, Monsieur à combien elle va être la baguette ?" Un jeune: "J'ai un CV d'agent de propreté, est-ce que vous voulez le prendre ?" A chaque station, des jeunes gens le hèlent. Il répond d'un signe de la main. "Que je sois élu ou pas, cette campagne ça va me manquer", dit-il.
Au parc Chanot, dans un secteur en principe acquis à la droite, il est accueilli au son d'une musique Dance. Des militants distribuent des affiches à la sortie du métro: "Allez les jeunes, il faut y aller dimanche, voter contre Sarko, votez contre Gaudin".
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