Quelque 4.500 membres de l'Istiqlal (nationaliste) devraient participer aux travaux de ce congrès, qui se dérouleront de vendredi à dimanche dans un complexe sportif de la capitale et dont le slogan est: "Ensemble pour un Maroc des réformes".
Secrétaire général de l'Istiqlal depuis 1998, M. El Fassi devrait à cette occasion présenter sa candidature pour un troisième mandat.
"Les statuts stipulent que le mandat du secrétaire général est renouvelable une seule fois. Mais la commission organisationnelle introduira une proposition permettant au secrétaire général de postuler à un nouveau mandat lorsqu'il se trouve être également Premier ministre", a expliqué Abdallah Bekkali, un dirigeant de l'Istiqlal.
L'Istiqlal, parti modéré, souhaite une réforme de la Constitution actuelle pour élargir les prérogatives du Parlement et de l'exécutif, mais affirme rechercher le consentement du roi du Maroc pour de tels changements.
"Les réformes constitutionnelles ont été au centre de la plate-forme politique" qui devait être présentée à ce congrès, a indiqué Latifa Bennani-Smires, présidente du groupe istiqlalien à la Chambre des représentants et membre du comité exécutif du parti.
Selon cette plate-forme, "le pays a besoin de réformes constitutionnelles, en parfait accord avec sa majesté le roi (Mohammed VI) (...) pour asseoir la véritable démocratie à laquelle aspirent tous les Marocains", a ajouté Mme Bennani-Smires, dans un texte publié par le quotidien arabophone Al Alam, le journal de l'Istiqlal.
La réforme devrait "renforcer le principe de la séparation des pouvoirs ainsi que le travail gouvernemental et parlementaire", a-t-elle souligné.
L'Istiqlal, en appelant à une réforme de la Constitution, rejoint une position de son grand allié, l'Union socialiste des forces populaires (USFP), qui a mis l'accent sur cette demande lors de son dernier congrès, en novembre 2008.
Au niveau économique, l'Istiqlal insistera sur "la redistribution équitable des richesses nationales (et) la réduction des inégalités sociales", selon le président de la commission économique du parti Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales.
L'Istiqlal, arrivé en tête des formations politiques lors du scrutin législatif de 2007, se prépare aussi aux élections municipales du 12 juin. Il sera concurrencé notamment par les islamistes du Parti justice et développement (PJD), la deuxième formation politique du pays, et par l'USFP, premier parti de gauche au Maroc.
L'Istiqlal a été créé par Allal El Fassi en 1944. Il a dirigé la lutte des Marocains pour l'indépendance, obtenue en 1956. Son idéologie est basée à la fois sur un salafisme islamique tolérant, une idéologie politique libérale et un "égalitarisme" socio-économique.
Source: Yahoo News
Secrétaire général de l'Istiqlal depuis 1998, M. El Fassi devrait à cette occasion présenter sa candidature pour un troisième mandat.
"Les statuts stipulent que le mandat du secrétaire général est renouvelable une seule fois. Mais la commission organisationnelle introduira une proposition permettant au secrétaire général de postuler à un nouveau mandat lorsqu'il se trouve être également Premier ministre", a expliqué Abdallah Bekkali, un dirigeant de l'Istiqlal.
L'Istiqlal, parti modéré, souhaite une réforme de la Constitution actuelle pour élargir les prérogatives du Parlement et de l'exécutif, mais affirme rechercher le consentement du roi du Maroc pour de tels changements.
"Les réformes constitutionnelles ont été au centre de la plate-forme politique" qui devait être présentée à ce congrès, a indiqué Latifa Bennani-Smires, présidente du groupe istiqlalien à la Chambre des représentants et membre du comité exécutif du parti.
Selon cette plate-forme, "le pays a besoin de réformes constitutionnelles, en parfait accord avec sa majesté le roi (Mohammed VI) (...) pour asseoir la véritable démocratie à laquelle aspirent tous les Marocains", a ajouté Mme Bennani-Smires, dans un texte publié par le quotidien arabophone Al Alam, le journal de l'Istiqlal.
La réforme devrait "renforcer le principe de la séparation des pouvoirs ainsi que le travail gouvernemental et parlementaire", a-t-elle souligné.
L'Istiqlal, en appelant à une réforme de la Constitution, rejoint une position de son grand allié, l'Union socialiste des forces populaires (USFP), qui a mis l'accent sur cette demande lors de son dernier congrès, en novembre 2008.
Au niveau économique, l'Istiqlal insistera sur "la redistribution équitable des richesses nationales (et) la réduction des inégalités sociales", selon le président de la commission économique du parti Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales.
L'Istiqlal, arrivé en tête des formations politiques lors du scrutin législatif de 2007, se prépare aussi aux élections municipales du 12 juin. Il sera concurrencé notamment par les islamistes du Parti justice et développement (PJD), la deuxième formation politique du pays, et par l'USFP, premier parti de gauche au Maroc.
L'Istiqlal a été créé par Allal El Fassi en 1944. Il a dirigé la lutte des Marocains pour l'indépendance, obtenue en 1956. Son idéologie est basée à la fois sur un salafisme islamique tolérant, une idéologie politique libérale et un "égalitarisme" socio-économique.
Source: Yahoo News