Une étude de L'Institut Montaigne indique que le coût de mise en circulation du nouveau Franc serait d'environ d'environ deux millairds d'euros et risquerait d'engendrer une perte de 6 à 19 points du PIB français ainsi que la perte de plusieurs centaines de milliers d'emplois dès la première année et plus d'un million à long terme. Sans compter qu'il faudrait multiplier par les capacités de création de monnaie de la Banque de France pour être dans les délais prévus par Marine Le Pen. L'abandon de l'Euro, c'est le choc
Pour ce qui concerne l'arrêt de l'immigration, nous savons tous que la population vieillissante de l'Europe a besoin d'immigrés pour garantir les retraites. En d'autres termes, s'il fallait fermer nos frontières aux immigrés, nous devrions travailler jusqu'à 72 ans. Stopper l'immigration, c'est vraiment du toc: ça ne teindrait pas 3 mois.
M. Le Pen: Sortir de l’euro (chiffrages-dechiffrages2012.fr/blog/2011/12/12/proposition-sortir-de-l’euro/)
... Compte tenu des montants en jeu, l’État français devrait alors emprunter massivement sur les marchés à des taux défavorables. L’accroissement de la charge de la dette consécutif à ces emprunts massifs devrait être compensé en réduisant d’autant les autres dépenses publiques ou augmentant d’autant les recettes publiques (vraisemblablement par des hausses de fiscalité). L’impact de la contraction brutale des finances publiques sur l’activité est détaillé dans le point I.3 ci-dessous.
Au regard de l’importance de cet accroissement de la dette, on constaterait sans doute une modération durable de la consommation des ménages pour anticiper l’accroissement des impôts nécessaire au remboursement de la dette à long terme (effets ricardiens). Ces effets ne sont néanmoins pas quantifiables aisément. ... De plus, il serait alors probablement nécessaire de refinancer, voire de recapitaliser ou de nationaliser de nombreuses institutions financières, réduisant d’autant plus les marges de manœuvres budgétaires disponibles. En outre, l’État pourrait être directement sollicité au titre de la garantie qu’il accorde sur les dépôts bancaires. Une telle contraction des marges de manœuvre budgétaire aurait de nouveau un impact récessif marqué sur la croissance.
L'Europe a besoin d'immigrés pour garantir son niveau de développement
LEMONDE | 10.05.11 | 14h13 par Massimo D'Alema, président de la Fondation européenne d'études progressistes, ancien président du conseil, des ministres italien (1998-2000)
L'Europe a besoin des immigrés. Grâce au progrès médical, l'espérance de vie ne cesse d'augmenter, confrontant l'Europe à de gros problèmes démographiques. De 333 millions de personnes actives actuellement en Europe, nous allons passer à 242 millions en 2050, soit une baisse de 90 millions. Si l'Europe veut maintenir l'équilibre entre la population active et la population inactive et - compte tenu d'un taux de fécondité de 1,6 - assurer la viabilité du système des retraites, elle aura besoin, d'ici trente ans, de plus de 30 millions d'immigrés. Bien entendu ces chiffres concernent l'Europe dans son entièreté, mais ces quelques données montrent à quel point il est urgent de reconsidérer les immigrants comme un atout et non comme un danger.
Pour ce qui concerne l'arrêt de l'immigration, nous savons tous que la population vieillissante de l'Europe a besoin d'immigrés pour garantir les retraites. En d'autres termes, s'il fallait fermer nos frontières aux immigrés, nous devrions travailler jusqu'à 72 ans. Stopper l'immigration, c'est vraiment du toc: ça ne teindrait pas 3 mois.
M. Le Pen: Sortir de l’euro (chiffrages-dechiffrages2012.fr/blog/2011/12/12/proposition-sortir-de-l’euro/)
... Compte tenu des montants en jeu, l’État français devrait alors emprunter massivement sur les marchés à des taux défavorables. L’accroissement de la charge de la dette consécutif à ces emprunts massifs devrait être compensé en réduisant d’autant les autres dépenses publiques ou augmentant d’autant les recettes publiques (vraisemblablement par des hausses de fiscalité). L’impact de la contraction brutale des finances publiques sur l’activité est détaillé dans le point I.3 ci-dessous.
Au regard de l’importance de cet accroissement de la dette, on constaterait sans doute une modération durable de la consommation des ménages pour anticiper l’accroissement des impôts nécessaire au remboursement de la dette à long terme (effets ricardiens). Ces effets ne sont néanmoins pas quantifiables aisément. ... De plus, il serait alors probablement nécessaire de refinancer, voire de recapitaliser ou de nationaliser de nombreuses institutions financières, réduisant d’autant plus les marges de manœuvres budgétaires disponibles. En outre, l’État pourrait être directement sollicité au titre de la garantie qu’il accorde sur les dépôts bancaires. Une telle contraction des marges de manœuvre budgétaire aurait de nouveau un impact récessif marqué sur la croissance.
L'Europe a besoin d'immigrés pour garantir son niveau de développement
LEMONDE | 10.05.11 | 14h13 par Massimo D'Alema, président de la Fondation européenne d'études progressistes, ancien président du conseil, des ministres italien (1998-2000)
L'Europe a besoin des immigrés. Grâce au progrès médical, l'espérance de vie ne cesse d'augmenter, confrontant l'Europe à de gros problèmes démographiques. De 333 millions de personnes actives actuellement en Europe, nous allons passer à 242 millions en 2050, soit une baisse de 90 millions. Si l'Europe veut maintenir l'équilibre entre la population active et la population inactive et - compte tenu d'un taux de fécondité de 1,6 - assurer la viabilité du système des retraites, elle aura besoin, d'ici trente ans, de plus de 30 millions d'immigrés. Bien entendu ces chiffres concernent l'Europe dans son entièreté, mais ces quelques données montrent à quel point il est urgent de reconsidérer les immigrants comme un atout et non comme un danger.