France
01/04/2008 13:11

Manifestations de lycéens ce mardi


Le cortège parisien part du RER Luxembourg à 14 h. Selon Xavier Darcos, "il ne faut pas être dupe du discours alarmiste et mensonger de certains syndicats" sur les suppressions de postes.



Une manifestation de lycéens et d'étudiants, le 4 décembre à Paris (photo archive AP)
Alors que de nouvelles manifestations lycéennes sont prévues, mardi 1er avril, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, affirme qu'il ne reviendra pas sur les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine.
"Ces défilés reviennent tous les ans ! Il ne faut pas être dupe du discours alarmiste et mensonger de certains syndicats", déclare-t-il dans 20 minutes.
"Halte au feu ! Nous ne reviendrons pas sur ces suppressions. Elles ont été largement discutées depuis août et votées par le Parlement en novembre", ajoute-t-il.
Pour Xavier Darcos, il ne faut pas exagérer la mobilisation lycéenne. "Jeudi, ils étaient 4.000 à défiler sur les 450.000 lycéens que compte l'Ile-de-France", argue-t-il.
En revanche, le ministre se déclare prêt à parler avec les représentants des lycéens "des vrais défis du lycée".

11.200 suppressions de postes

A la rentrée 2008, 11.200 suppressions de postes sont prévues dans l'Éducation nationale, essentiellement dans les collèges et les lycées.
Les deux principaux syndicats lycéens, l'UNL et la Fidl, ont annoncé une nouvelle journée de protestation pour mardi alors que le mouvement va crescendo, notamment dans l'académie de Créteil, dans le Val-de-Marne. Le cortège parisien partira du RER Luxembourg à 14 h.
Jeudi dernier, environ 8.000 personnes, dont une majorité de lycéens et d'enseignants, avaient manifesté à Paris, Lyon et Marseille pour protester contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL).
De son côté, l'Union nationale lycéenne (UNL) appelle à la mobilisation "afin d'interpeller le gouvernement sur sa dangereuse politique éducative".
"Jusqu'à présent, la fronde concernait surtout les établissements de la région parisienne, mais désormais, elle a gagné la quasi totalité du pays", déclare son président, Florian Lecoultre, dans Le Parisien.
Selon lui, "le mouvement est bien parti pour durer" et le Premier ministre doit se souvenir que la mobilisation lycéenne contre le CPE, il y a trois ans, "lui avait coûté sa réforme du bac et, finalement, son ministère."
François Fillon était alors ministre de l'Education nationale. "J'espère que cette fois, il nous écoutera", dit-il.
Les syndicats de lycéens ont demandé à être reçus mardi au ministère de l'Education nationale.

nouvelobs.com

Y.K/sourcesWeb



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