La chambre d'application des peines de la cour a examiné à huis clos l'appel de l'ancien militant contre une décision rendue en première instance le 16 octobre, qui a révoqué le régime de semi-liberté dont il bénéficiait depuis décembre 2007.
L'arrêt sera rendu le 4 décembre. Jean-Marc Rouillan se voit reprocher d'avoir laissé entendre dans un entretien au magazine L'Express qu'il ne regrettait pas ses crimes.
Plusieurs organisations de gauche et d'extrême gauche, dont le mouvement d'Olivier Besancenot dont Rouillan voulait devenir membre, critiquent la décision de le renvoyer en détention, qui est jugée politique. Une manifestation en présence d'Olivier Besancenot s'est déroulée devant le palais de justice avant l'audience en appel.
"En se livrant, sous haute pression médiatico-politique, à l'exégèse des propos de Jean-Marc Rouillan pour justifier sa réincarcération, la justice 'anti-terroriste' a scellé la singularité de son positionnement judiciaire : être une justice d'exception pour rendre des décisions d'exception", déclare ainsi dans un communiqué le Syndicat de la magistrature.
Jean-Marc Rouillan, arrêté en 1987 et condamné à perpétuité, a passé plus de 20 ans derrière les barreaux pour complicité dans les assassinats de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985 et du P-DG de Renault Georges Besse en 1986.
Il déclarait à L'Express : "Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique".
Le parquet fait remarquer que sa semi-liberté était assortie de plusieurs conditions formelles, dont l'interdiction de "toute intervention publique relative aux infractions" pour lesquelles il a été condamné.
Source: Yahoo News
L'arrêt sera rendu le 4 décembre. Jean-Marc Rouillan se voit reprocher d'avoir laissé entendre dans un entretien au magazine L'Express qu'il ne regrettait pas ses crimes.
Plusieurs organisations de gauche et d'extrême gauche, dont le mouvement d'Olivier Besancenot dont Rouillan voulait devenir membre, critiquent la décision de le renvoyer en détention, qui est jugée politique. Une manifestation en présence d'Olivier Besancenot s'est déroulée devant le palais de justice avant l'audience en appel.
"En se livrant, sous haute pression médiatico-politique, à l'exégèse des propos de Jean-Marc Rouillan pour justifier sa réincarcération, la justice 'anti-terroriste' a scellé la singularité de son positionnement judiciaire : être une justice d'exception pour rendre des décisions d'exception", déclare ainsi dans un communiqué le Syndicat de la magistrature.
Jean-Marc Rouillan, arrêté en 1987 et condamné à perpétuité, a passé plus de 20 ans derrière les barreaux pour complicité dans les assassinats de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985 et du P-DG de Renault Georges Besse en 1986.
Il déclarait à L'Express : "Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique".
Le parquet fait remarquer que sa semi-liberté était assortie de plusieurs conditions formelles, dont l'interdiction de "toute intervention publique relative aux infractions" pour lesquelles il a été condamné.
Source: Yahoo News