L'avenir des administrés dans tout ça? Comme d'habitude, personne n'est capable d'en parler : on s'arrête sur le chômage, les conséquences de la crise et les réformes. A force de nous dire qu'il faut préserver l’État et ses finances, on finit par oublier de sauvegarder les droits des citoyens et la pauvreté augmente, augmente, augmente.
Le ministre de l'économie, porteur de la loi pour la croissance et l'activité (un éléphant qui accouchera probablement d'une souris), est celui qui décrivait les salariées de la société Gad, un abattoir, comme des illettrées même pas titulaires du permis de conduire. Un méchant pourrait supposer que c'est justement pour que ces femmes-là retrouvent un job à 50 kilomètres de chez elles qu'il préconise le développement des transports interurbains en cars et s'étonnerait que rien ne soit entrepris pour les former et leur permettre d'acquérir des savoirs, à commencer par le permis de conduire.
C'est justement là que le bât blesse. En France, on peut déterminer avec une relative précision le niveau d'études auquel n'importe qui peut prétendre, il suffit de regarder dans le portefeuille de Papa Maman. Les statistiques, hélas, le confirment. L'ascenseur social est en panne et on aurait pu attendre mieux d'un gouvernement socialiste. Alors Martine Aubry, en vraie socialiste, exprime son ras-le-bol de la politique sociale démocrate de François Hollande et de son ministre de l'économie qui copine si joyeusement avec les libéraux. Ce n'est pas qu'il a tort, Emmanuel Macron, il a mené la politique du possible. C'est juste que ça n'a rien de socialiste.
Macron s'épanche à la droite du PS (trop de fonctionnaires) tandis que Aubry tire sur la corde à la gauche du même PS (booster l'emploi). Le parti devient une vague entité dont les membres n'ont plus en commun que le sigle : PS. En revanche, tout le monde est servi de ce qu'il veut entendre. Et c'est ainsi qu'on va, cahin-caha, vers les élections régionales.
Le ministre de l'économie, porteur de la loi pour la croissance et l'activité (un éléphant qui accouchera probablement d'une souris), est celui qui décrivait les salariées de la société Gad, un abattoir, comme des illettrées même pas titulaires du permis de conduire. Un méchant pourrait supposer que c'est justement pour que ces femmes-là retrouvent un job à 50 kilomètres de chez elles qu'il préconise le développement des transports interurbains en cars et s'étonnerait que rien ne soit entrepris pour les former et leur permettre d'acquérir des savoirs, à commencer par le permis de conduire.
C'est justement là que le bât blesse. En France, on peut déterminer avec une relative précision le niveau d'études auquel n'importe qui peut prétendre, il suffit de regarder dans le portefeuille de Papa Maman. Les statistiques, hélas, le confirment. L'ascenseur social est en panne et on aurait pu attendre mieux d'un gouvernement socialiste. Alors Martine Aubry, en vraie socialiste, exprime son ras-le-bol de la politique sociale démocrate de François Hollande et de son ministre de l'économie qui copine si joyeusement avec les libéraux. Ce n'est pas qu'il a tort, Emmanuel Macron, il a mené la politique du possible. C'est juste que ça n'a rien de socialiste.
Macron s'épanche à la droite du PS (trop de fonctionnaires) tandis que Aubry tire sur la corde à la gauche du même PS (booster l'emploi). Le parti devient une vague entité dont les membres n'ont plus en commun que le sigle : PS. En revanche, tout le monde est servi de ce qu'il veut entendre. Et c'est ainsi qu'on va, cahin-caha, vers les élections régionales.