UE de l'UDF avec M. Rocard
Cette année, Michel Rocard a préféré prendre le chemin d'Istanbul plutôt que celui de La Rochelle. Invité par la chambre de commerce turque, l'ex-premier ministre socialiste, aujourd'hui député européen, n'a pas participé aux travaux de l'université d'été du PS. "Ma présence n'était pas requise comme orateur", précise-t-il. Mais il sera présent vendredi 1er septembre à La Grande-Motte, aux Journées de l'UDF, pour débattre de la réforme de l'Etat, notamment de l'éducation.
Michel Rocard défend ce choix sans complexe, irrité à l'idée que l'on puisse penser qu'il se trouve plus à l'aise à l'UDF que dans sa propre famille politique. "La France est un pays ridicule, ghettoïsé, où l'on soupçonne quiconque parle avec un autre, déclare M. Rocard au Monde. C'est un pays de guerre civile latente et moi, je n'aime pas cette atmosphère de guerre civile." Sur ce point, il est catégorique.
"J'y vais (à La Grande-Motte), je ne sors pas mon flingue. Si, sur l'éducation, on se trouvait au moins d'accord sur la méthode, la France s'en porterait mieux", explique-t-il. Pas de "transfert", donc. "Le grief que je fais à l'UDF est qu'ils ne savent pas ce qu'est le capitalisme", indique M. Rocard. Mais, ajoute-t-il, "en tant que social-démocrate, je me sens plus proche sur la mondialisation".
Par le passé, il a parfois bousculé et contesté le PS sur ses positions, notamment sur les retraites. Ami de Dominique Strauss-Kahn, dont il a rejoint le courant, M. Rocard n'est pas mécontent de s'être tenu à l'écart de La Rochelle et d'une campagne préprésidentielle qu'il décrit comme une "cérémonie médiatique".
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dans "LE MONDE"
Michel Rocard défend ce choix sans complexe, irrité à l'idée que l'on puisse penser qu'il se trouve plus à l'aise à l'UDF que dans sa propre famille politique. "La France est un pays ridicule, ghettoïsé, où l'on soupçonne quiconque parle avec un autre, déclare M. Rocard au Monde. C'est un pays de guerre civile latente et moi, je n'aime pas cette atmosphère de guerre civile." Sur ce point, il est catégorique.
"J'y vais (à La Grande-Motte), je ne sors pas mon flingue. Si, sur l'éducation, on se trouvait au moins d'accord sur la méthode, la France s'en porterait mieux", explique-t-il. Pas de "transfert", donc. "Le grief que je fais à l'UDF est qu'ils ne savent pas ce qu'est le capitalisme", indique M. Rocard. Mais, ajoute-t-il, "en tant que social-démocrate, je me sens plus proche sur la mondialisation".
Par le passé, il a parfois bousculé et contesté le PS sur ses positions, notamment sur les retraites. Ami de Dominique Strauss-Kahn, dont il a rejoint le courant, M. Rocard n'est pas mécontent de s'être tenu à l'écart de La Rochelle et d'une campagne préprésidentielle qu'il décrit comme une "cérémonie médiatique".
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