La droite et le patronat s’effraient à grands cris du caractère antilibéral que revêt le rejet du traité.
Faut-il que les tenants du « oui » manquent d’arguments pour recourir pareillement à l’insulte ou agiter aussi frénétiquement des épouvantails ! Laurent Fabius « se prostitue au journal l’Humanité », a lancé le ministre de la Francophonie (c’est pourtant vrai), Xavier Darcos. Un anticommunisme qui sent la naphtaline. À côté de lui, lors de ce meeting bordelais, Jean-Pierre Raffarin n’a pas frémi. Il était là pour faire peur aux électeurs, annoncer un « chaos » si le « non » l’emporte, prédire « de longs et longs mois de crise économique », comme si ce n’était pas les recettes libérales qui accroissent aujourd’hui le chômage, étranglent la croissance et délocalisent les entreprises. Le chaos, ou au moins la pagaille, c’est le premier ministre qui l’a semée avec la journée de travail forcée de lundi !
Même l’ultralibéral Madelin juge « la droite irresponsable de faire une campagne de trouillomètre ». Le pauvre Jacques Delors, qui avait reconnu que le traité pourrait être renégocié, est traîné dans la boue. C’est « un honnête homme et un esprit aussi brillant que généreux, mais il lui a toujours manqué un atout indispensable dans sa manche : le senS politique ». Bref, il a dit la vérité, mais il fallait la cacher aux électeurs pour qu’ils votent sans savoir !
Lire la suite: http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-05-19/2005-05-19-634572
Faut-il que les tenants du « oui » manquent d’arguments pour recourir pareillement à l’insulte ou agiter aussi frénétiquement des épouvantails ! Laurent Fabius « se prostitue au journal l’Humanité », a lancé le ministre de la Francophonie (c’est pourtant vrai), Xavier Darcos. Un anticommunisme qui sent la naphtaline. À côté de lui, lors de ce meeting bordelais, Jean-Pierre Raffarin n’a pas frémi. Il était là pour faire peur aux électeurs, annoncer un « chaos » si le « non » l’emporte, prédire « de longs et longs mois de crise économique », comme si ce n’était pas les recettes libérales qui accroissent aujourd’hui le chômage, étranglent la croissance et délocalisent les entreprises. Le chaos, ou au moins la pagaille, c’est le premier ministre qui l’a semée avec la journée de travail forcée de lundi !
Même l’ultralibéral Madelin juge « la droite irresponsable de faire une campagne de trouillomètre ». Le pauvre Jacques Delors, qui avait reconnu que le traité pourrait être renégocié, est traîné dans la boue. C’est « un honnête homme et un esprit aussi brillant que généreux, mais il lui a toujours manqué un atout indispensable dans sa manche : le senS politique ». Bref, il a dit la vérité, mais il fallait la cacher aux électeurs pour qu’ils votent sans savoir !
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