La France et les Français s'amusent encore à croire que faire de la politique, c'est adopter l'attitude que les électeurs attendent de leurs élus - et la revendiquer haut et fort sans tenir compte du contexte international. Si les Allemands ont réélu Angela Merkel parce que sa lenteur et sa prudence les rassure, nous, Français, au fond, ne faisons pas mieux lorsque nous écoutons ceux dont le discours correspond à nos valeurs, à nos travers.
Il faut convenir qu'il n'y a pas grand-chose d'intelligible dans les discours politiques et que même la gestion de la commune échappe aux électeurs qui n'ont leur mot à dire qu'une fois tous les six ans à l'occasion des élections. On ne voit pas, par exemple, de Français se grouper et porter une revendication nette sur leurs conditions de vie qui sont pourtant difficiles pour une grande majorité d'entre eux qui ne savent pas de quoi demain sera fait. S’ils parvenaient à le faire, il y a fort à parier que les médias tenteraient de les ridiculiser du simple fait qu'ils pourraient bien déranger les règles médiatiques sur lesquelles les journalistes sont confortablement assis.
Mais revenons à la loi Macron qui s'oriente tous azimuts et porte à la fois sur le travail du dimanche, les transports en autocar, les sociétés d'autoroutes, les prud'hommes, l'épargne salariale ou encore les seuils sociaux. Elle tricote des "mesurettes" accolées les unes aux autres, des "mesurettes" qui ne bousculent pas l'ordre établi. Ne pas les mettre en œuvre serait une erreur mais elles ne suffiront pas pour relancer la croissance, pour redonner aux Français leur élan créateur. Car le peuple ingrat n'en a que faire de l'expertise et du talent qu'il aura fallu déployer pour mettre en oeuvre ce projet. Ah, le peuple ... Répondre aux Français descendus dans la rue: "Je vous ai compris!", relever le défi lancé par eux, plancher sur les réformes qui amélioreraient vraiment leurs conditions: ce serait tout autre chose que déjouer les pièges des politiques, non?
Il faut convenir qu'il n'y a pas grand-chose d'intelligible dans les discours politiques et que même la gestion de la commune échappe aux électeurs qui n'ont leur mot à dire qu'une fois tous les six ans à l'occasion des élections. On ne voit pas, par exemple, de Français se grouper et porter une revendication nette sur leurs conditions de vie qui sont pourtant difficiles pour une grande majorité d'entre eux qui ne savent pas de quoi demain sera fait. S’ils parvenaient à le faire, il y a fort à parier que les médias tenteraient de les ridiculiser du simple fait qu'ils pourraient bien déranger les règles médiatiques sur lesquelles les journalistes sont confortablement assis.
Mais revenons à la loi Macron qui s'oriente tous azimuts et porte à la fois sur le travail du dimanche, les transports en autocar, les sociétés d'autoroutes, les prud'hommes, l'épargne salariale ou encore les seuils sociaux. Elle tricote des "mesurettes" accolées les unes aux autres, des "mesurettes" qui ne bousculent pas l'ordre établi. Ne pas les mettre en œuvre serait une erreur mais elles ne suffiront pas pour relancer la croissance, pour redonner aux Français leur élan créateur. Car le peuple ingrat n'en a que faire de l'expertise et du talent qu'il aura fallu déployer pour mettre en oeuvre ce projet. Ah, le peuple ... Répondre aux Français descendus dans la rue: "Je vous ai compris!", relever le défi lancé par eux, plancher sur les réformes qui amélioreraient vraiment leurs conditions: ce serait tout autre chose que déjouer les pièges des politiques, non?