On a beaucoup disserté sur le pouvoir magique d'Anfield, sur son extraordinaire faculté à transporter Liverpool dans des contrées légendaires. Au regard de l'immense exploit de Reds, mardi , revenu à deux reprises d'une élimination certaine, le mythe du chaudron «scouser» n'est pas usurpé.
À observer la ferveur avec laquelle l'hymne «You'll never walk alone» fut repris à l'infini dans un stade en communion, on devine les forces occultes qui ont permis aux Reds d'éliminer Arsenal au prix d'un scénario incroyable (4-2)
Aucune autre équipe n'aurait pu se relever du but égalisateur d'Adebayor (81e). Mais, Liverpool peut compter sur son capitaine Steven Gerrard pour arracher la décision d'un pénalty rageur (85e). Parti à l'assaut d'une citadelle inexpugnable, Arsenal repart avec une défaite cauchemardesque… Pour s'éviter un nouveau revers européen, Arsène Wenger n'avait d'autre choix que de faire tonner ses «Canonniers» sur le but de Reina. Le manager français du club londonien avait annoncé la couleur lors de la conférence de presse d'avant match : « Si je ne croyais pas en nos chances, je ne serais pas assis ici.» Intensité, prises de risque et mouvement perpétuel comme profession de foi. Un programme que Rafa Benitez promettait de contrarier avec de l'engagement physique, des ressources morales et de la malice tactique. Comme avec la titularisation surprise de...
Lire la suite sur lefigaro.fr (édition du 09/04/08)
À observer la ferveur avec laquelle l'hymne «You'll never walk alone» fut repris à l'infini dans un stade en communion, on devine les forces occultes qui ont permis aux Reds d'éliminer Arsenal au prix d'un scénario incroyable (4-2)
Aucune autre équipe n'aurait pu se relever du but égalisateur d'Adebayor (81e). Mais, Liverpool peut compter sur son capitaine Steven Gerrard pour arracher la décision d'un pénalty rageur (85e). Parti à l'assaut d'une citadelle inexpugnable, Arsenal repart avec une défaite cauchemardesque… Pour s'éviter un nouveau revers européen, Arsène Wenger n'avait d'autre choix que de faire tonner ses «Canonniers» sur le but de Reina. Le manager français du club londonien avait annoncé la couleur lors de la conférence de presse d'avant match : « Si je ne croyais pas en nos chances, je ne serais pas assis ici.» Intensité, prises de risque et mouvement perpétuel comme profession de foi. Un programme que Rafa Benitez promettait de contrarier avec de l'engagement physique, des ressources morales et de la malice tactique. Comme avec la titularisation surprise de...
Lire la suite sur lefigaro.fr (édition du 09/04/08)