Cet acte posé par le chef de l'Etat et qui a occasionné la chute vertigineuse de l'Ovni qui jusque-là, était considéré comme intouchable, est favorablement accueilli par les syndicalistes qui officient à l'aéroport Léopold Sédar Senghor.
En effet, ces derniers étaient à couteaux-tirés avec leur tutelle qui, menaces et injures en bandoulière, avait fini par instaurer un climat délétère au temple des objets volants.
L'on se rappelle la nuit très mouvementée qu'avait connue l'aéroport, en novembre dernier, quand le syndicaliste Habibou Mbaye, secrétaire général du Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (Sacs) et Cie déclenchaient la fermeture de l'aéroport due à l'absence de signal radio de 23 h à 3 h du matin. Le blocus avait été finalement levé tard dans la soirée, après l'intervention expresse de Farba Senghor. Qui, d'ailleurs, avait nommément cité Thierno Alassane Sall, représentant de l'Asecna au Sénégal et les syndicalistes Seydou Diémé et Habibou Mbaye, comme étant les principaux responsables. Avant de leur promettre la géhenne matérialisée par des convocations à la Dic.
Vendredi dernier, c'était au tour des responsables du Syndicat unique des travailleurs des transports aériens et activités annexes du Sénégal (Suttaas), d'élever la voix et de clouer au pilori Farba Senghor, qu'ils «ont traîné dans la boue» avec des mots qui cachent mal leur mépris envers leur tutelle. Baïla Sow qualifiait l'attitude de M. Senghor, de «discourtoise, arrogante et méprisante». Le leader du Suttaas allait même jusqu'à l'accuser d'être le «principal responsable de la détérioration du climat social à l'aéroport Léopold Sédar Senghor». Ainsi, il n'excluait pas l'idée d'impliquer le chef de l'Etat dans le processus d'éclaircissement d'un ciel assombri.
Dès l'annonce hier du crash de l'Ovni, Habibou Mbaye du Sacs et Baïla Sow du Suttaas ont laissé entendre leur joie sur les ondes de la Rfm. Ils ont poussé un ouf de soulagement, avant d'espérer la décrispation de la situation par le truchement d'Habib Sy, ministre des Transports terrestres, désormais chargé des Transports aériens. Les deux syndicalistes ont réitéré leur souhait d'avoir une oreille attentive qui puisse prendre sérieusement en compte leurs préoccupations.
Farba Senghor qui, alors au «ciel», assurait ne pouvoir «tolérer aucun acte de banditisme et de vandalisme» et qu'il ferait «régner l'ordre à l'aéroport et quel qu'en soit le prix», vient de payer le coût de son passage incontrôlé dans un espace en perpétuelle zone de turbulences depuis qu'il a pris son envol.
Aujourd'hui, c'est le peuple de Senghor qui se réjouit de voir enfin le ciel s'éclaircir après le crash, avec des dommages importants, d'un objet volant non identifié dont les connaissances assez limitées des règles de vol, ont toujours été décriées par les aiguilleurs et autres contrôleurs du ciel.
Source: Yahoo News
En effet, ces derniers étaient à couteaux-tirés avec leur tutelle qui, menaces et injures en bandoulière, avait fini par instaurer un climat délétère au temple des objets volants.
L'on se rappelle la nuit très mouvementée qu'avait connue l'aéroport, en novembre dernier, quand le syndicaliste Habibou Mbaye, secrétaire général du Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (Sacs) et Cie déclenchaient la fermeture de l'aéroport due à l'absence de signal radio de 23 h à 3 h du matin. Le blocus avait été finalement levé tard dans la soirée, après l'intervention expresse de Farba Senghor. Qui, d'ailleurs, avait nommément cité Thierno Alassane Sall, représentant de l'Asecna au Sénégal et les syndicalistes Seydou Diémé et Habibou Mbaye, comme étant les principaux responsables. Avant de leur promettre la géhenne matérialisée par des convocations à la Dic.
Vendredi dernier, c'était au tour des responsables du Syndicat unique des travailleurs des transports aériens et activités annexes du Sénégal (Suttaas), d'élever la voix et de clouer au pilori Farba Senghor, qu'ils «ont traîné dans la boue» avec des mots qui cachent mal leur mépris envers leur tutelle. Baïla Sow qualifiait l'attitude de M. Senghor, de «discourtoise, arrogante et méprisante». Le leader du Suttaas allait même jusqu'à l'accuser d'être le «principal responsable de la détérioration du climat social à l'aéroport Léopold Sédar Senghor». Ainsi, il n'excluait pas l'idée d'impliquer le chef de l'Etat dans le processus d'éclaircissement d'un ciel assombri.
Dès l'annonce hier du crash de l'Ovni, Habibou Mbaye du Sacs et Baïla Sow du Suttaas ont laissé entendre leur joie sur les ondes de la Rfm. Ils ont poussé un ouf de soulagement, avant d'espérer la décrispation de la situation par le truchement d'Habib Sy, ministre des Transports terrestres, désormais chargé des Transports aériens. Les deux syndicalistes ont réitéré leur souhait d'avoir une oreille attentive qui puisse prendre sérieusement en compte leurs préoccupations.
Farba Senghor qui, alors au «ciel», assurait ne pouvoir «tolérer aucun acte de banditisme et de vandalisme» et qu'il ferait «régner l'ordre à l'aéroport et quel qu'en soit le prix», vient de payer le coût de son passage incontrôlé dans un espace en perpétuelle zone de turbulences depuis qu'il a pris son envol.
Aujourd'hui, c'est le peuple de Senghor qui se réjouit de voir enfin le ciel s'éclaircir après le crash, avec des dommages importants, d'un objet volant non identifié dont les connaissances assez limitées des règles de vol, ont toujours été décriées par les aiguilleurs et autres contrôleurs du ciel.
Source: Yahoo News