Il y a un an tout juste face à Manchester United, futur champion d'Europe, Lyon avait sur le même score fait match nul à Gerland avant de perdre sur la plus petite des marges au match retour en Angleterre (1-0).
En 2009, l'histoire commence de la même manière face au Barça, favori de la compétition. Selon les statistiques établies sur les précédentes éditions, les Lyonnais n'ont que 23% de chances de passer l'obstacle.
"J'ai une impression mitigée", résume le défenseur Jean-Alain Boumsong. "En première mi-temps, on aurait pu accroître notre avantage. Il y a un peu de déception, on menait au score et on se fait rattraper. Tout est possible encore, même si avec ce but encaissé ça rend les choses plus difficiles".
Tout avait bien commencé avec un avantage pris dès la septième minute sur le 43e coup franc marqué par Juninho sous les couleurs lyonnaises. Une heure plus tard, une tête de Thierry Henry compromettait sérieusement les chances lyonnaises avant même le match retour au Camp Nou.
"Nous savions que cela serait difficile", a reconnu Thierry Henry. "Ils nous ont bloqués assez haut et ils ont eu des contres intéressants. Mais heureusement pour nous, ils ne les ont pas concrétisés."
Un manque de réalisme sur des occasions de Kader Keita, d'Ederson et surtout de Karim Benzema, qui n'a parfois pas fait les bons choix dans un match où il était très attendu.
"Par rapport à cette production, nous aurions dû au moins doubler la mise sur nos temps forts", estime Claude Puel, l'entraîneur lyonnais.
"Nous étions bien en place", confirme Juninho, le capitaine. Nous avons poussé en contre et récupéré des ballons. Il fallait juste marquer ce deuxième but pour faire douter ce Barça."
Hugo Lloris, l'impeccable gardien de l'OL, en rajoute : "le match s'est joué en première période. Je pense qu'avec un avantage de deux buts à la mi-temps, il y aurait eu une toute autre seconde période."
"Nous ne sommes rentrés au vestiaire qu'avec un score de 1-0 en notre faveur. Nous avions étouffé nos adversaires avant de développer des attaques rapides. Nous n'avons pas su profiter des périodes de flottement du Barça", regrette-t-il encore.
Mais, se projetant vers le match retour, Claude Puel insiste sur ce qui a bien marché : "je retiens que nous avons fait un gros match avec du jeu et beaucoup d'efforts consentis. Nous avons payé cela physiquement en trop reculant, en deuxième mi-temps."
Et parce qu'ils n'ont toujours pas gagné en match dans la phase à élimination directe face à un grand d'Europe en 15 rencontres à ce niveau depuis 2004, les Lyonnais ont désormais devant eux un défi : gagner à Barcelone ou faire match nul en marquant au moins deux fois.
"Le match reste ouvert au retour", assure Claude Puel, suivi par Thierry Henry, qui veut rester méfiant : "il reste 90 minutes et rien n'est acquis."
Malgré des statistiques défavorables, Lyon, qui n'a plus atteint les quarts de finale depuis 2006, veut y croire et Boumsong imagine déjà ce match du 11 mars.
"Au retour, nous aurons défensivement plus de boulot, d'autant qu'il y a un terrain plus grand et plus d'espaces", prévient le défenseur international. "Mais ils concèdent aussi plus d'occasions parce qu'ils sont plus portés vers l'attaque, et donc il y aura des brèches qu'il faudra exploiter."
Et Juninho, désormais meilleur buteur de l'histoire de l'OL en compétition européenne (17 buts), lance le compte à rebours de ce qui pourrait être son dernier grand match avec Lyon.
"Le Barça est plus que jamais favori désormais. Au retour, il va falloir beaucoup de réussite et que tous nos joueurs soient au niveau. Je suis toujours réaliste mais j'y crois aussi", dit-il.
"Entre-temps, il y aura deux semaines de préparation. Nous avons répondu présents, toute notre équipe était bien contre une équipe qui est considérée comme la meilleure d'Europe"
Source: Yahoo News
En 2009, l'histoire commence de la même manière face au Barça, favori de la compétition. Selon les statistiques établies sur les précédentes éditions, les Lyonnais n'ont que 23% de chances de passer l'obstacle.
"J'ai une impression mitigée", résume le défenseur Jean-Alain Boumsong. "En première mi-temps, on aurait pu accroître notre avantage. Il y a un peu de déception, on menait au score et on se fait rattraper. Tout est possible encore, même si avec ce but encaissé ça rend les choses plus difficiles".
Tout avait bien commencé avec un avantage pris dès la septième minute sur le 43e coup franc marqué par Juninho sous les couleurs lyonnaises. Une heure plus tard, une tête de Thierry Henry compromettait sérieusement les chances lyonnaises avant même le match retour au Camp Nou.
"Nous savions que cela serait difficile", a reconnu Thierry Henry. "Ils nous ont bloqués assez haut et ils ont eu des contres intéressants. Mais heureusement pour nous, ils ne les ont pas concrétisés."
Un manque de réalisme sur des occasions de Kader Keita, d'Ederson et surtout de Karim Benzema, qui n'a parfois pas fait les bons choix dans un match où il était très attendu.
"Par rapport à cette production, nous aurions dû au moins doubler la mise sur nos temps forts", estime Claude Puel, l'entraîneur lyonnais.
"Nous étions bien en place", confirme Juninho, le capitaine. Nous avons poussé en contre et récupéré des ballons. Il fallait juste marquer ce deuxième but pour faire douter ce Barça."
Hugo Lloris, l'impeccable gardien de l'OL, en rajoute : "le match s'est joué en première période. Je pense qu'avec un avantage de deux buts à la mi-temps, il y aurait eu une toute autre seconde période."
"Nous ne sommes rentrés au vestiaire qu'avec un score de 1-0 en notre faveur. Nous avions étouffé nos adversaires avant de développer des attaques rapides. Nous n'avons pas su profiter des périodes de flottement du Barça", regrette-t-il encore.
Mais, se projetant vers le match retour, Claude Puel insiste sur ce qui a bien marché : "je retiens que nous avons fait un gros match avec du jeu et beaucoup d'efforts consentis. Nous avons payé cela physiquement en trop reculant, en deuxième mi-temps."
Et parce qu'ils n'ont toujours pas gagné en match dans la phase à élimination directe face à un grand d'Europe en 15 rencontres à ce niveau depuis 2004, les Lyonnais ont désormais devant eux un défi : gagner à Barcelone ou faire match nul en marquant au moins deux fois.
"Le match reste ouvert au retour", assure Claude Puel, suivi par Thierry Henry, qui veut rester méfiant : "il reste 90 minutes et rien n'est acquis."
Malgré des statistiques défavorables, Lyon, qui n'a plus atteint les quarts de finale depuis 2006, veut y croire et Boumsong imagine déjà ce match du 11 mars.
"Au retour, nous aurons défensivement plus de boulot, d'autant qu'il y a un terrain plus grand et plus d'espaces", prévient le défenseur international. "Mais ils concèdent aussi plus d'occasions parce qu'ils sont plus portés vers l'attaque, et donc il y aura des brèches qu'il faudra exploiter."
Et Juninho, désormais meilleur buteur de l'histoire de l'OL en compétition européenne (17 buts), lance le compte à rebours de ce qui pourrait être son dernier grand match avec Lyon.
"Le Barça est plus que jamais favori désormais. Au retour, il va falloir beaucoup de réussite et que tous nos joueurs soient au niveau. Je suis toujours réaliste mais j'y crois aussi", dit-il.
"Entre-temps, il y aura deux semaines de préparation. Nous avons répondu présents, toute notre équipe était bien contre une équipe qui est considérée comme la meilleure d'Europe"
Source: Yahoo News