France
08/06/2010 14:29

Lies Hebbadj et sa compagne entendus par la police

Lies Hebbadj et sa compagne entendus par la police. Ce lundi matin, cette jeune femme a été placée en garde à vue au commissariat de police de Nantes, selon son avocat Me Jean-Michel Pollono et Ouest-France.


Lies Hebbadj et sa compagne verbalisée entendus par la police
Ce lundi matin, cette jeune femme a été placée en garde à vue au commissariat de police de Nantes, selon son avocat Me Jean-Michel Pollono et Ouest-France. "Lies Hebbadj, sa compagne qui a été verbalisée et une troisième personne ayant travaillé pour M. Hebbadj ont été placés en garde à vue ce matin" nous précise le procureur de la République de Nantes ce lundi après-midi. Son compagnon Lies Hebbadj a donc aussi été entendu par les enquêteurs de la police judiciaire pour s’expliquer sur des soupçons de polygamie et des aides sociales que ses différentes compagnes auraient pu recevoir, précise aussi Ouest-France. Vers 10h30, Lies Hebbadj est sorti du commissariat accompagné de trois policiers, pour une perquisition de son domicile de Rezé, précise aussi Ouest-France. Fin avril, Lies Hebbadj s’est retrouvé au centre d’une tempête politique et médiatique, à la suite de propos tenus par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Ce dernier soupçonnant Lies Hebbadj de polygamie et de fraudes aux allocations sociales, rappelle aussi Ouest France.(lepost)

Garde à vue prolongée pour Lies Hebbadj
La garde à vue de Lies Hebbadj, qui a débuté lundi matin et devait prendre fin à 09H00, a été prolongée, a indiqué une source policière, sans préciser s'il s'agissait de la durée standard de 24 heures. Sandrine Mouleres est pour sa part sortie de garde à vue libre vers 01h00 du matin, sans aucune poursuite à son encontre, selon son avocat, Me Pollono. Un Tunisien en situation irrégulière travaillant pour le compte de Lies Hebbadj dans un taxi-phone de Nantes a, lui, été transféré lundi soir au centre de rétention de Rennes «en vue d'une éventuelle reconduite à la frontière», selon une source policière qui confirmé une information de Presse-Océan. Les gardes à vues, réalisées à la brigade financière de la police judiciaire, ont été décidées dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Nantes à la demande de la préfecture. Elles portent sur des suspicions d'«escroquerie, de travail dissimulé et de fraude aux aides sociales». L'avocat de Lies Hebbadj, Me Aziz Ramdani, s'était insurgé lundi contre la garde à vue de son client, estimant que celui-ci est devenu «un véritable sac de frappe, un punching-ball sur lequel tous les fantasmes du pouvoir en place s'expriment», après que Sandrine Mouleres eut contesté son procès-verbal.(liberation)


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