Les factions libyennes signent l'accord politique de l'Onu
L'accord confie à un conseil présidentiel de neuf membres la mission de désigner dans un délai d'un mois un gouvernement d'union nationale que le Conseil de sécurité de l'Onu devra appuyer par l'adoption d'une résolution.
La Chambre des représentants reconnue par la communauté internationale deviendra le principal organe législatif tandis qu'un Conseil d'Etat aura un rôle consultatif.
Les pays occidentaux espèrent que la lassitude de la guerre, l'effondrement des revenus pétroliers, la promesse d'aide étrangère et la menace constituée par l'EI finiront par convaincre les Libyens qui hésitent encore à se rallier au nouveau gouvernement. (Reuters)
Signature de l'accord politique en Libye : fruit de 14 mois de négociations parrainées par l'ONU
Ils est destiné à jeter les bases d'un gouvernement d'union nationale dont la principale mission sera de stabiliser le pays où le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) commence à s'y implanter.
L'accord a été signé par environ 80 des 188 membres du Parlement de Tobrouk, ainsi qu'environ 50 des 136 députés du Congrès général national (CGN), mais aussi par des indépendants, des représentants de partis politiques et des représentants de la société civile et des communes, selon des participants.
Début octobre, des membres des deux Parlements avaient approuvé un projet d'accord négocié sous l'égide de l'ONU, qui a été ensuite rejeté par leurs institutions respectives.
Les chefs des deux assemblées rivales souhaitent l'adoption d'une "déclaration de principes" interlibyenne sur un gouvernement d'union, signée début décembre à Tunis entre des représentants des deux Parlements, un processus alternatif à celui de l'ONU. (aps.dz)
Libye : l’accord entre factions rivales pourra-t-il sauver le pays ?
Dominé par une coalition de libéraux et de nationalistes auxquels se sont ralliés d’ex-cadres du régime de Mouammar Kadhafi – tous soudés par une hostilité commune aux islamistes –, cette assemblée a dû se replier à Tobrouk, dans l’est du pays.
En face s’est dressée une assemblée rivale, le Congrès général national (CGN), siégeant à Tripoli (ouest) et contrôlée par le camp islamiste allié à la ville marchande de Misrata autour d’une coalition baptisée Fajr Libya (Aube de la Libye).
A cette fracture principale sont venus se greffer toute une série de conflits locaux opposant des identités infranationales en plein réveil, notamment dans le Sud (Fezzan) déchiré par une meurtrière guerre entre les Toubous d’un côté, et les Touaregs et les Ouled-Slimane de l’autre. (lemonde.fr/)
L'accord confie à un conseil présidentiel de neuf membres la mission de désigner dans un délai d'un mois un gouvernement d'union nationale que le Conseil de sécurité de l'Onu devra appuyer par l'adoption d'une résolution.
La Chambre des représentants reconnue par la communauté internationale deviendra le principal organe législatif tandis qu'un Conseil d'Etat aura un rôle consultatif.
Les pays occidentaux espèrent que la lassitude de la guerre, l'effondrement des revenus pétroliers, la promesse d'aide étrangère et la menace constituée par l'EI finiront par convaincre les Libyens qui hésitent encore à se rallier au nouveau gouvernement. (Reuters)
Signature de l'accord politique en Libye : fruit de 14 mois de négociations parrainées par l'ONU
Ils est destiné à jeter les bases d'un gouvernement d'union nationale dont la principale mission sera de stabiliser le pays où le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) commence à s'y implanter.
L'accord a été signé par environ 80 des 188 membres du Parlement de Tobrouk, ainsi qu'environ 50 des 136 députés du Congrès général national (CGN), mais aussi par des indépendants, des représentants de partis politiques et des représentants de la société civile et des communes, selon des participants.
Début octobre, des membres des deux Parlements avaient approuvé un projet d'accord négocié sous l'égide de l'ONU, qui a été ensuite rejeté par leurs institutions respectives.
Les chefs des deux assemblées rivales souhaitent l'adoption d'une "déclaration de principes" interlibyenne sur un gouvernement d'union, signée début décembre à Tunis entre des représentants des deux Parlements, un processus alternatif à celui de l'ONU. (aps.dz)
Libye : l’accord entre factions rivales pourra-t-il sauver le pays ?
Dominé par une coalition de libéraux et de nationalistes auxquels se sont ralliés d’ex-cadres du régime de Mouammar Kadhafi – tous soudés par une hostilité commune aux islamistes –, cette assemblée a dû se replier à Tobrouk, dans l’est du pays.
En face s’est dressée une assemblée rivale, le Congrès général national (CGN), siégeant à Tripoli (ouest) et contrôlée par le camp islamiste allié à la ville marchande de Misrata autour d’une coalition baptisée Fajr Libya (Aube de la Libye).
A cette fracture principale sont venus se greffer toute une série de conflits locaux opposant des identités infranationales en plein réveil, notamment dans le Sud (Fezzan) déchiré par une meurtrière guerre entre les Toubous d’un côté, et les Touaregs et les Ouled-Slimane de l’autre. (lemonde.fr/)