Faute de quorum, en raison du boycottage de l'opposition pro-syrienne, la Chambre des députés a laissé passer vendredi minuit le dernier délai constitutionnel pour désigner un nouveau président de la République. "En cas de vacance (...), les pouvoirs de la présidence reviennent au cabinet (lequel est) légitime et constitutionnel", a fait valoir M. Siniora.
"Nous continuerons de faire notre devoir comme prévu par la Constitution", a affirmé M. Siniora après s'être entretenu avec le patriarche de l'Eglise maronite, Nasrallah Sfeir. Le chef de l'Etat libanais doit traditionnellement être issu de la communauté maronite.
L'opposition, emmenée par le mouvement chiite du Hezbollah et soutenue par la Syrie et l'Iran, ne reconnaît toutefois plus la légitimité du gouvernement pro-occidental de Siniora.
En quittant le palais présidentiel, M. Lahoud, un des présidents les plus controversés de l'histoire du Liban, a confié à l'armée la sécurité du pays. Cette initiative a immédiatement été rejetée par le gouvernement Siniora.
A l'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon s'est déclaré "profondément inquiet de la fragilité de la situation" et a invité toutes les parties à oeuvrer à un compromis au Liban. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, qui s'est rendu à deux reprises au Liban pour y tenter une médiation, s'est lui dit optimiste.
"Nous continuerons de faire notre devoir comme prévu par la Constitution", a affirmé M. Siniora après s'être entretenu avec le patriarche de l'Eglise maronite, Nasrallah Sfeir. Le chef de l'Etat libanais doit traditionnellement être issu de la communauté maronite.
L'opposition, emmenée par le mouvement chiite du Hezbollah et soutenue par la Syrie et l'Iran, ne reconnaît toutefois plus la légitimité du gouvernement pro-occidental de Siniora.
En quittant le palais présidentiel, M. Lahoud, un des présidents les plus controversés de l'histoire du Liban, a confié à l'armée la sécurité du pays. Cette initiative a immédiatement été rejetée par le gouvernement Siniora.
A l'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon s'est déclaré "profondément inquiet de la fragilité de la situation" et a invité toutes les parties à oeuvrer à un compromis au Liban. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, qui s'est rendu à deux reprises au Liban pour y tenter une médiation, s'est lui dit optimiste.