M. Lahoud a décidé de "confier à l'armée la prérogative de préserver la sécurité sur l'ensemble du territoire et de mettre toutes les forces de sécurité sous l'autorité" de celle-ci, a affirmé son porte-parole Rafic Chalala.
Le président Lahoud, un prosyrien, doit quitter ses fonctions vendredi à minuit (22H00 GMT), en vertu de la Constitution, sans que le parlement ne soit parvenu à élire son successeur.
Un haut responsable de la sécurité a déclaré à l'AFP que l'annonce de M. Lahoud "équivalait à déclarer l'état d'urgence", mais que le président n'était "pas habilité à prendre cette décision".
Une source proche du palais présidentiel a de son côté indiqué à l'AFP que la décision de M. Lahoud "signifiait que l'armée a le droit de prendre les mesures qu'elle juge nécessaires pour préserver la sécurité".
Le gouvernement libanais, soutenu par la majorité antisyrienne, a aussitôt rejeté cette décision, la qualifiant de "non valable".
La décision "n'a aucune valeur constitutionnelle et de ce fait elle est nulle et non avenue", a affirmé à l'AFP un responsable du bureau du Premier ministre Fouad Siniora sous couvert de l'anonymat.
Ce responsable a précisé qu'une telle décision ne pouvait émaner que du Conseil des ministres conformément à la Constitution.
Le cabinet de M. Lahoud a auparavant annoncé que le président sortant quitterait ses fonctions comme prévu par la Constitution à minuit, terme de son mandat, en dépit de l'incapacité du Parlement à se mettre d'accord sur le nom de son successeur.
En vertu de la Constitution, les prérogatives du chef de l'Etat sont automatiquement transmises au gouvernement de Fouad Siniora.
En raison de la haute tension politique, les mesures de sécurité ont été renforcées, notamment à Beyrouth et ses environs. Blindés, soldats et membres des Forces de sécurité intérieure étaient postés aux principaux axes routiers de la capitale.
Vendredi, la séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat a été reportée pour la cinquième fois en deux mois, faute d'un accord entre la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition soutenue par Damas et Téhéran.
Le report aggrave les incertitudes sur l'avenir politique du pays et les inquiétudes sur une dégradation de la sécurité.
La majorité parlementaire antisyrienne accuse l'opposition de vouloir un président inféodé à la Syrie et à l'Iran. Le camp prosyrien est de son côté convaincu que le pouvoir veut choisir un chef de l'Etat soumis aux Américains.
Ce report marque en outre l'échec des multiples appels internationaux, en particulier de la France, très présente sur ce dossier depuis plusieurs mois, mais aussi de l'ONU et de la Ligue arabe, pour tenter de parvenir à l'élection dans les délais d'un président "de large rassemblement".
Le président Lahoud, un prosyrien, doit quitter ses fonctions vendredi à minuit (22H00 GMT), en vertu de la Constitution, sans que le parlement ne soit parvenu à élire son successeur.
Un haut responsable de la sécurité a déclaré à l'AFP que l'annonce de M. Lahoud "équivalait à déclarer l'état d'urgence", mais que le président n'était "pas habilité à prendre cette décision".
Une source proche du palais présidentiel a de son côté indiqué à l'AFP que la décision de M. Lahoud "signifiait que l'armée a le droit de prendre les mesures qu'elle juge nécessaires pour préserver la sécurité".
Le gouvernement libanais, soutenu par la majorité antisyrienne, a aussitôt rejeté cette décision, la qualifiant de "non valable".
La décision "n'a aucune valeur constitutionnelle et de ce fait elle est nulle et non avenue", a affirmé à l'AFP un responsable du bureau du Premier ministre Fouad Siniora sous couvert de l'anonymat.
Ce responsable a précisé qu'une telle décision ne pouvait émaner que du Conseil des ministres conformément à la Constitution.
Le cabinet de M. Lahoud a auparavant annoncé que le président sortant quitterait ses fonctions comme prévu par la Constitution à minuit, terme de son mandat, en dépit de l'incapacité du Parlement à se mettre d'accord sur le nom de son successeur.
En vertu de la Constitution, les prérogatives du chef de l'Etat sont automatiquement transmises au gouvernement de Fouad Siniora.
En raison de la haute tension politique, les mesures de sécurité ont été renforcées, notamment à Beyrouth et ses environs. Blindés, soldats et membres des Forces de sécurité intérieure étaient postés aux principaux axes routiers de la capitale.
Vendredi, la séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat a été reportée pour la cinquième fois en deux mois, faute d'un accord entre la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition soutenue par Damas et Téhéran.
Le report aggrave les incertitudes sur l'avenir politique du pays et les inquiétudes sur une dégradation de la sécurité.
La majorité parlementaire antisyrienne accuse l'opposition de vouloir un président inféodé à la Syrie et à l'Iran. Le camp prosyrien est de son côté convaincu que le pouvoir veut choisir un chef de l'Etat soumis aux Américains.
Ce report marque en outre l'échec des multiples appels internationaux, en particulier de la France, très présente sur ce dossier depuis plusieurs mois, mais aussi de l'ONU et de la Ligue arabe, pour tenter de parvenir à l'élection dans les délais d'un président "de large rassemblement".