Augusto Fantozzi a expliqué que les difficultés financières de la compagnie menaçaient le paiement du kérosène.
Nommé après le dépôt de bilan d'Alitalia, fin août, l'administrateur s'exprimait devant les représentants syndicaux de la compagnie italienne au lendemain de l'expiration du délai qu'il s'était donné pour parvenir à un accord entre les syndicats de l'entreprise et un groupe d'investisseurs italiens en principe prêts à racheter les actifs rentables de la compagnie. L'échéance n'a pu être respectée.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a convoqué de son côté à Rome une réunion ministérielle consacrée à l'avenir de la compagnie nationale qui, dit-il, doit rester sous contrôle italien.
Berlusconi, qui a fait de ce dossier l'une des priorités de son troisième mandat, a assuré qu'il ferait tout son possible pour sauver Alitalia de la liquidation.
"Le pouvoir exécutif est toujours prêt avec ses ministres, et aujourd'hui avec le président du Conseil, à apporter tout le soutien possible pour parvenir à l'unique solution possible qui évitera la faillite de la compagnie aérienne", a-t-il dit à l'agence de presse Ansa.
Pour Maurizio Sacconi, ministre du Travail, les chances de survie d'Alitalia relèvent du 50-50. "Nous sommes entrés dans la dernière phase de la longue et tortueuse saga Alitalia et les deux issues restent encore également probables", a-t-il dit.
Les syndicats d'Alitalia, qui avaient fait échouer en avril un plan de reprise de la compagnie par Air France-KLM négocié par le précédent gouvernement, sont aujourd'hui soumis à une forte pression pour accepter les réductions d'emploi et une renégociation de leurs conditions de travail qu'impose le plan sur la table.
"Ce qui est certain, c'est que la compagnie est en faillite et qu'il n'y a pas d'autre solution", soulignait ainsi vendredi le ministre de l'Industrie, Claudio Scajola. "Soit un accord est conclu, soit tous les salariés seront licenciés."
Regroupés au sein d'un consortium, le CAI, les investisseurs italiens mobilisés par Berlusconi ont annoncé samedi qu'ils ne feraient pas de concessions supplémentaires aux employés.
Alitalia, qui a accumulé près de 1,2 milliard d'euros de dettes selon les données communiquées en juillet, n'a plus enregistré de bénéfices depuis 1999.
Source: Yahoo News
Nommé après le dépôt de bilan d'Alitalia, fin août, l'administrateur s'exprimait devant les représentants syndicaux de la compagnie italienne au lendemain de l'expiration du délai qu'il s'était donné pour parvenir à un accord entre les syndicats de l'entreprise et un groupe d'investisseurs italiens en principe prêts à racheter les actifs rentables de la compagnie. L'échéance n'a pu être respectée.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a convoqué de son côté à Rome une réunion ministérielle consacrée à l'avenir de la compagnie nationale qui, dit-il, doit rester sous contrôle italien.
Berlusconi, qui a fait de ce dossier l'une des priorités de son troisième mandat, a assuré qu'il ferait tout son possible pour sauver Alitalia de la liquidation.
"Le pouvoir exécutif est toujours prêt avec ses ministres, et aujourd'hui avec le président du Conseil, à apporter tout le soutien possible pour parvenir à l'unique solution possible qui évitera la faillite de la compagnie aérienne", a-t-il dit à l'agence de presse Ansa.
Pour Maurizio Sacconi, ministre du Travail, les chances de survie d'Alitalia relèvent du 50-50. "Nous sommes entrés dans la dernière phase de la longue et tortueuse saga Alitalia et les deux issues restent encore également probables", a-t-il dit.
Les syndicats d'Alitalia, qui avaient fait échouer en avril un plan de reprise de la compagnie par Air France-KLM négocié par le précédent gouvernement, sont aujourd'hui soumis à une forte pression pour accepter les réductions d'emploi et une renégociation de leurs conditions de travail qu'impose le plan sur la table.
"Ce qui est certain, c'est que la compagnie est en faillite et qu'il n'y a pas d'autre solution", soulignait ainsi vendredi le ministre de l'Industrie, Claudio Scajola. "Soit un accord est conclu, soit tous les salariés seront licenciés."
Regroupés au sein d'un consortium, le CAI, les investisseurs italiens mobilisés par Berlusconi ont annoncé samedi qu'ils ne feraient pas de concessions supplémentaires aux employés.
Alitalia, qui a accumulé près de 1,2 milliard d'euros de dettes selon les données communiquées en juillet, n'a plus enregistré de bénéfices depuis 1999.
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