Depuis au moins 3,8 milliards d’années la Vie existe dans l’océan primitif et celle-ci voit naître les cyanobactéries (« Algues » bleu-vert) productrices d’oxygène à l’origine encore aujourd’hui de formations géologiques qu’on appelle des stromatolites. Lorsque la quantité d’oxygène dégagée par photosynthèse par ces algues devient suffisante pour provoquer la précipitation massive du fer sous forme ionique dans l’eau, des BIF se forment. Cette précipitation est d’ailleurs à l’origine des grands gisements de fer, comme ceux que l’on exploite en Australie.
Or, en examinant les traces laissées par les cyanobactéries avant le Sidérien, et surtout en calculant la production d’oxygène de celles-ci, on aboutit à la conclusion que des BIF auraient dû apparaître 200 millions d’années plus tôt : où est donc parti l’oxygène manquant ?
A cette époque, la tectonique des plaques est déjà là, on en a des preuves, et elle doit même être plus dynamique qu’aujourd’hui. Un volcanisme sous-marin copieux y est très actif, mais il y a encore peu de volcans terrestres car la masse des continents n’est pas encore celle que l’on connaît aujourd’hui. Les laves s’épanchant sous la surface des océans provoquent alors des réactions chimiques réductrices diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau. Lorsque le volcanisme est devenu plus aérien, l’action réductrice des émissions de laves a diminué et la quantité d’oxygène présente dans l’océan a brusquement augmenté.
C’est précisément ce qui est arrivé au début et pendant le système du Sidérien et, une fois le fer dissous dans les océans ayant été massivement consommé par des réactions de précipitations diverses avec l’oxygène, celui-ci a commencé à être libéré massivement dans notre atmosphère.
Or, en examinant les traces laissées par les cyanobactéries avant le Sidérien, et surtout en calculant la production d’oxygène de celles-ci, on aboutit à la conclusion que des BIF auraient dû apparaître 200 millions d’années plus tôt : où est donc parti l’oxygène manquant ?
A cette époque, la tectonique des plaques est déjà là, on en a des preuves, et elle doit même être plus dynamique qu’aujourd’hui. Un volcanisme sous-marin copieux y est très actif, mais il y a encore peu de volcans terrestres car la masse des continents n’est pas encore celle que l’on connaît aujourd’hui. Les laves s’épanchant sous la surface des océans provoquent alors des réactions chimiques réductrices diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau. Lorsque le volcanisme est devenu plus aérien, l’action réductrice des émissions de laves a diminué et la quantité d’oxygène présente dans l’océan a brusquement augmenté.
C’est précisément ce qui est arrivé au début et pendant le système du Sidérien et, une fois le fer dissous dans les océans ayant été massivement consommé par des réactions de précipitations diverses avec l’oxygène, celui-ci a commencé à être libéré massivement dans notre atmosphère.