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20/09/2010 18:24

Les temps sont durs pour des millions d'Américains

Si l'économie américaine est officiellement sortie de sa plus grave récession depuis la crise des années 1930, l'époque reste incertaine pour des millions d'Américains, a déclaré lundi Barack Obama. Mais le président des Etats-Unis a également défendu sa politique économique, au coeur de la campagne pour les élections législatives de mi-mandat, le 2 novembre, qui pourraient le priver de majorité au Congrès.


Les temps sont durs pour des millions d'Américains, admet Obama
Si l'économie américaine est officiellement sortie de sa plus grave récession depuis la crise des années 1930, l'époque reste incertaine pour des millions d'Américains, a déclaré lundi Barack Obama. Mais le président des Etats-Unis a également défendu sa politique économique, au coeur de la campagne pour les élections législatives de mi-mandat, le 2 novembre, qui pourraient le priver de majorité au Congrès. "Même si des économistes peuvent dire que la récession s'est officiellement achevée l'an dernier, à l'évidence, pour des millions de personnes qui sont toujours privées d'emploi, elle est toujours tout à fait réelle", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des téléspectateurs organisée par la chaîne CNBC. "Mon objectif ici n'est pas de tenter de vous convaincre que tout est à la bonne place, ce n'est pas le cas. C'est pour cela que je me suis porté à la présidence. Mais ce que je veux vous dire, c'est que nous allons dans la bonne direction", a-t-il poursuivi. Obama s'exprimait alors que le Bureau national des études économiques (NBER), considéré comme l'arbitre des cycles économiques, venait d'annoncer que la récession amorcée en décembre 2007 avait pris fin en juin 2009. Mais le rythme de la reprise est insuffisant pour résorber le chômage, qui touche près de 10% de la population active. "Il faudra un peu plus de temps pour régler quelque chose qui a mis dix ans à se former", a dit Obama. Or le temps presse sur le plan politique: l'opposition républicaine compte bien exploiter les incertitudes économiques pour renverser la majorité à la Chambre des représentants, dont les 435 sièges seront renouvelés le 2 novembre, et au Sénat, où 37 des 100 sièges seront en jeu. "La question qui se pose désormais est de savoir ce que nous pouvons mettre en place pour nous assurer que ces tendances (économiques) continueront dans une direction positive plutôt que de repartir dans une direction négative", a dit le président démocrate. Obama, qui avait fait adopter en février 2009 un vaste plan de soutien de l'économie de 814 milliards de dollars, veut faire passer de nouvelles mesures de relance budgétaire destinées à améliorer la situation de l'emploi. Mais il se heurte à l'opposition des républicains qui ont les yeux rivés sur un déficit budgétaire susceptible de s'établir à 1.470 milliards de dollars cette année.(reuters)

Marini : "On a donné à mes propos une ampleur excessive"
Le sénateur UMP  Philippe Marini, qui avait déclaré, samedi, qu'"il aurait préféré que le Luxembourg n'existe pas", a assuré, lundi, que ses "propos ont été sortis de leur contexte" et qu'"on leur a donné une ampleur excessive". "C'était un rappel historique, ce n'était pas plus", s'est-il défendu sur Public Sénat. "Mes propos ont été sortis de leur contexte. On leur a donné une ampleur excessive", a-t-il ajouté. Philippe Marini avait déclaré, samedi, sur France Culture, à propos des critiques de la commissaire européenne chargée de la Justice, la Luxembourgeoise Viviane Reding, contre la France sur les expulsions de Roms, qu'il "aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas". Il avait tempéré son propos en ajoutant : "mais ça, c'est un pur retour en arrière historique, parce que depuis il s'est passé beaucoup de choses". Le ministre des Affaires étrangères du Grand-Duché, Jean Asselborn, a jugé, lundi, que les commentaires de M. Marini étaient "nuls". "Ces idées sont nulles du point de vue historique et culturel. En ce qui concerne l'approche européenne, ce discours dépasse vraiment ceux qui ont été tenus par Jean-Marie Le Pen et le Front national, et me semblent du même niveau que les discours de (Mahmoud) Ahmadinejad", le président iranien, a-t-il indiqué.(lepoint)

Source: Yahoo Actualités


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