De plus, la victoire du PSOE au Pays basque risque de se solder par un affaiblissement du président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, face au parlement national.
Les conservateurs du Parti populaire (PP) ont remporté dimanche la majorité des sièges du parlement de Galice, auparavant contrôlé par une coalition emmenée par les socialistes.
C'est la première défaite notable des socialistes espagnols depuis que Zapatero a pris la tête du PSOE en 2000.
La crise financière et économique mondiale a contribué à entraîner l'Espagne en récession. Le chômage a presque doublé pour atteindre 14%. Les ventes de véhicules ont été divisées par deux et les prix de l'immobilier se sont effondrés.
"Le gouvernement paie généralement le prix d'une crise", constate Anton Losada, professeur de sciences politiques à l'Université de Saint-Jacques de Compostelle, en Galice.
Le PSOE a en revanche percé au Pays basque, au détriment du Parti nationaliste basque (PNV), en promettant de panser les plaies du conflit séparatiste. Les alliés politiques de l'ETA n'avaient pas été autorisés à se présenter aux élections.
Le revers de la médaille pour les socialistes est qu'ils risquent désormais de perdre le soutien du PNV au parlement national. L'absence de majorité nette dans cette assemblée oblige le PSOE à s'appuyer sur de petits partis pour voter les lois.
"Le gouvernement socialiste pourrait se retrouver sans alliés stables dans la chambre basse du parlement, et serait contraint d'affronter la crise économique dans une position très précaire", écrit le quotidien La Vanguardia, à Barcelone.
Le PNV a d'ores et déjà prévenu Zapatero qu'il était inutile de compter sur lui pour former une coalition au parlement basque.
Inaki Anasagasti, élu PNV au Sénat national, a estimé que sa formation pourrait suivre l'exemple des nationalistes catalans, qui affirment ne soutenir que les lois favorables à leur région.
"Nous pourrions faire quelque chose de semblable. Est-ce que Zapatero voudra engager le conflit alors que l'Espagne se prépare à prendre la présidence de l'Union européenne ?" Madrid dirigera l'UE au premier semestre 2010.
En Galice, la victoire du PP avait un goût particulièrement savoureux pour le président du parti Mariano Rajoy. Originaire de cette région, il s'était particulièrement engagé dans la campagne.
L'ancien président de Galice Emilio Perez Tourino a quitté lundi ses fonctions à la tête de la section galicienne du PSOE en reconnaissant qu'une nouvelle page devait s'écrire.
Source: Yahoo News
Les conservateurs du Parti populaire (PP) ont remporté dimanche la majorité des sièges du parlement de Galice, auparavant contrôlé par une coalition emmenée par les socialistes.
C'est la première défaite notable des socialistes espagnols depuis que Zapatero a pris la tête du PSOE en 2000.
La crise financière et économique mondiale a contribué à entraîner l'Espagne en récession. Le chômage a presque doublé pour atteindre 14%. Les ventes de véhicules ont été divisées par deux et les prix de l'immobilier se sont effondrés.
"Le gouvernement paie généralement le prix d'une crise", constate Anton Losada, professeur de sciences politiques à l'Université de Saint-Jacques de Compostelle, en Galice.
Le PSOE a en revanche percé au Pays basque, au détriment du Parti nationaliste basque (PNV), en promettant de panser les plaies du conflit séparatiste. Les alliés politiques de l'ETA n'avaient pas été autorisés à se présenter aux élections.
Le revers de la médaille pour les socialistes est qu'ils risquent désormais de perdre le soutien du PNV au parlement national. L'absence de majorité nette dans cette assemblée oblige le PSOE à s'appuyer sur de petits partis pour voter les lois.
"Le gouvernement socialiste pourrait se retrouver sans alliés stables dans la chambre basse du parlement, et serait contraint d'affronter la crise économique dans une position très précaire", écrit le quotidien La Vanguardia, à Barcelone.
Le PNV a d'ores et déjà prévenu Zapatero qu'il était inutile de compter sur lui pour former une coalition au parlement basque.
Inaki Anasagasti, élu PNV au Sénat national, a estimé que sa formation pourrait suivre l'exemple des nationalistes catalans, qui affirment ne soutenir que les lois favorables à leur région.
"Nous pourrions faire quelque chose de semblable. Est-ce que Zapatero voudra engager le conflit alors que l'Espagne se prépare à prendre la présidence de l'Union européenne ?" Madrid dirigera l'UE au premier semestre 2010.
En Galice, la victoire du PP avait un goût particulièrement savoureux pour le président du parti Mariano Rajoy. Originaire de cette région, il s'était particulièrement engagé dans la campagne.
L'ancien président de Galice Emilio Perez Tourino a quitté lundi ses fonctions à la tête de la section galicienne du PSOE en reconnaissant qu'une nouvelle page devait s'écrire.
Source: Yahoo News