Soutenus par la CGT, les sans-papiers ont décidé de "mettre la pression" sur leur employeur Alfa Services par des actions plus visibles sur des chantiers où leur société intervient, selon eux comme "sous-traitant de sous-traitant".
Après avoir distribué jeudi des tracts devant les futurs locaux de l'état-major de la police de Seine-Saint-Denis à Bobigny, ils ont fait de même vendredi matin devant une résidence de logements neufs en construction (groupe Vinci) dans le 13e arrondissement.
Depuis le 16 juin, ces sans-papiers réclament des promesses d'embauche pour 14 ouvriers licenciés en mai pour cause de faux-papiers, une augmentation de salaire de 5% et de meilleures conditions de travail.
A une trentaine, encore salariés ou licenciés, ils campent depuis cette date dans la courette du pavillon abritant le siège, désormais déserté, d'Alfa Services. Selon les sans-papiers, Alfa Services employait avant le conflit 45 personnes, "dont au moins 36 sans-papiers" sénégalais et maliens.
Les sans-papiers demandent à leur patron de valider un projet de protocole d'accord négocié début juillet. La direction départementale du travail et de l'emploi (DDTE), intervenue dans la négociation, avait encore jeudi l'espoir d'"une issue positive pour tous".
"Très atteint", l'employeur "n'arrive pas à prendre de décision", a expliqué Olivier Bureth, l'avocat du responsable de la société. En six semaines, la société à la réputation ternie "a perdu l'essentiel de ses clients" et "un dépôt de bilan n'est pas exclu", selon lui.
Source: Yahoo.News
Après avoir distribué jeudi des tracts devant les futurs locaux de l'état-major de la police de Seine-Saint-Denis à Bobigny, ils ont fait de même vendredi matin devant une résidence de logements neufs en construction (groupe Vinci) dans le 13e arrondissement.
Depuis le 16 juin, ces sans-papiers réclament des promesses d'embauche pour 14 ouvriers licenciés en mai pour cause de faux-papiers, une augmentation de salaire de 5% et de meilleures conditions de travail.
A une trentaine, encore salariés ou licenciés, ils campent depuis cette date dans la courette du pavillon abritant le siège, désormais déserté, d'Alfa Services. Selon les sans-papiers, Alfa Services employait avant le conflit 45 personnes, "dont au moins 36 sans-papiers" sénégalais et maliens.
Les sans-papiers demandent à leur patron de valider un projet de protocole d'accord négocié début juillet. La direction départementale du travail et de l'emploi (DDTE), intervenue dans la négociation, avait encore jeudi l'espoir d'"une issue positive pour tous".
"Très atteint", l'employeur "n'arrive pas à prendre de décision", a expliqué Olivier Bureth, l'avocat du responsable de la société. En six semaines, la société à la réputation ternie "a perdu l'essentiel de ses clients" et "un dépôt de bilan n'est pas exclu", selon lui.
Source: Yahoo.News