Les "sans-dents" de Hollande envahissent les réseaux sociaux: Dans son livre "Merci pour ce moment" paru ce jeudi, Valérie Trierweiler écrit notamment: "Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé: 'les sans-dents' très fier de son trait d'humour." Alors que l'opposition évite d'en rajouter, Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du Front national, a réagi le premier mercredi au récit acide de l'ex-compagne du chef de l'Etat. "L'expression témoigne du mépris dans lequel le président de la République tient le peuple", a-t-il écrit avant de rappeler son opposition à l'Aide médicale d'Etat destinée aux étrangers en situation irrégulière. "Pour Hollande et les autres, les sans-grade deviennent ainsi les 'sans-dents'. Il est vrai que ces Français-là n’ont même pas l’aide de la généreuse AME pour se soigner convenablement, celle qui permet même aux clandestins de ne pas être des "sans-dents". (Reuters)
Pour Valls, les attaques de Trierweiler abaissent le débat: "On abaisse le débat", a dit le Premier ministre lors d'un déplacement en Moselle, en évoquant "des attaques outrancières". "J'en appelle au respect de la vie de chacun et à la dignité de ces débats publics." "Nous ne nous laisserons en aucun cas entraîner dans ces discussions", a poursuivi Manuel Valls. "Ce que les Français attendent du gouvernement et de moi-même comme Premier ministre, c'est de répondre à leurs attentes." Ségolène Royal, mère des enfants de François Hollande, a quant à elle déclaré jeudi que l'affirmation par Valérie Trierweiler qu'il n'aimait pas les pauvres était "n'importe quoi". (Reuters)
Le premier [mouvement de contestation] est visiblement l'œuvre de militants anti-Hollande déjà rodés, proches du syndicat étudiant UNI, et relayés par les mouvements du type « Hollande démission », à l'origine des sifflets qui ont accompagné le chef de l'Etat lors des défilés du 14-Juillet. En quelques heures, ils ont créé, un compte Twitter, une page Facebook, et même un site web. Leurs revendications sont assez floues : «Hollande méprise le peuple», estiment-ils, appelant à des rassemblements en France. Sans surprise, on retrouve les qualificatifs de «Flamby» et des expressions fleuries, de «Hollande dégage» à «mieux vaut être sans dents que sans couilles». … Mais à l'autre bout du spectre politique aussi, on s'est emparé de l'expression. Le mouvement Attac relaie depuis mercredi un autre compte, «Nous les sans-dents», qui dénonce pour sa part les «chômeurs stigmatisés, salariés maltraités, pauvres insultés, paysans sacrifiés, retraités délaissés…» (Lemonde.fr)
Pour Valls, les attaques de Trierweiler abaissent le débat: "On abaisse le débat", a dit le Premier ministre lors d'un déplacement en Moselle, en évoquant "des attaques outrancières". "J'en appelle au respect de la vie de chacun et à la dignité de ces débats publics." "Nous ne nous laisserons en aucun cas entraîner dans ces discussions", a poursuivi Manuel Valls. "Ce que les Français attendent du gouvernement et de moi-même comme Premier ministre, c'est de répondre à leurs attentes." Ségolène Royal, mère des enfants de François Hollande, a quant à elle déclaré jeudi que l'affirmation par Valérie Trierweiler qu'il n'aimait pas les pauvres était "n'importe quoi". (Reuters)
Le premier [mouvement de contestation] est visiblement l'œuvre de militants anti-Hollande déjà rodés, proches du syndicat étudiant UNI, et relayés par les mouvements du type « Hollande démission », à l'origine des sifflets qui ont accompagné le chef de l'Etat lors des défilés du 14-Juillet. En quelques heures, ils ont créé, un compte Twitter, une page Facebook, et même un site web. Leurs revendications sont assez floues : «Hollande méprise le peuple», estiment-ils, appelant à des rassemblements en France. Sans surprise, on retrouve les qualificatifs de «Flamby» et des expressions fleuries, de «Hollande dégage» à «mieux vaut être sans dents que sans couilles». … Mais à l'autre bout du spectre politique aussi, on s'est emparé de l'expression. Le mouvement Attac relaie depuis mercredi un autre compte, «Nous les sans-dents», qui dénonce pour sa part les «chômeurs stigmatisés, salariés maltraités, pauvres insultés, paysans sacrifiés, retraités délaissés…» (Lemonde.fr)