François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste:
"Reconnaître les méfaits du capitalisme, que ne l'avait-il dit il y a plusieurs mois alors que sa politique a été une politique libérale faisant aveuglement confiance au marché? Je me suis demandé un moment si Nicolas Sarkozy n'était pas encore en campagne.
"Il laisse les employeurs, les patrons décider d'une mesure d'encadrement, et en cas de défaut de conclusion, il ferait voter une loi. Que ne prend-t-on pas la mesure tout de suite? Ce qui peut être fait immédiatement, c'est une pénalisation fiscale de tous les parachutes dorés, des rémunérations sous forme de stock-options ou des indemnités qui paraissent choquantes"
"Alors que le discours de Nicolas Sarkozy était annoncé, attendu, il n'y a eu aucune annonce de mesure, rien".
- Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'Economie:
"Le président tire aujourd'hui prétexte de la crise économique pour justifier l'accélération d'une politique d'austérité à l'égard des catégories moyennes et populaires. Sur l'ensemble des grandes priorités des Français (pouvoir d'achat, emploi, santé, logement, éducation, environnement...), il se contente une nouvelle fois d'effets d'annonce et de slogans vides".
- François Bayrou, président du MoDem:
"Ce qui me frappe, c'est l'immense distance entre le nombre de promesses faites et la réalité. Il y a eu des annonces dont on verra qu'elles sont rendues impossibles par l'absence de moyens. Quand il annonce qu'on va faire un vaste plan de recherche, d'investissements, la question qui se pose, c'est avec quels moyens? Les moyens étant absents, au bout du compte je crains qu'on ait beaucoup de désillusions.
"Le discours volontariste, on va voir qu'il se heurte à cette absence de marges de manoeuvre. Depuis deux ans, au lieu de créer des marges de manoeuvre, on a au contraire laissé filer le déficit".
- Le Parti communiste français:
"Nicolas Sarkozy est un chauffard. Ses victimes sont toujours les mêmes: la Fonction publique qu'il veut réduire de 30.600 emplois, et toutes les conséquences dramatiques que cela entraînera pour les Français.
"Loin de les protéger, Nicolas Sarkozy fait aux Français la promesse du pire. Le pire pour les salaires, le pire pour la croissance, et au final, le pire pour l'ensemble des Français".
- Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale:
"Le président de la République a su trouver les mots pour réaffirmer l'engagement de l'Etat et la nécessité absolue de tenir fermement le cap des réformes et en particulier des réformes de structure. C'est un signal fort. Les députés UMP, dans le cadre de leurs nouvelles attributions, prendront toute leur part à ces chantiers, notamment sur la réforme des collectivités locales".
- Le Mouvement des entreprises de France (MEDEF):
Nicolas Sarkozy "a prononcé un discours véridique, ambitieux, historique, à la hauteur du défi auquel nous sommes tous confrontés. Le MEDEF a le sentiment d'avoir été entendu sur la nécessaire réconciliation de la France avec l'entreprise et avec l'entrepreneur.
"Je partage l'idéal de modération du président de la République quand il prône des comportements raisonnables en matière de rémunération, c'est cela l'esprit du capitalisme", a déclaré Laurence Parisot, présidente du MEDEF.
- Jean-François Roubaud, président de la CGPME:
"Il se propose d'intervenir si le comportement des banques n'était pas dans le sens de conserver des possibilités de financement aux petites et moyennes entreprises. Cela me paraît tout à fait correct". Le président de la CGPME a exprimé sa satisfaction après les déclarations de Nicolas Sarkozy sur sa volonté de ne pas augmenter les impôts: "C'est exactement ce que je demandais".
- Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT:
"Le président de la République nous annonce des jours sombres plus particulièrement pour les salariés, puisqu'il y a une fin de non-recevoir aux revendications sur les salaires. Il dit aussi que cela va aller plus mal pour le pouvoir d'achat et pour l'emploi".
"C'est une justification des réformes qui sont à l'ordre du jour en France au nom de la crise financière internationale. On va nous expliquer qu'il faut plus de réformes libérales pour nous permettre de sortir d'une crise économique. C'est absolument impensable", a-t-il ajouté.
- Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière:
"On ne peut pas d'un côté plaider pour plus de réglementation et de régulation au niveau international et européen et, au niveau national, dire qu'il faut encore plus dérèglementer que ce soit sur la question des salaires ou la question de la durée du travail. C'est plutôt de la sueur et des larmes pour les salariés".
- La fédération France nature environnement:
"FNE prend acte de l'engagement renouvelé du président de la République à mettre en oeuvre toutes les conclusions du Grenelle dans un contexte politique et économique difficile et à la veille de débats parlementaires très importants. FNE espère que cette déclaration mettra un terme au cafouillage orchestré par les anti-Grenelle. FNE attend cependant avec impatience que cet engagement se traduise rapidement dans les textes et dans les têtes".
Source: Yahoo News
"Reconnaître les méfaits du capitalisme, que ne l'avait-il dit il y a plusieurs mois alors que sa politique a été une politique libérale faisant aveuglement confiance au marché? Je me suis demandé un moment si Nicolas Sarkozy n'était pas encore en campagne.
"Il laisse les employeurs, les patrons décider d'une mesure d'encadrement, et en cas de défaut de conclusion, il ferait voter une loi. Que ne prend-t-on pas la mesure tout de suite? Ce qui peut être fait immédiatement, c'est une pénalisation fiscale de tous les parachutes dorés, des rémunérations sous forme de stock-options ou des indemnités qui paraissent choquantes"
"Alors que le discours de Nicolas Sarkozy était annoncé, attendu, il n'y a eu aucune annonce de mesure, rien".
- Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'Economie:
"Le président tire aujourd'hui prétexte de la crise économique pour justifier l'accélération d'une politique d'austérité à l'égard des catégories moyennes et populaires. Sur l'ensemble des grandes priorités des Français (pouvoir d'achat, emploi, santé, logement, éducation, environnement...), il se contente une nouvelle fois d'effets d'annonce et de slogans vides".
- François Bayrou, président du MoDem:
"Ce qui me frappe, c'est l'immense distance entre le nombre de promesses faites et la réalité. Il y a eu des annonces dont on verra qu'elles sont rendues impossibles par l'absence de moyens. Quand il annonce qu'on va faire un vaste plan de recherche, d'investissements, la question qui se pose, c'est avec quels moyens? Les moyens étant absents, au bout du compte je crains qu'on ait beaucoup de désillusions.
"Le discours volontariste, on va voir qu'il se heurte à cette absence de marges de manoeuvre. Depuis deux ans, au lieu de créer des marges de manoeuvre, on a au contraire laissé filer le déficit".
- Le Parti communiste français:
"Nicolas Sarkozy est un chauffard. Ses victimes sont toujours les mêmes: la Fonction publique qu'il veut réduire de 30.600 emplois, et toutes les conséquences dramatiques que cela entraînera pour les Français.
"Loin de les protéger, Nicolas Sarkozy fait aux Français la promesse du pire. Le pire pour les salaires, le pire pour la croissance, et au final, le pire pour l'ensemble des Français".
- Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale:
"Le président de la République a su trouver les mots pour réaffirmer l'engagement de l'Etat et la nécessité absolue de tenir fermement le cap des réformes et en particulier des réformes de structure. C'est un signal fort. Les députés UMP, dans le cadre de leurs nouvelles attributions, prendront toute leur part à ces chantiers, notamment sur la réforme des collectivités locales".
- Le Mouvement des entreprises de France (MEDEF):
Nicolas Sarkozy "a prononcé un discours véridique, ambitieux, historique, à la hauteur du défi auquel nous sommes tous confrontés. Le MEDEF a le sentiment d'avoir été entendu sur la nécessaire réconciliation de la France avec l'entreprise et avec l'entrepreneur.
"Je partage l'idéal de modération du président de la République quand il prône des comportements raisonnables en matière de rémunération, c'est cela l'esprit du capitalisme", a déclaré Laurence Parisot, présidente du MEDEF.
- Jean-François Roubaud, président de la CGPME:
"Il se propose d'intervenir si le comportement des banques n'était pas dans le sens de conserver des possibilités de financement aux petites et moyennes entreprises. Cela me paraît tout à fait correct". Le président de la CGPME a exprimé sa satisfaction après les déclarations de Nicolas Sarkozy sur sa volonté de ne pas augmenter les impôts: "C'est exactement ce que je demandais".
- Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT:
"Le président de la République nous annonce des jours sombres plus particulièrement pour les salariés, puisqu'il y a une fin de non-recevoir aux revendications sur les salaires. Il dit aussi que cela va aller plus mal pour le pouvoir d'achat et pour l'emploi".
"C'est une justification des réformes qui sont à l'ordre du jour en France au nom de la crise financière internationale. On va nous expliquer qu'il faut plus de réformes libérales pour nous permettre de sortir d'une crise économique. C'est absolument impensable", a-t-il ajouté.
- Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière:
"On ne peut pas d'un côté plaider pour plus de réglementation et de régulation au niveau international et européen et, au niveau national, dire qu'il faut encore plus dérèglementer que ce soit sur la question des salaires ou la question de la durée du travail. C'est plutôt de la sueur et des larmes pour les salariés".
- La fédération France nature environnement:
"FNE prend acte de l'engagement renouvelé du président de la République à mettre en oeuvre toutes les conclusions du Grenelle dans un contexte politique et économique difficile et à la veille de débats parlementaires très importants. FNE espère que cette déclaration mettra un terme au cafouillage orchestré par les anti-Grenelle. FNE attend cependant avec impatience que cet engagement se traduise rapidement dans les textes et dans les têtes".
Source: Yahoo News