Mobilisation "sans précédent" des professions libérales: La mobilisation des professions libérales contre le projet de réforme du gouvernement a été "sans précédent", s'est félicitée mardi l'organisation interprofessionnelle UNAPL, qui avait appelé à la fermeture des officines, bureaux ou cabinets. Des pharmaciens, les plus mobilisés avec les laboratoires d'analyses médicales (90% fermés), aux architectes (50%), en passant par les notaires (près de 100%) ou huissiers, 40% à 90% des cabinets et officines avaient fermé leurs portes mardi selon l'Union nationale des professions libérales. (Reuters)
«Les bonbons chez Leclerc, l’aspirine en officine» Des blouses blanches à perte de vue. Mardi 30 septembre 2014, devant la préfecture de Lille, les pharmaciens ont décidé de ne plus reculer. … Car pour ces professionnels de santé, la vente en grandes surfaces des médicaments non remboursés (à prescription facultative, comme ceux à base de paracétamol, ou sans prescription) représente une marge de 34% de leur chiffre d’affaires. « Et la baisse de nos revenus entrainera une baisse des embauches » souligne l’un d’entre eux. Deuxième cause de leur gronde : est-ce qu’une personne lambda peut se permettre de délivrer un médicament, tandis que les pharmaciens étudient durant six ans afin de pouvoir accompagner et conseiller le patient ? Là-dessus, les pancartes sont claires : « les bonbons chez Leclerc, l’aspirine en officine ». « Même la plante la plus anodine a des effets sur le corps, on ne peut pas délivrer des boîtes comme ça, comme si c’était du chocolat » ajoute une pharmacienne survoltée. (bondyblog.fr)
«Touraine-Macron = la santé pognon.» C’est peu dire que la pilule gouvernementale ne passe pas chez les pharmaciens. Ce mardi, certains manifestent leur colère en région (Lille, Bordeaux, Lyon, Valence, Nancy, Metz, Besançon, Dijon…). D’autres ont rallié Paris pour réclamer, aux côtés des dentistes, des opticiens, des kinés, médecins…, l’abandon du projet qui vise à réformer les professions réglementées, quinze jours après les huissiers et douze jours après les notaires. Résultat, près de 90% des officines ont leur rideau baissé. Les autres ? Réquisitionnées pour assurer le service de garde. (Liberation.fr via Yahoo news)
Les professions libérales de santé dans la rue: Pour lui [Frédéric Loup, 56 ans, pharmacien dans le 18e arrondissement de la capitale] , la profession de pharmacien repose sur «trois piliers» : le monopole, la répartition géographique, et l’interdiction de vente de médicaments en grande surface. «C’est comme un trépied, s’il en manque un, c’est toute la profession qui s’effondre.» Dans le cortège, Albin Dumas, le président de l’association de pharmacie rurale (APR), met en garde contre la possibilité d’ouvrir le capital des pharmacies à des non-pharmaciens. «Les pharmacies rurales seraient les premières à disparaître, c’est un enchaînement inéluctable» (Lemonde.fr via Yahoo news)
«Les bonbons chez Leclerc, l’aspirine en officine» Des blouses blanches à perte de vue. Mardi 30 septembre 2014, devant la préfecture de Lille, les pharmaciens ont décidé de ne plus reculer. … Car pour ces professionnels de santé, la vente en grandes surfaces des médicaments non remboursés (à prescription facultative, comme ceux à base de paracétamol, ou sans prescription) représente une marge de 34% de leur chiffre d’affaires. « Et la baisse de nos revenus entrainera une baisse des embauches » souligne l’un d’entre eux. Deuxième cause de leur gronde : est-ce qu’une personne lambda peut se permettre de délivrer un médicament, tandis que les pharmaciens étudient durant six ans afin de pouvoir accompagner et conseiller le patient ? Là-dessus, les pancartes sont claires : « les bonbons chez Leclerc, l’aspirine en officine ». « Même la plante la plus anodine a des effets sur le corps, on ne peut pas délivrer des boîtes comme ça, comme si c’était du chocolat » ajoute une pharmacienne survoltée. (bondyblog.fr)
«Touraine-Macron = la santé pognon.» C’est peu dire que la pilule gouvernementale ne passe pas chez les pharmaciens. Ce mardi, certains manifestent leur colère en région (Lille, Bordeaux, Lyon, Valence, Nancy, Metz, Besançon, Dijon…). D’autres ont rallié Paris pour réclamer, aux côtés des dentistes, des opticiens, des kinés, médecins…, l’abandon du projet qui vise à réformer les professions réglementées, quinze jours après les huissiers et douze jours après les notaires. Résultat, près de 90% des officines ont leur rideau baissé. Les autres ? Réquisitionnées pour assurer le service de garde. (Liberation.fr via Yahoo news)
Les professions libérales de santé dans la rue: Pour lui [Frédéric Loup, 56 ans, pharmacien dans le 18e arrondissement de la capitale] , la profession de pharmacien repose sur «trois piliers» : le monopole, la répartition géographique, et l’interdiction de vente de médicaments en grande surface. «C’est comme un trépied, s’il en manque un, c’est toute la profession qui s’effondre.» Dans le cortège, Albin Dumas, le président de l’association de pharmacie rurale (APR), met en garde contre la possibilité d’ouvrir le capital des pharmacies à des non-pharmaciens. «Les pharmacies rurales seraient les premières à disparaître, c’est un enchaînement inéluctable» (Lemonde.fr via Yahoo news)