Plus de 2.000 producteurs ont poursuivi leurs barrages sur les routes françaises et aux abords de centrales d'achat pour "maintenir la pression", a dit une porte-parole de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
Producteurs et industriels ne sont pas parvenus à s'entendre jeudi sur un nouveau prix du lait. Une nouvelle rencontre, présentée comme la réunion "de la dernière chance" par la FNPL, doit avoir lieu mardi prochain 2 juin.
Les représentants des producteurs ont fixé un ultimatum au 5 juin pour trouver un accord en soulignant l'ampleur des pertes que la base dit subir, en moyenne 3.400 euros par mois.
"La situation est explosive, il y a des risques de dérapage", a déclaré un syndicaliste sous le sceau de l'anonymat.
Invité d'Europe 1 en début de matinée, François Fillon a précisé que le gouvernement mettait "une pression maximum" sur les parties pour que "la négociation avance vite".
"La négociation est en cours, ils sont assez proches de trouver un résultat", a-t-il estimé. "On est à quelques euros de différence entre les propositions des producteurs et celles des industriels".
Les producteurs, qui réclamaient au départ 305 euros les 1000 litres comme prix moyen annuel, ont fait un geste en proposant jeudi de descendre à 290 euros. Mais les industriels sont restés, selon eux, sur leur base de 267 euros.
"Le gouvernement met une pression maximum sur cette négociation parce que nous voulons que les producteurs de lait aient un prix rémunérateur", a souligné le chef du gouvernement.
Selon les chiffres provisoires publiés jeudi par l'Insee, le prix du lait de vache s'est effondré en avril de -20,3% par rapport au mois de mars. En glissement annuel, la chute atteint près de 29%.
La SNPL, seul syndicat engagé dans la négociation, n'a pas donné de mot d'ordre précis pour maintenir les manifestations, entamées depuis plus d'une semaine.
"Mais nous avons dit qu'il serait souhaitable de maintenir la pression", a déclaré une porte-parole, Marie-Thérèse Bonneau.
Des actions "sporadiques" ont donc eu lieu tout au long de la journée dans l'ouest du pays.
Les actions se sont succédé dans le Finistère, la Manche ou en Ille-et-Vilaine pour réclamer une "meilleure répartition de la valeur ajoutée", a-t-on appris auprès des syndicats.
Dans la matinée, la route express Rennes-Caen a été bloquée à hauteur d'Avranches (Manche) tandis qu'environ 400 agriculteurs venus avec une centaine de tracteurs, selon la FDSEA, ont interpellé les élus à Vitré (Ille-et-Vilaine).
Vendredi après-midi, les accès des magasins Carrefour à Brest, Casino à Quimper et Leclerc à Carhaix, dans le Finistère, ont été bloqués.
Source: Reuters via Yahoo News
Producteurs et industriels ne sont pas parvenus à s'entendre jeudi sur un nouveau prix du lait. Une nouvelle rencontre, présentée comme la réunion "de la dernière chance" par la FNPL, doit avoir lieu mardi prochain 2 juin.
Les représentants des producteurs ont fixé un ultimatum au 5 juin pour trouver un accord en soulignant l'ampleur des pertes que la base dit subir, en moyenne 3.400 euros par mois.
"La situation est explosive, il y a des risques de dérapage", a déclaré un syndicaliste sous le sceau de l'anonymat.
Invité d'Europe 1 en début de matinée, François Fillon a précisé que le gouvernement mettait "une pression maximum" sur les parties pour que "la négociation avance vite".
"La négociation est en cours, ils sont assez proches de trouver un résultat", a-t-il estimé. "On est à quelques euros de différence entre les propositions des producteurs et celles des industriels".
Les producteurs, qui réclamaient au départ 305 euros les 1000 litres comme prix moyen annuel, ont fait un geste en proposant jeudi de descendre à 290 euros. Mais les industriels sont restés, selon eux, sur leur base de 267 euros.
"Le gouvernement met une pression maximum sur cette négociation parce que nous voulons que les producteurs de lait aient un prix rémunérateur", a souligné le chef du gouvernement.
Selon les chiffres provisoires publiés jeudi par l'Insee, le prix du lait de vache s'est effondré en avril de -20,3% par rapport au mois de mars. En glissement annuel, la chute atteint près de 29%.
La SNPL, seul syndicat engagé dans la négociation, n'a pas donné de mot d'ordre précis pour maintenir les manifestations, entamées depuis plus d'une semaine.
"Mais nous avons dit qu'il serait souhaitable de maintenir la pression", a déclaré une porte-parole, Marie-Thérèse Bonneau.
Des actions "sporadiques" ont donc eu lieu tout au long de la journée dans l'ouest du pays.
Les actions se sont succédé dans le Finistère, la Manche ou en Ille-et-Vilaine pour réclamer une "meilleure répartition de la valeur ajoutée", a-t-on appris auprès des syndicats.
Dans la matinée, la route express Rennes-Caen a été bloquée à hauteur d'Avranches (Manche) tandis qu'environ 400 agriculteurs venus avec une centaine de tracteurs, selon la FDSEA, ont interpellé les élus à Vitré (Ille-et-Vilaine).
Vendredi après-midi, les accès des magasins Carrefour à Brest, Casino à Quimper et Leclerc à Carhaix, dans le Finistère, ont été bloqués.
Source: Reuters via Yahoo News