Les parents de la jeune femme condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement, qui clame son innocence et demande en vain son transfert en France, ont donné une conférence de presse pour que leur fille "ne tombe surtout pas dans l'oubli".
Pour Charlotte et Bernard Cassez, Florence doit bénéficier du même soutien que l'universitaire Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran et pour laquelle les autorités françaises, Elysée et Quai d'Orsay en tête, se sont engagés ces derniers jours.
"Les cas sont parallèles, ils se ressemblent", a déclaré Charlotte Cassez lors d'une conférence de presse. "Elles sont toutes les deux des pions et des victimes politiques. Ce sont deux gouvernements qui bafouent les droits de l'homme et refusent un procès équitable à ces deux jeunes femmes".
Bernard Cassez a en particulier déploré que sa fille n'ait pas bénéficié du même soutien que Clotilde Reiss de la part du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"J'aurais aimé que le Quai d'Orsay se prononce de la même manière pour Florence, reconnaisse son innocence", a-t-il dit en référence aux propos de Bernard Kouchner, qui a déclaré dimanche que Clotilde Reiss n'était "coupable de rien du tout".
"Le ministre a déclaré des choses qu'il n'a jamais dites pour Florence, ça me bloque un petit peu", a-t-il ajouté.
Charlotte et Bernard Cassez ont dit espérer être reçus à la rentrée par le président Nicolas Sarkozy, qu'ils ont déjà rencontré à plusieurs reprises.
"On va demander son transfert, c'est la priorité. Qu'elle rentre dans son pays, et ensuite on verra", a dit Bernard Cassez.
Lors du sommet du G8 de L'Aquila en juillet, le chef de l'Etat français avait rencontré son homologue mexicain Felipe Calderon et déclaré que la France était prête à donner des garanties si Mexico consentait à transférer en France la prisonnière de 34 ans.
Mais fin juin, Felipe Calderon avait affirmé que Florence Cassez devait purger sa peine au Mexique.
En dernier recours, les avocats de la Française ont décidé de saisir la cour suprême mexicaine, l'équivalent de la cour de cassation en France.
Dans l'attente d'une éventuelle évolution de son dossier, Florence Cassez téléphone tous les jours à ses parents de sa prison, où elle est incarcérée depuis 1.344 jours, a rappelé jeudi le président de son comité de soutien, Jean-Luc Romero.
Ce dernier a appelé les Français à envoyer des dons, une carte postale de soutien à la détenue et à télécharger sur internet (www.liberezflorencecassez.com) une chanson, "Chère innocente", interprétée par des artistes, dont beaucoup sont originaires du Nord, comme Florence Cassez.
Jean-Luc Romero a aussi invité au boycott des séjours touristiques au Mexique pour obliger ce pays à respecter les droits de l'homme et particulièrement la convention de Strasbourg sur le transfèrement des prisonniers.
"Le Mexique, c'est peut-être les belles plages qu'on nous présente mais de plus en plus, c'est les violations des droits de l'homme. C'est Midnight Express", a-t-il dit. "Tant que ce pays ne respectera pas les conventions internationales, il ne faut plus aller dans ce pays."
Florence Cassez a été arrêtée en 2005 en même temps que son compagnon mexicain lors d'un raid policier dans un ranch où trois personnes, dont une fillette de huit ans, étaient retenues en otage.
Les affaires d'enlèvement sont un sujet très sensible au Mexique. Environ 8.000 personnes en sont victimes chaque année, bon nombre d'entre elles étant tuées même après le versement d'une rançon.
Source: Reuters via Yahoo News
Pour Charlotte et Bernard Cassez, Florence doit bénéficier du même soutien que l'universitaire Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran et pour laquelle les autorités françaises, Elysée et Quai d'Orsay en tête, se sont engagés ces derniers jours.
"Les cas sont parallèles, ils se ressemblent", a déclaré Charlotte Cassez lors d'une conférence de presse. "Elles sont toutes les deux des pions et des victimes politiques. Ce sont deux gouvernements qui bafouent les droits de l'homme et refusent un procès équitable à ces deux jeunes femmes".
Bernard Cassez a en particulier déploré que sa fille n'ait pas bénéficié du même soutien que Clotilde Reiss de la part du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"J'aurais aimé que le Quai d'Orsay se prononce de la même manière pour Florence, reconnaisse son innocence", a-t-il dit en référence aux propos de Bernard Kouchner, qui a déclaré dimanche que Clotilde Reiss n'était "coupable de rien du tout".
"Le ministre a déclaré des choses qu'il n'a jamais dites pour Florence, ça me bloque un petit peu", a-t-il ajouté.
Charlotte et Bernard Cassez ont dit espérer être reçus à la rentrée par le président Nicolas Sarkozy, qu'ils ont déjà rencontré à plusieurs reprises.
"On va demander son transfert, c'est la priorité. Qu'elle rentre dans son pays, et ensuite on verra", a dit Bernard Cassez.
Lors du sommet du G8 de L'Aquila en juillet, le chef de l'Etat français avait rencontré son homologue mexicain Felipe Calderon et déclaré que la France était prête à donner des garanties si Mexico consentait à transférer en France la prisonnière de 34 ans.
Mais fin juin, Felipe Calderon avait affirmé que Florence Cassez devait purger sa peine au Mexique.
En dernier recours, les avocats de la Française ont décidé de saisir la cour suprême mexicaine, l'équivalent de la cour de cassation en France.
Dans l'attente d'une éventuelle évolution de son dossier, Florence Cassez téléphone tous les jours à ses parents de sa prison, où elle est incarcérée depuis 1.344 jours, a rappelé jeudi le président de son comité de soutien, Jean-Luc Romero.
Ce dernier a appelé les Français à envoyer des dons, une carte postale de soutien à la détenue et à télécharger sur internet (www.liberezflorencecassez.com) une chanson, "Chère innocente", interprétée par des artistes, dont beaucoup sont originaires du Nord, comme Florence Cassez.
Jean-Luc Romero a aussi invité au boycott des séjours touristiques au Mexique pour obliger ce pays à respecter les droits de l'homme et particulièrement la convention de Strasbourg sur le transfèrement des prisonniers.
"Le Mexique, c'est peut-être les belles plages qu'on nous présente mais de plus en plus, c'est les violations des droits de l'homme. C'est Midnight Express", a-t-il dit. "Tant que ce pays ne respectera pas les conventions internationales, il ne faut plus aller dans ce pays."
Florence Cassez a été arrêtée en 2005 en même temps que son compagnon mexicain lors d'un raid policier dans un ranch où trois personnes, dont une fillette de huit ans, étaient retenues en otage.
Les affaires d'enlèvement sont un sujet très sensible au Mexique. Environ 8.000 personnes en sont victimes chaque année, bon nombre d'entre elles étant tuées même après le versement d'une rançon.
Source: Reuters via Yahoo News