Après une cérémonie à l'orphelinat d'Abéché, où les enfants résidaient depuis l'arrestation le 25 octobre des six membres français de L'Arche de Zoé, 83 d'entre eux ont embarqué dans deux autocars à destination d'Adré, à 150 km plus à l'est, où ils sont attendus par leur famille.
Les autres enfants seront acheminés dans les prochains jours à Tiné-Tchad et Biltine, respectivement à 250 km au nord-est et à 75 km au nord d'Abéché. Cinq enfants originaires du Soudan et un encore non identifié seront temporairement confiés au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"L'Unicef s'engage à suivre ces enfants dans leurs familles respectives", a déclaré lors de la cérémonie la représentante au Tchad du Fonds des Nations unies pour l'enfance, Mariam Ndiaye, appelant les autres partenaires à les "soutenir" également.
Devant les 81 garçons et 22 filles âgés de un à onze ans, installés sous un hangar et munis de sacs avec leurs vêtements, la ministre tchadienne de l'Action sociale Ngarmbatina Carmel Sou IV a ensuite "tiré" les "enseignements" de cette affaire très controversée.
"Les parents ont été abusés, de fausses promesses ont été faites", a-t-elle lancé. "Pour le gouvernement tchadien, c'est une occasion de voir combien d'enfants sont abandonnés sans scolarité".
Au cours du procès de L'Arche de Zoé, en décembre à N'Djamena, les parents ont accusé l'association d'avoir promis de prendre en charge leurs enfants et de les scolariser dans l'est du Tchad, alors qu'elle préparait en fait leur envoi en France, où ils étaient attendus par des familles d'accueil.
Les six membres de l'association, condamnés le 26 décembre pour "tentative d'enlèvement", purgent une peine de huit ans de prison en France où ils ont été transférés après leur procès.
Ils ont été également condamnés à payer aux familles 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts, qu'ils n'ont pas encore versés.
"C'est une décision judiciaire qui doit être respectée", a estimé la ministre devant la presse.
Les six Français ont demandé leur grâce au président tchadien Idriss Deby Itno, seule possibilité de libération rapide pour eux. Le chef de l'Etat s'est dit prêt à les gracier début avril au plus tard, mais a estimé qu'il fallait auparavant trouver "une solution" à la question financière.
yahoo.com
Les autres enfants seront acheminés dans les prochains jours à Tiné-Tchad et Biltine, respectivement à 250 km au nord-est et à 75 km au nord d'Abéché. Cinq enfants originaires du Soudan et un encore non identifié seront temporairement confiés au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"L'Unicef s'engage à suivre ces enfants dans leurs familles respectives", a déclaré lors de la cérémonie la représentante au Tchad du Fonds des Nations unies pour l'enfance, Mariam Ndiaye, appelant les autres partenaires à les "soutenir" également.
Devant les 81 garçons et 22 filles âgés de un à onze ans, installés sous un hangar et munis de sacs avec leurs vêtements, la ministre tchadienne de l'Action sociale Ngarmbatina Carmel Sou IV a ensuite "tiré" les "enseignements" de cette affaire très controversée.
"Les parents ont été abusés, de fausses promesses ont été faites", a-t-elle lancé. "Pour le gouvernement tchadien, c'est une occasion de voir combien d'enfants sont abandonnés sans scolarité".
Au cours du procès de L'Arche de Zoé, en décembre à N'Djamena, les parents ont accusé l'association d'avoir promis de prendre en charge leurs enfants et de les scolariser dans l'est du Tchad, alors qu'elle préparait en fait leur envoi en France, où ils étaient attendus par des familles d'accueil.
Les six membres de l'association, condamnés le 26 décembre pour "tentative d'enlèvement", purgent une peine de huit ans de prison en France où ils ont été transférés après leur procès.
Ils ont été également condamnés à payer aux familles 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts, qu'ils n'ont pas encore versés.
"C'est une décision judiciaire qui doit être respectée", a estimé la ministre devant la presse.
Les six Français ont demandé leur grâce au président tchadien Idriss Deby Itno, seule possibilité de libération rapide pour eux. Le chef de l'Etat s'est dit prêt à les gracier début avril au plus tard, mais a estimé qu'il fallait auparavant trouver "une solution" à la question financière.
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