Six personnes, dont deux seraient des assaillants du navire français, sont en garde à vue depuis mercredi à la section de recherche de la gendarmerie de Paris après avoir été arrêtées par l'armée française en territoire somalien.
Aux enquêteurs français, par le truchement d'interprètes, ils ont livré un scénario de l'attaque du bateau français puis de sa garde. Ce 4 avril, neuf membres d'une "milice des mers", hébergée par le village de Garaad-Ade (région du Puntland), sont partis en mer dans deux bateaux à moteur prêtés par les villageois afin de défendre leur territoire de mer des incursions de pêcheurs yéménites, ont précisé ces sources.
Ces deux petites embarcations ont abordé un navire de pêche yéménite avec à son bord 27 marins et les pirates n'ont pu que constater qu'ils n'obtiendraient pas de rançon, a-t-on précisé de source judiciaire. Les neuf pirates, dont le chef n'a pas été arrêté, prennent néanmoins possession du bateau des pêcheurs, mettant leurs deux embarcations en remorque.
Ils croisent alors "Le Ponant". Pour eux, "c'est l'Eldorado, ce bateau", confie-t-on de source judiciaire. Une première embarcation, avec à son bord trois hommes, s'approche du voilier, l'un d'eux tirant en l'air. La seconde embarcation arrive en renfort.
Neuf hommes prennent d'assaut le voilier de 88 mètres avec à son bord 30 personnes, 22 Français, six Philippins, une Ukrainienne et un Camerounais. Les Yéménites seront relâchés après l'abordage.
Selon ces sources judiciaires, les villageois qui hébergent ces pirates perçoivent des parts des prises de mer qui peuvent aller jusqu'à 50 dollars par personne.
Les femmes, selon une source judiciaire, se sont réfugiées dans une cale avant la prise du navire et n'en sont sorties que deux jours plus tard. Les militaires français retrouveront, outre des vêtements, des armes, un "manuel de bonne conduite", selon ces mêmes sources.
Ce manuel interdit notamment les violences sexuelles à l'égard des femmes, ont précisé ces sources. Les otages ont raconté aux enquêteurs qu'un gardien aurait été renvoyé parce qu'il avait lâché par erreur une rafale d'arme automatique.
La deuxième phase de l'opération a consisté à la garde du navire à proximité du village d'où était partie la petite équipe de pirates. Ceux-ci ont monté à bord des mitrailleuses lourdes pour éviter que le bateau ne soit attaqué par d'autres pirates.
Au total, une trentaine de personnes auraient gardé le bateau pendant les négociations avec l'armateur, menant à bord une vie locale, entre khat et chèvres.
Source: yahoo news
Aux enquêteurs français, par le truchement d'interprètes, ils ont livré un scénario de l'attaque du bateau français puis de sa garde. Ce 4 avril, neuf membres d'une "milice des mers", hébergée par le village de Garaad-Ade (région du Puntland), sont partis en mer dans deux bateaux à moteur prêtés par les villageois afin de défendre leur territoire de mer des incursions de pêcheurs yéménites, ont précisé ces sources.
Ces deux petites embarcations ont abordé un navire de pêche yéménite avec à son bord 27 marins et les pirates n'ont pu que constater qu'ils n'obtiendraient pas de rançon, a-t-on précisé de source judiciaire. Les neuf pirates, dont le chef n'a pas été arrêté, prennent néanmoins possession du bateau des pêcheurs, mettant leurs deux embarcations en remorque.
Ils croisent alors "Le Ponant". Pour eux, "c'est l'Eldorado, ce bateau", confie-t-on de source judiciaire. Une première embarcation, avec à son bord trois hommes, s'approche du voilier, l'un d'eux tirant en l'air. La seconde embarcation arrive en renfort.
Neuf hommes prennent d'assaut le voilier de 88 mètres avec à son bord 30 personnes, 22 Français, six Philippins, une Ukrainienne et un Camerounais. Les Yéménites seront relâchés après l'abordage.
Selon ces sources judiciaires, les villageois qui hébergent ces pirates perçoivent des parts des prises de mer qui peuvent aller jusqu'à 50 dollars par personne.
Les femmes, selon une source judiciaire, se sont réfugiées dans une cale avant la prise du navire et n'en sont sorties que deux jours plus tard. Les militaires français retrouveront, outre des vêtements, des armes, un "manuel de bonne conduite", selon ces mêmes sources.
Ce manuel interdit notamment les violences sexuelles à l'égard des femmes, ont précisé ces sources. Les otages ont raconté aux enquêteurs qu'un gardien aurait été renvoyé parce qu'il avait lâché par erreur une rafale d'arme automatique.
La deuxième phase de l'opération a consisté à la garde du navire à proximité du village d'où était partie la petite équipe de pirates. Ceux-ci ont monté à bord des mitrailleuses lourdes pour éviter que le bateau ne soit attaqué par d'autres pirates.
Au total, une trentaine de personnes auraient gardé le bateau pendant les négociations avec l'armateur, menant à bord une vie locale, entre khat et chèvres.
Source: yahoo news