Dix marins de la société Bourbon -sept Français, deux Camerounais, un Tunisien- naviguant sur le Sagitta avaient été pris en otages le 31 octobre au large de la presqu'île de Bakassi par la milice du Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, sous la direction du commandant Ebi Dari, un groupe jusque-là inconnu et dont les revendications n'ont jamais été claires. Les otages, libérés dans l'après-midi, sont arrivés mardi soir à Yaoundé, où le président camerounais Paul Biya les a accueillis.
L'avion des huit ex-otages est arrivé vers 8h (7H GMT) à l'aéroport Charles-de-Gaulle. L'ambassadeur du Cameroun en France, Mbella Mbella Lejeune, s'est félicité de ce que la crise "a été gérée très pacifiquement, sans effusion de sang". "Nous ne connaissons pas exactement les motivations" des ravisseurs, a-t-il affirmé, mais "nous sommes sûrs qu'il n'y a pas eu de marchandage quelconque".
Le président de Bourbon, Jacques de Chateauvieux, a déclaré que selon ses informations "les autorités camerounaises ont mené des discussions avec leurs ressortissants (les rebelles, NDLR), avec le soutien des autorités françaises".
Eric Verrière, directeur général de la filiale Bourbon Offshore Surf qui exploite le Sagitta, est revenu de Yaoundé avec les ex-prisonniers. "Ils sont en forme, marqués physiquement par leur détention, mais en forme", a-t-il dit. Ils étaient apparemment détenus dans des "conditions de détention relativement sommaires, mais avec des gens qui veillaient à leur confort, un confort matériel minimum".
La secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères Rama Yade pour sa part a salué le "travail formidable de coopération" entre les autorités "camerounaises et nigérianes", et françaises.
Suite à une décision de la justice internationale, la zone de Bakassi a fini par être retrocédée au Cameroun, qui en a pris le contrôle en août après la signature d'un laborieux accord de paix avec le Nigeria. Cameroun et Nigeria ont failli se faire la guerre dans les années 90 pour cette région de mangroves considérée comme riche en réserves pétrolières. Depuis, des milices, dont le Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, continuent de commettre des attaques de petite envergure contre les troupes gouvernementales.
Source: Yahoo News
L'avion des huit ex-otages est arrivé vers 8h (7H GMT) à l'aéroport Charles-de-Gaulle. L'ambassadeur du Cameroun en France, Mbella Mbella Lejeune, s'est félicité de ce que la crise "a été gérée très pacifiquement, sans effusion de sang". "Nous ne connaissons pas exactement les motivations" des ravisseurs, a-t-il affirmé, mais "nous sommes sûrs qu'il n'y a pas eu de marchandage quelconque".
Le président de Bourbon, Jacques de Chateauvieux, a déclaré que selon ses informations "les autorités camerounaises ont mené des discussions avec leurs ressortissants (les rebelles, NDLR), avec le soutien des autorités françaises".
Eric Verrière, directeur général de la filiale Bourbon Offshore Surf qui exploite le Sagitta, est revenu de Yaoundé avec les ex-prisonniers. "Ils sont en forme, marqués physiquement par leur détention, mais en forme", a-t-il dit. Ils étaient apparemment détenus dans des "conditions de détention relativement sommaires, mais avec des gens qui veillaient à leur confort, un confort matériel minimum".
La secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères Rama Yade pour sa part a salué le "travail formidable de coopération" entre les autorités "camerounaises et nigérianes", et françaises.
Suite à une décision de la justice internationale, la zone de Bakassi a fini par être retrocédée au Cameroun, qui en a pris le contrôle en août après la signature d'un laborieux accord de paix avec le Nigeria. Cameroun et Nigeria ont failli se faire la guerre dans les années 90 pour cette région de mangroves considérée comme riche en réserves pétrolières. Depuis, des milices, dont le Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, continuent de commettre des attaques de petite envergure contre les troupes gouvernementales.
Source: Yahoo News