France
20/12/2011 20:53

Les méandres de la France

Les méandres de la France - Thierry Ménard, CGT: «Les grévistes sont remplacés par des personnes non qualifiées» - François Hollande courtise les jeunes et les classes populaires à Mantes-la-Jolie - Procès AZF: l'ex-juge Bruguière maintient que la piste intentionnelle a été négligée.


Thierry Ménard, CGT: «Les grévistes sont remplacés par des personnes non qualifiées»
Les agents de sûreté aéroportuaire reconduisent leur grève, tandis que le gouvernement prône le service minimum dans le transport aérien… Contacté par 20 Minutes, Thierry Ménard, secrétaire fédéral de la CGT commerce, distribution et services, fait le point après la reconduite de la grève des agents de sûreté des aéroports. Comment se sont passées les discussions de ce mardi avec le patronat? Nous nous sommes vus opposer une fin de non recevoir sur les revendications des salariés et des syndicats. Le début des négociations est toujours conditionné au: «arrêtez la grève et on négociera». Les salariés sont remontés et ont décidé la poursuite de la grève pour demain (mercredi, ndlr). Nous voulons une ouverture des négociations sur les revendications que l'on porte, là on fait un chantage aux salariés: le début des négociations contre la fin de la grève. Que pensez-vous du «remplacement» des personnels grévistes de la sûreté aéroportuaire? Un agent de sûreté aéroportuaire doit détenir deux agréments, renouvelés régulièrement, et suivre une formation continue tous les trois mois. Si dans ce processus il loupe un de ces agréments, qui sont délivrés par le préfet et le procureur, il est licencié. Quelqu'un d'une société extérieure remplaçant un salarié gréviste n'a pas cet agrément, il n'est pas qualifié. (20minutes.fr) Ces agréments n'existeraient-ils que pour opprimer et pourvoir licencier les salariés autant que le souhaite la direction.

François Hollande courtise les jeunes et les classes populaires à Mantes-la-Jolie
François Hollande s'est rendu mardi au Val Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales et mettre en garde les classes populaires contre l'"impasse" du vote Marine Le Pen. Le candidat socialiste à l'Elysée s'est engagé à aller "dans tous les quartiers", notamment les quartiers "déshérités", "abandonnés", "stigmatisés" ou "relégués". "On les appelle parfois les oubliés. Moi, je ne les oublierai pas", a-t-il promis. Une référence claire à la rhétorique utilisée par sa concurrente du Front national, qui séduit une part croissante de l'électorat populaire. Lors de son premier meeting de campagne à Metz, le 11 décembre dernier, Marine Le Pen s'est présentée comme la candidate des "oubliés de la politique française". Le député de Corrèze a pleinement conscience d'avoir besoin des suffrages des classes modestes. "Il n'est pas possible d'être élu président de la République s'il n'y a pas des catégories populaires nombreuses qui viennent vous donner leur confiance", a-t-il remarqué après avoir discuté avec des adolescents et serré la main de commerçants sur le marché du Val Fourré. "C'est la condition de la légitimité".(ap.org) Le Partie Socialiste est fait avant tout pour le peuple et les classes moyenne et populaire, François Hollande a raison quand il dit qu'un président élu sans les vois que représentent ces classes ne peut être légitime.

Procès AZF: l'ex-juge Bruguière maintient que la piste intentionnelle a été négligée
Entendu dans le procès de la catastrophe d'AZF, l'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière a maintenu mardi devant la cour d'appel de Toulouse que la piste de l'acte intentionnel avait été négligée lors de l'enquête sur l'explosion du site chimique qui avait fait 31 morts et des milliers de blessés le 21 septembre 2001 à Toulouse. Cité par Monique Mauzac, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et veuve d'un ingénieur-chimiste d'AZF décédé dans l'explosion, M. Bruguière intervenait dans le cadre des audiences que la cour d'appel de Toulouse consacre toute cette semaine à la piste intentionnelle. Evoquant son "travail de consultant" pour le groupe Total et son étude du dossier qui lui a permis de se "forger une conviction", M. Bruguière a déclaré qu'"incontestablement on avait privilégié la piste de l'accident en négligeant, en n'explorant pas les autres pistes, dont celle de l'acte intentionnel". "Le principe de précaution judiciaire" n'a pas été respecté, selon lui.(ap.org) Reste à savoir pourquoi le pouvoir avait négligé cette piste, peut-être par fainéantise ou corruption.

Source: Yahoo actualités


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