"Depuis que je suis ministre de l'Education Nationale, j'ai été confronté à plus d'une manifestation. Ce n'est donc pas une situation insolite", déclare le ministre dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France".
"Le nombre de manifestants évolue dans des proportions raisonnables et reste très concentré sur l'Ile-de-France", ajoute Xavier Darcos selon lequel "derrière l'écran parisien, moins de 2% des lycées du pays sont bloqués".
Et pour lui, "le fait que les manifestations reviennent tous les ans quasiment, avec des degrés plus ou moins fort, montre bien que ce n'est pas seulement une question de postes de profs en plus ou en moins".
"Aujourd'hui, une fois de plus, ils manifestent un malaise. On a tous eu 16-20 ans, tous pu être inquiets pour notre avenir. C'est naturel, inévitable même", juge le ministre.
Xavier Darcos dit vouloir parler avec les lycéens "des vrais enjeux pour qu'ils soient les acteurs de la réforme", et "passer un 'new deal' avec la jeunesse, contre le conservatisme".
Selon lui, "à défiler pour des histoires de postes, les lycéens se dépossèdent eux-mêmes du vrai sujet qui les intéresse: l'organisation du lycée. Ils savent bien, au fond, qu'on ne peut pas s'en tenir au statu quo".
Les syndicats lycéens appellent à manifester ce jeudi pour la cinquième fois en deux semaines contre les 11.200 suppressions de postes prévues dans l'Education à la rentrée de septembre 2008. Plusieurs syndicats d'enseignants ainsi que l'UNEF appellent à se joindre aux cortèges.
yahoo.com
"Le nombre de manifestants évolue dans des proportions raisonnables et reste très concentré sur l'Ile-de-France", ajoute Xavier Darcos selon lequel "derrière l'écran parisien, moins de 2% des lycées du pays sont bloqués".
Et pour lui, "le fait que les manifestations reviennent tous les ans quasiment, avec des degrés plus ou moins fort, montre bien que ce n'est pas seulement une question de postes de profs en plus ou en moins".
"Aujourd'hui, une fois de plus, ils manifestent un malaise. On a tous eu 16-20 ans, tous pu être inquiets pour notre avenir. C'est naturel, inévitable même", juge le ministre.
Xavier Darcos dit vouloir parler avec les lycéens "des vrais enjeux pour qu'ils soient les acteurs de la réforme", et "passer un 'new deal' avec la jeunesse, contre le conservatisme".
Selon lui, "à défiler pour des histoires de postes, les lycéens se dépossèdent eux-mêmes du vrai sujet qui les intéresse: l'organisation du lycée. Ils savent bien, au fond, qu'on ne peut pas s'en tenir au statu quo".
Les syndicats lycéens appellent à manifester ce jeudi pour la cinquième fois en deux semaines contre les 11.200 suppressions de postes prévues dans l'Education à la rentrée de septembre 2008. Plusieurs syndicats d'enseignants ainsi que l'UNEF appellent à se joindre aux cortèges.
yahoo.com