Ce procès s'ajoute à celui de 86 autres personnes qui comparaissent pour les mêmes motifs depuis octobre devant le même tribunal, celui de la prison de Silivri, à environ 50 km d'Istanbul. L'affaire a commencé en 2007 par la découverte de grenades dans un bidonville d'Istanbul.
Le réseau Ergenekon - nom du berceau mythique des Turcs en Asie centrale - aurait projeté des assassinats retentissants pour créer un climat favorable à un coup d'Etat nationaliste. L'affaire a polarisé l'opinion. Les opposants y voient une chasse aux sorcières contre les laïcs, surtout l'armée, restée fidèle au modèle jacobin créé au début du siècle dernier par Atatürk. D'autres, au contraire, comparent ces procès et arrestations à une opération «mains propres» à la turque contre les réseaux politico-mafieux toujours actifs.
Selon l'acte d'accusation de 2 000 pages dressé en mars contre les 56 nouveaux accusés, ces derniers ont comploté pour assassiner, en 2006, un juge renommé, puis ont manipulé des ONG afin d'organiser des manifestations de protestation contre le gouvernement. Neuf des prévenus sont accusés d'être les «dirigeants d'une organisation terroriste armée», un crime passible de la prison à vie.
Source: Libération via Yahoo News
Le réseau Ergenekon - nom du berceau mythique des Turcs en Asie centrale - aurait projeté des assassinats retentissants pour créer un climat favorable à un coup d'Etat nationaliste. L'affaire a polarisé l'opinion. Les opposants y voient une chasse aux sorcières contre les laïcs, surtout l'armée, restée fidèle au modèle jacobin créé au début du siècle dernier par Atatürk. D'autres, au contraire, comparent ces procès et arrestations à une opération «mains propres» à la turque contre les réseaux politico-mafieux toujours actifs.
Selon l'acte d'accusation de 2 000 pages dressé en mars contre les 56 nouveaux accusés, ces derniers ont comploté pour assassiner, en 2006, un juge renommé, puis ont manipulé des ONG afin d'organiser des manifestations de protestation contre le gouvernement. Neuf des prévenus sont accusés d'être les «dirigeants d'une organisation terroriste armée», un crime passible de la prison à vie.
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