Sur le terrain, les enquêteurs d’Ak-a ont eu fort à faire. Le panel de 8000 personnes que l’entreprise a recensées en ligne depuis sa création, fin 2005, lui a été précieux. Les sites afro-français ont aussi apporté une aide non négligeable dans le recrutement des participantes à l’étude. Voilà comment Ak-a s’y est pris pour mener le sondage en mars dernier. Grâce à ces méthodes, l’agence spécialisée sur les « Afro-Français », a su réunir un panel de 649 répondantes originaires du Maghreb vivant en France. Elles viennent majoritairement d’Algérie (52,5%) et du Maroc (37,4%). En revanche, la répartition géographique de ces femmes est assez équitable (45% de province contre 55% de la région Ile de France).
A cette occasion, 649 femmes ont été interrogées. « La cosmétique nous intéressent particulièrement. On a donc recruté beaucoup de femmes », répond Didier Mandin, directeur de l’agence en ethnomarketing. Il précise au passage que c’était aussi plus facile. La plupart sont jeunes. En effet, près de 83% d’entre elles ont entre 18 et 24 ans. Selon M. Mandin, « il est plus difficile d’obtenir des réponses de la part de personnes plus âgées. Il faut dire que les jeunes sont plus accessibles. On redresse la barre du pourcentage en étant sur le terrain. Mais cette affirmation est valable pour les panels de toutes sortes. »
Des perspectives alléchantes
Ak-a se penche sur cinq secteurs d’activité : les médias, la cosmétique, la grande distribution, la téléphonie et les services financiers. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « 91 % des femmes originaires du Maghreb estiment avoir des besoins spécifiques du fait de leur origine. » Dans le secteur agro-alimentaire, 83,5 % déclarent avoir des besoins spécifiques. D’ailleurs, 74% d’entre elles pensent que l’offre des produits « halal » en grande surface est insuffisante. Les femmes interrogées (75%) jugent qu’elles sont sous-représentées dans les médias.
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14118.html
A cette occasion, 649 femmes ont été interrogées. « La cosmétique nous intéressent particulièrement. On a donc recruté beaucoup de femmes », répond Didier Mandin, directeur de l’agence en ethnomarketing. Il précise au passage que c’était aussi plus facile. La plupart sont jeunes. En effet, près de 83% d’entre elles ont entre 18 et 24 ans. Selon M. Mandin, « il est plus difficile d’obtenir des réponses de la part de personnes plus âgées. Il faut dire que les jeunes sont plus accessibles. On redresse la barre du pourcentage en étant sur le terrain. Mais cette affirmation est valable pour les panels de toutes sortes. »
Des perspectives alléchantes
Ak-a se penche sur cinq secteurs d’activité : les médias, la cosmétique, la grande distribution, la téléphonie et les services financiers. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « 91 % des femmes originaires du Maghreb estiment avoir des besoins spécifiques du fait de leur origine. » Dans le secteur agro-alimentaire, 83,5 % déclarent avoir des besoins spécifiques. D’ailleurs, 74% d’entre elles pensent que l’offre des produits « halal » en grande surface est insuffisante. Les femmes interrogées (75%) jugent qu’elles sont sous-représentées dans les médias.
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