L'arrêt de la juridiction suprême lève également l'administration directe de la province du Pendjab par le pouvoir central d'Islamabad.
Le gouvernement de la Ligue musulmane du Pakistan (LMP-N), que dirigeait dans cette province le frère de Nawaz Sharif, Shahbaz, est ainsi rétabli dans ses fonctions.
"La mesure du 25 février a été suspendue", a déclaré à la cour le juge Tassaquq Hussain Jilani.
La décision d'évincer les frères Sharif de la vie politique avait déclenché une vague de protestations contre le président Asif Ali Zardari et le gouvernement fédéral conduit par le Parti du peuple pakistanais (PPP), en place depuis un an.
L'opposition, appuyée par les avocats réclamant la réintégration du président de la Cour suprême Iftikhar Chaudhry démis en 2007, avait organisé une "Longue Marche" qui devait conduire les protestataires de Lahore, capitale du Pendjab, à Islamabad, la capitale fédérale.
Le président pakistanais avait finalement plié et annoncé qu'il allait recommander que le Pendjab ne soit plus administré par le gouvernement central.
Zardari a également accepté, le 16 mars, de réintégrer dans ses fonctions Iftikhar Chaudhry, seize mois après son éviction par l'ancien président Pervez Musharraf.
Le 23 mars, à l'occasion de la fête nationale, le président pakistanais a lancé un appel à la réconciliation nationale.
L'ordre constitutionnel a parfois été "bafoué par des dictateurs" mais cette ère est désormais révolue comme l'a montré la réintégration de Chaudhry, avait souligné Zardari, dont la formation a remporté en février 2008 des élections législatives qui ont mis fin à huit ans de pouvoir militaire.
Source: Yahoo News
Le gouvernement de la Ligue musulmane du Pakistan (LMP-N), que dirigeait dans cette province le frère de Nawaz Sharif, Shahbaz, est ainsi rétabli dans ses fonctions.
"La mesure du 25 février a été suspendue", a déclaré à la cour le juge Tassaquq Hussain Jilani.
La décision d'évincer les frères Sharif de la vie politique avait déclenché une vague de protestations contre le président Asif Ali Zardari et le gouvernement fédéral conduit par le Parti du peuple pakistanais (PPP), en place depuis un an.
L'opposition, appuyée par les avocats réclamant la réintégration du président de la Cour suprême Iftikhar Chaudhry démis en 2007, avait organisé une "Longue Marche" qui devait conduire les protestataires de Lahore, capitale du Pendjab, à Islamabad, la capitale fédérale.
Le président pakistanais avait finalement plié et annoncé qu'il allait recommander que le Pendjab ne soit plus administré par le gouvernement central.
Zardari a également accepté, le 16 mars, de réintégrer dans ses fonctions Iftikhar Chaudhry, seize mois après son éviction par l'ancien président Pervez Musharraf.
Le 23 mars, à l'occasion de la fête nationale, le président pakistanais a lancé un appel à la réconciliation nationale.
L'ordre constitutionnel a parfois été "bafoué par des dictateurs" mais cette ère est désormais révolue comme l'a montré la réintégration de Chaudhry, avait souligné Zardari, dont la formation a remporté en février 2008 des élections législatives qui ont mis fin à huit ans de pouvoir militaire.
Source: Yahoo News