. De leur côté, Guillaume Canet et François Cluzet, en flic et truand, évoquent la vraie vie des frères Papet dans "Les liens du sang". La comédie romantique de la semaine est américaine : "P.S. I love you", poétique et touchant parcours pour réapprendre à vivre après un deuil.
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- "John Rambo" de Sylvester Stallone (USA, 1H30, film interdit aux moins de 12 ans), avec Sylvester Stallone, Julie Benz. L'ancien combattant du Vietnam incarné par Sylvester Stallone, sous la double casquette d'acteur et de réalisateur, reprend du service pour la quatrième fois. Rambo affronte cette fois-ci la junte militaire au pouvoir en Birmanie dans un combat qui tourne au bain de sang. Vingt ans après l'épisode précédent, le vieux soldat déchu vivote dans la jungle thaïlandaise où il capture des serpents venimeux, avant de les revendre à un spectacle pour touristes. Un jour, des bénévoles envoyés par une ONG viennent le trouver afin qu'il les conduise en Birmanie à bord de son vieux rafiot.
- "Les liens du sang" de Jacques Maillot (France, 1H46) avec Guillaume Canet, François Cluzet, Clotilde Hesme. Lyon, à la fin des années 70. François, inspecteur de police, apprend la sortie de prison de son frère, Gabriel, qui vient de tirer dix ans pour meurtre. Entre le flic et son aîné, les retrouvailles ne sont pas aisées, mais chacun a la volonté de tirer un trait sur le passé. Gabriel essaie de se ranger. François se met en quatre pour l'aider. Mais la réalité et les vieux démons finissent par les rattraper. Pour les deux frères, séparés par leurs choix, mais unis par le sang, le chemin parcouru semble étrangement aboutir à la même impasse. Le film est inspiré d'une histoire vraie, celle des frères Papet qui ont publié il y a quelques années leurs autobiographies, "Deux frères, flic et truand".
- "Ca se soigne ?" de Laurent Chouchan (France, 1H42) avec Thierry Lhermitte, Julie Ferrier, Michel Vuillermoz, Stéphane Freiss. Un chef d'orchestre connu et reconnu, riche, intelligent et cultivé sombre dans la dépression du jour au lendemain. Tom consulte les plus grands spécialistes sur la question, suscite bien des interrogations, connaît des rémissions et des vagues d'excitation, glisse de nouveau dans un puits sans fond et malmène tous ceux qui se donnent pour mission de le ramener à la raison.
- "P.S. I love you" de Richard LaGravenese (USA, 2H06) avec Hilary Swank, Gerard Butler, Lisa Kudrow - Holly et Gerry forment un couple amoureux menant une vie parfaite. A la suite de la mort soudaine de Gerry, Holly sombre dans une dépression. C'est alors qu'elle reçoit une lettre, la première d'une série de dix, rédigées par Gerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour à terme tourner la page et enfin réapprendre à vivre.
- "Le Bannissement" de Andrei Zviaguintsev (Belgique/France/Russie - 2H30) avec Konstantin Lavronenko, Maria Bonnevie, Alexander Baluyev. Tourné en Belgique, dans le Nord de la France et en Moldavie, "Le Bannissement" est une sèche tragédie à la photographie somptueuse qui a valu à l'acteur russe Konstantin Lavronenko le prix d'interprétation masculine au 60e Festival de Cannes. Basé sur une nouvelle de l'écrivain américain d'origine arménienne William Saroyan, "Izgnanie" son titre original, est aussi le deuxième film tourné par l'acteur Andreï Zviaguintsev après "Le Retour", couronné d'un Lion d'or à la Mostra de Venise en 2003. Un couple et ses deux enfants quittent la ville pour emménager dans une maison isolée, perdue au milieu d'ocres collines, quelque part en Russie. Vera fait alors à Alex, son mari, un aveu fatal: elle est enceinte d'un autre. Sur cette terre aride et grandiose où le père a passé son enfance, se déploie alors, au fil d'un récit énigmatique, un drame intime de la jalousie auquel le cinéaste confère des accents de tragédie biblique.
- "Juno" de Jason Reitman (Canada/Hongrie/USA, 1H31) avec Ellen Page, Michael Cera, Jennifer Garner. Très original, joliment écrit et dialogué, sur un ton décalé et impertinent, "Juno", nommé aux Oscars dans les catégories reines, fait le portrait d'une ado pas comme les autres qui gère sa grossesse accidentelle avec pragmatisme, une bonne dose de philosophie et un humour dévastateur. Déjà couronné du Grand prix au Festival de Rome et en compétition à Toronto, le deuxième long-métrage de Jason Reitman l'auteur de "Thank you for smoking", pourrait rafler certaines des plus prestigieuses statuettes (meilleur film, réalisateur, scénario, actrice) décernées à Hollywood le 24 février.
- "Les faussaires" de Stefan Ruzowitzky (Allemagne, 1H38) avec Karl Markovics, August Diehl, Devid Striesow. En lice pour l'Oscar du meilleur film étranger, ce film sombre et palpitant illustre le dilemme vécu par des prisonniers d'un camp de concentration nazi, contraints de participer à l'effort de guerre ennemi en fabriquant de la fausse monnaie. Ce deuxième film de l'Autrichien Stefan Ruzowitzky s'inspire de la véridique "Opération Bernhard", fomentée par le régime hitlérien pour ruiner l'économie britannique. Adolf Burger, survivant du camp de Sachsenhausen aujourd'hui âgé de 90 ans, a relaté dans son autobiographie les faits transposés l'écran. Ce militant communiste juif slovaque a passé deux ans de sa vie dans "l'atelier du diable", une imprimerie ultra-secrète installée au coeur du camp de Sachsenhausen, où avec 139 autres typographes juifs, il fabriqua de la fausse monnaie et des faux documents destinés aux espions nazis. Ses talents de faussaire l'avaient fait arrêter à Bratislava, le 11 août 1942: imprimeur de métier, il fabriquait alors de faux certificats de baptême pour sauver les juifs des griffes du régime fasciste de Jozef Tiso.
- "Cloverfield" de Matt Reeves (USA, 1H30, avertissement publics sensibles) avec Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas. A New York, une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La fête bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se propage dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines.
- "La fabrique des sentiments" de Jean-Marc Moutout (France, 1H44) avec Elsa Zylberstein, Jacques Bonnaffé, Bruno Putzulu. Grave et presque amer, "La fabrique des sentiments" met en scène Elsa Zylberstein dans le rôle d'une ambitieuse célibataire, que sa quête désespérée de l'âme soeur conduit à passer ses soirées dans des "speed dating". Bien écrit et finement mené jusqu'à un épilogue inattendu, le scénario s'inscrit dans une thématique récemment en vogue dans la fiction française : la célibataire avec ses états d'âmes, y est omniprésente. Au coeur du film, les scènes de "speed dating", plutôt réussies, se déroulent dans un club à l'ambiance glaciale. Malgré quelques zooms malhabiles, Jean-Marc Moutout y rend palpable, grâce au jeu précis de ses comédiens, la tension sous-jacente aux dialogues.
- "Useless" de Jia Zhang Ke (Chine, 1H21) avec Ke Ma. A Canton, un jour lourd et étouffant, dans une usine de textile. Au milieu du bruit tonitruant des machines à coudre, les ouvrières paraissent incroyablement calmes sous les néons fluorescents. Les vêtements qui vont bientôt quitter l'usine seront expédiés vers des clients inconnus. De même, l'avenir de chacun de ces visages le long de la ligne de production semble bien flou.
- "Brave Story" de Kôichi Chigira (film d'animation japonais, 1H53) avec Takako Matsu, Eiji Wentz, Miki Imai. Un jeune écolier de 11 ans ne rêve que d'une vie tranquille entouré de ses parents. Mais la réalité est toute autre : son père quitte la famille, laissant sa mère dans un état de choc tel qu'elle finit à l'hôpital. Sa rencontre avec Mitsuru, le nouveau de sa classe, va tout changer. Il lui montre le chemin d'un monde magique où les souhaits deviennent réalité pour ceux qui le méritent.
- "Muksin" de Yasmin Ahmad (Malaisie, 1H34) avec Sharifah Aryana, Mohd Syafie Naswip. Au coeur d'un village malais, les parents d'Orked suscitent critiques et jalousies par leur comportement atypique : ils ne craignent pas d'exposer leur amour au grand jour, ni d'élever leur fille comme un garçon. En faisant la connaissance du jeune Muksin, Orked va vivre une tendre amitié.
- "René O." de Thomas Bauer (France, documentaire, 58 mn). Ni héros, ni victime, René se fait seulement le témoin de sa propre existence durant les années 70-80 aux États-Unis, période de nomadisme, géographique et amoureux dont les seuls repères étaient alors festifs.
Reprises :
- "L'esprit de la ruche" de Victor Erice (Espagne, 1973, 1H38) avec Ana Torrent, Isabel Telleria, Fernando Fernan-Gomez. Dans les années 40, en Espagne, Espagne, un cinéma itinérant projette Frankenstein dans un petit village perdu du plateau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et, parmi eux, la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage terrifiant. Sa grande soeur, Isabel, a beau lui expliquer que ce n'est qu'un "truc" de cinéma, elle prétend pourtant avoir rencontré l'esprit de Frankenstein rôdant non loin du village.
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- "John Rambo" de Sylvester Stallone (USA, 1H30, film interdit aux moins de 12 ans), avec Sylvester Stallone, Julie Benz. L'ancien combattant du Vietnam incarné par Sylvester Stallone, sous la double casquette d'acteur et de réalisateur, reprend du service pour la quatrième fois. Rambo affronte cette fois-ci la junte militaire au pouvoir en Birmanie dans un combat qui tourne au bain de sang. Vingt ans après l'épisode précédent, le vieux soldat déchu vivote dans la jungle thaïlandaise où il capture des serpents venimeux, avant de les revendre à un spectacle pour touristes. Un jour, des bénévoles envoyés par une ONG viennent le trouver afin qu'il les conduise en Birmanie à bord de son vieux rafiot.
- "Les liens du sang" de Jacques Maillot (France, 1H46) avec Guillaume Canet, François Cluzet, Clotilde Hesme. Lyon, à la fin des années 70. François, inspecteur de police, apprend la sortie de prison de son frère, Gabriel, qui vient de tirer dix ans pour meurtre. Entre le flic et son aîné, les retrouvailles ne sont pas aisées, mais chacun a la volonté de tirer un trait sur le passé. Gabriel essaie de se ranger. François se met en quatre pour l'aider. Mais la réalité et les vieux démons finissent par les rattraper. Pour les deux frères, séparés par leurs choix, mais unis par le sang, le chemin parcouru semble étrangement aboutir à la même impasse. Le film est inspiré d'une histoire vraie, celle des frères Papet qui ont publié il y a quelques années leurs autobiographies, "Deux frères, flic et truand".
- "Ca se soigne ?" de Laurent Chouchan (France, 1H42) avec Thierry Lhermitte, Julie Ferrier, Michel Vuillermoz, Stéphane Freiss. Un chef d'orchestre connu et reconnu, riche, intelligent et cultivé sombre dans la dépression du jour au lendemain. Tom consulte les plus grands spécialistes sur la question, suscite bien des interrogations, connaît des rémissions et des vagues d'excitation, glisse de nouveau dans un puits sans fond et malmène tous ceux qui se donnent pour mission de le ramener à la raison.
- "P.S. I love you" de Richard LaGravenese (USA, 2H06) avec Hilary Swank, Gerard Butler, Lisa Kudrow - Holly et Gerry forment un couple amoureux menant une vie parfaite. A la suite de la mort soudaine de Gerry, Holly sombre dans une dépression. C'est alors qu'elle reçoit une lettre, la première d'une série de dix, rédigées par Gerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour à terme tourner la page et enfin réapprendre à vivre.
- "Le Bannissement" de Andrei Zviaguintsev (Belgique/France/Russie - 2H30) avec Konstantin Lavronenko, Maria Bonnevie, Alexander Baluyev. Tourné en Belgique, dans le Nord de la France et en Moldavie, "Le Bannissement" est une sèche tragédie à la photographie somptueuse qui a valu à l'acteur russe Konstantin Lavronenko le prix d'interprétation masculine au 60e Festival de Cannes. Basé sur une nouvelle de l'écrivain américain d'origine arménienne William Saroyan, "Izgnanie" son titre original, est aussi le deuxième film tourné par l'acteur Andreï Zviaguintsev après "Le Retour", couronné d'un Lion d'or à la Mostra de Venise en 2003. Un couple et ses deux enfants quittent la ville pour emménager dans une maison isolée, perdue au milieu d'ocres collines, quelque part en Russie. Vera fait alors à Alex, son mari, un aveu fatal: elle est enceinte d'un autre. Sur cette terre aride et grandiose où le père a passé son enfance, se déploie alors, au fil d'un récit énigmatique, un drame intime de la jalousie auquel le cinéaste confère des accents de tragédie biblique.
- "Juno" de Jason Reitman (Canada/Hongrie/USA, 1H31) avec Ellen Page, Michael Cera, Jennifer Garner. Très original, joliment écrit et dialogué, sur un ton décalé et impertinent, "Juno", nommé aux Oscars dans les catégories reines, fait le portrait d'une ado pas comme les autres qui gère sa grossesse accidentelle avec pragmatisme, une bonne dose de philosophie et un humour dévastateur. Déjà couronné du Grand prix au Festival de Rome et en compétition à Toronto, le deuxième long-métrage de Jason Reitman l'auteur de "Thank you for smoking", pourrait rafler certaines des plus prestigieuses statuettes (meilleur film, réalisateur, scénario, actrice) décernées à Hollywood le 24 février.
- "Les faussaires" de Stefan Ruzowitzky (Allemagne, 1H38) avec Karl Markovics, August Diehl, Devid Striesow. En lice pour l'Oscar du meilleur film étranger, ce film sombre et palpitant illustre le dilemme vécu par des prisonniers d'un camp de concentration nazi, contraints de participer à l'effort de guerre ennemi en fabriquant de la fausse monnaie. Ce deuxième film de l'Autrichien Stefan Ruzowitzky s'inspire de la véridique "Opération Bernhard", fomentée par le régime hitlérien pour ruiner l'économie britannique. Adolf Burger, survivant du camp de Sachsenhausen aujourd'hui âgé de 90 ans, a relaté dans son autobiographie les faits transposés l'écran. Ce militant communiste juif slovaque a passé deux ans de sa vie dans "l'atelier du diable", une imprimerie ultra-secrète installée au coeur du camp de Sachsenhausen, où avec 139 autres typographes juifs, il fabriqua de la fausse monnaie et des faux documents destinés aux espions nazis. Ses talents de faussaire l'avaient fait arrêter à Bratislava, le 11 août 1942: imprimeur de métier, il fabriquait alors de faux certificats de baptême pour sauver les juifs des griffes du régime fasciste de Jozef Tiso.
- "Cloverfield" de Matt Reeves (USA, 1H30, avertissement publics sensibles) avec Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas. A New York, une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La fête bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se propage dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines.
- "La fabrique des sentiments" de Jean-Marc Moutout (France, 1H44) avec Elsa Zylberstein, Jacques Bonnaffé, Bruno Putzulu. Grave et presque amer, "La fabrique des sentiments" met en scène Elsa Zylberstein dans le rôle d'une ambitieuse célibataire, que sa quête désespérée de l'âme soeur conduit à passer ses soirées dans des "speed dating". Bien écrit et finement mené jusqu'à un épilogue inattendu, le scénario s'inscrit dans une thématique récemment en vogue dans la fiction française : la célibataire avec ses états d'âmes, y est omniprésente. Au coeur du film, les scènes de "speed dating", plutôt réussies, se déroulent dans un club à l'ambiance glaciale. Malgré quelques zooms malhabiles, Jean-Marc Moutout y rend palpable, grâce au jeu précis de ses comédiens, la tension sous-jacente aux dialogues.
- "Useless" de Jia Zhang Ke (Chine, 1H21) avec Ke Ma. A Canton, un jour lourd et étouffant, dans une usine de textile. Au milieu du bruit tonitruant des machines à coudre, les ouvrières paraissent incroyablement calmes sous les néons fluorescents. Les vêtements qui vont bientôt quitter l'usine seront expédiés vers des clients inconnus. De même, l'avenir de chacun de ces visages le long de la ligne de production semble bien flou.
- "Brave Story" de Kôichi Chigira (film d'animation japonais, 1H53) avec Takako Matsu, Eiji Wentz, Miki Imai. Un jeune écolier de 11 ans ne rêve que d'une vie tranquille entouré de ses parents. Mais la réalité est toute autre : son père quitte la famille, laissant sa mère dans un état de choc tel qu'elle finit à l'hôpital. Sa rencontre avec Mitsuru, le nouveau de sa classe, va tout changer. Il lui montre le chemin d'un monde magique où les souhaits deviennent réalité pour ceux qui le méritent.
- "Muksin" de Yasmin Ahmad (Malaisie, 1H34) avec Sharifah Aryana, Mohd Syafie Naswip. Au coeur d'un village malais, les parents d'Orked suscitent critiques et jalousies par leur comportement atypique : ils ne craignent pas d'exposer leur amour au grand jour, ni d'élever leur fille comme un garçon. En faisant la connaissance du jeune Muksin, Orked va vivre une tendre amitié.
- "René O." de Thomas Bauer (France, documentaire, 58 mn). Ni héros, ni victime, René se fait seulement le témoin de sa propre existence durant les années 70-80 aux États-Unis, période de nomadisme, géographique et amoureux dont les seuls repères étaient alors festifs.
Reprises :
- "L'esprit de la ruche" de Victor Erice (Espagne, 1973, 1H38) avec Ana Torrent, Isabel Telleria, Fernando Fernan-Gomez. Dans les années 40, en Espagne, Espagne, un cinéma itinérant projette Frankenstein dans un petit village perdu du plateau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et, parmi eux, la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage terrifiant. Sa grande soeur, Isabel, a beau lui expliquer que ce n'est qu'un "truc" de cinéma, elle prétend pourtant avoir rencontré l'esprit de Frankenstein rôdant non loin du village.